
Trump annonce 35% de surtaxes douanières sur les produits canadiens à partir du 1er août
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Le Figaro
28 minutes ago
- Le Figaro
Droits de douane : l'accord entre l'UE et les États-Unis est «déséquilibré», réagit la France
L'Hexagone, par la voix de son ministre des Affaires européennes Benjamin Haddad, estime toutefois ce lundi que ce texte apportera «une stabilité temporaire» aux acteurs économiques. Sentiment mitigé. Le ministre français des Affaires européennes, Benjamin Haddad, a déclaré lundi 28 juillet que l'accord commercial conclu entre les États-Unis et l'Union européenne présentait certains avantages, tels que des exemptions pour certains secteurs clés de l'économie française comme celui des spiritueux, mais qu'il était déséquilibré. «L'accord commercial négocié par la Commission européenne avec les États-Unis apportera une stabilité temporaire aux acteurs économiques menacés par la hausse des droits de douane américains, mais il est déséquilibré», a écrit le ministre sur le réseau social X. Publicité Plus d'informations à venir...


Le Parisien
28 minutes ago
- Le Parisien
Droits de douane : Paris juge « déséquilibré » l'accord commercial entre les États-Unis et l'Union européenne
Le marché a été conclu presque au dernier moment. Dimanche, Donald Trump et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ont arraché un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux États-Unis seront taxés à 15 %. La menace de taxes américaines de 30 % dès le 1er août faisait trembler les exportateurs européens, de l'automobile à la pharmacie en passant par le vin. Et l'accord signé avec Washington laisse espérer à Bruxelles qu'une escalade commerciale sera évitée. La patronne de l'exécutif européen a d'ailleurs salué un « bon accord » qui apportera de la « stabilité ». « Quinze pour cent, ce n'est pas négligeable, mais c'est le mieux qu'on pouvait obtenir », a-t-elle plaidé. Paris se veut plus combatif. La première réaction officielle française est arrivée ce lundi matin, de la part du ministre chargé de l'Europe, Benjamin Haddad. S'il estime que l'accord « apportera une stabilité temporaire aux acteurs économiques », il le trouve « déséquilibré ». Et il n'a pas l'intention de s'en contenter. Pour lui, « l'état de fait n'est pas satisfaisant et ne peut pas être durable ». Le ministre français entend « se battre pour continuer de rechercher l'équilibre commercial avec les États-Unis ». Mais chez les autres dirigeants européens, c'est une forme de résignation teintée de soulagement qui prime. L'accord permet d'« éviter une escalade inutile dans les relations commerciales transatlantiques », a souligné le chancelier allemand Friedrich Merz , sans cacher qu'il aurait « souhaité davantage d'allégements ». « Quand on s'attend à un ouragan, on se réjouit d'une simple tempête », a concédé la fédération VCI de la chimie allemande, résumant bien l'esprit qui anime les dirigeants européens, tandis que la Fédération allemande de l'industrie (BDI) a prédit « des répercussions négatives considérables ». La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a salué un accord « qui évite une guerre commerciale au sein de l'Occident avec des conséquences imprévisibles », dans un communiqué commun avec ses vice-Premiers ministres, Antonio Tajani et Matteo Salvini. Sur le même ton, le gouvernement irlandais, dans un communiqué, a dit « regretter » le nouveau taux, qui rendra le commerce avec les États-Unis « plus cher et plus difficile », mais s'est félicité qu'il apporte « une forme de certitude nécessaire » après des mois d'annonces et menaces tous azimuts dans les relations commerciales. Dès dimanche, le président américain Donald Trump avait immédiatement qualifié l'accord de « plus grand » jamais conclu en matière de commerce, en y voyant une promesse « d'unité et d'amitié » . Si Ursula von der Leyen et Donald Trump n'étaient pas parvenus à s'entendre, Bruxelles était prêt à riposter en taxant des produits et des services américains. L'exécutif européen, sous l'impulsion de certains pays comme la France, avait aussi menacé de lever l'accès aux marchés publics européens ou bloquer certains investissements . Dégainer ce « bazooka » - appelé instrument « anti-coercition » dans le jargon bruxellois - aurait entraîné l'Europe et l'Amérique dans une escalade diplomatico-économique inouïe.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Une pétition dénonce rodéos, incivilités, attroupements… À Tourcoing, la rue où les riverains ne dorment plus
La rue des Piats paraît très calme, cet après-midi du mardi 22 juillet à Tourcoing (Nord) . Au cœur des vacances scolaires, les abords du lycée professionnel Le Corbusier sont déserts. Des enfants jouent au basket sur le terrain à proximité. Des parents et leurs tout-petits profitent de l'aire de jeux. Devant le magasin d'alimentation du coin, cinq ou six jeunes traînent en buvant des sodas et en fumant. Les nombreuses plaintes des habitants dessinent un tout autre visage du quartier du Virolois. Riveraine de la rue des Piats, Alexia (le prénom a été changé) , 31 ans, a lancé une pétition en ligne contre l'insécurité et les nuisances . 340 personnes ont signé et des dizaines de commentaires pullulent sur les réseaux sociaux. On peut y lire, entre autres : « pétards », « nuisances sonores nocturnes », « rodéos », « incivilités », « excès de vitesse » . Mis en cause par le voisinage : les adolescents et jeunes adultes du quartier.