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Droits de douane : l'accord entre l'UE et les États-Unis est «déséquilibré», réagit la France

Droits de douane : l'accord entre l'UE et les États-Unis est «déséquilibré», réagit la France

Le Figaro28-07-2025
L'Hexagone, par la voix de son ministre des Affaires européennes Benjamin Haddad, estime toutefois ce lundi que ce texte apportera «une stabilité temporaire» aux acteurs économiques.
Sentiment mitigé. Le ministre français des Affaires européennes, Benjamin Haddad, a déclaré lundi 28 juillet que l'accord commercial conclu entre les États-Unis et l'Union européenne présentait certains avantages, tels que des exemptions pour certains secteurs clés de l'économie française comme celui des spiritueux, mais qu'il était déséquilibré.
«L'accord commercial négocié par la Commission européenne avec les États-Unis apportera une stabilité temporaire aux acteurs économiques menacés par la hausse des droits de douane américains, mais il est déséquilibré», a écrit le ministre sur le réseau social X.
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SNCF : quels sont les trains supprimés à cause des fortes chaleurs ?

Alors qu'une canicule s'abat sur la moitié sud de la France, «cette mesure vise à prévenir les pannes potentielles de climatisation liées aux très hautes températures», précise la SNCF. Les fortes chaleurs qui s'abattent ce week-end sur la moitié sud de la France perturbent le trafic ferroviaire. Depuis jeudi, des trains Intercités sont annulés par la SNCF de façon préventive sur certaines lignes : Bordeaux-Marseille, Paris-Limoges-Toulouse et Paris-Clermont. «Cette mesure vise à prévenir les pannes potentielles de climatisation liées aux très hautes températures», précise la SNCF. En cause, la vétusté des vieux trains Corail qui circulent sur ces lignes. «Leur conception ancienne ne leur assure pas la même robustesse que celle des trains plus récents dans certaines conditions météorologiques comme celles rencontrées» en cette fin de semaine et en début de semaine prochaine, soit de fortes chaleurs, explique la compagnie ferroviaire. Publicité Dans le détail, 3 allers-retours ont été supprimés entre le jeudi 7 août et lundi 11 août sur la ligne Bordeaux-Marseille. Sur la ligne Paris-Limoges-Toulouse, 2,5 allers-retours ont été supprimés ce dimanche 10 août, après 3 suppressions samedi. Sur la ligne Paris-Clermont, 1,5 aller-retour est supprimé ce dimanche. Il y avait eu 2 trajets supprimés samedi. Des trains supprimés à la mi-journée «Ces allègements temporaires ciblent les trains de mi-journée en tenant compte au cas par cas des prévisions de température sur les territoires desservis par chacune des lignes», indique la SNCF, qui ne donne pas plus d'informations sur les horaires des trains supprimés. Néanmoins, elle affirme que tous les clients concernés par ces suppressions sont contactés depuis le début de la semaine «afin de leur permettre la réorganisation de leur voyage avec le maximum d'anticipation possible, des places restant disponibles dans les trains encadrants». Ceux-ci bénéficient par ailleurs de l'échange ou du remboursement sans frais de leurs billets. Si les plus anciennes rames Corail ont été retirées du parc de la SNCF ces dernières années, elles sont encore plusieurs centaines à être toujours en circulation. Toutefois, elles seront progressivement remplacées par de nouvelles rames, baptisées «Oxygène» : 28 nouvelles rames doivent arriver à partir de début 2027 sur les lignes Paris-Clermont Ferrand et Paris-Orléans-Limoges-Toulouse. Puis 22 rames sur la ligne Bordeaux-Marseille en 2028 et 2029.

Le patron de Ryanair et le ministre Tabarot s'écharpent durement au sujet d'une possible hausse des taxes
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Le patron de Ryanair et le ministre Tabarot s'écharpent durement au sujet d'une possible hausse des taxes

AÉRIEN - La tension ne redescend pas entre la compagnie britannique et l'exécutif français. Le patron de Ryanair, première compagnie aérienne à bas prix européenne, Michael O'Leary, a menacé samedi 9 août dans une interview au journal Le Parisien, de réduire « encore » ses capacités en France si le gouvernement décidait d'une nouvelle hausse de la taxe aérienne, suscitant une réponse agacée du ministre des Transports. « Vous avez cette situation folle où votre gouvernement augmente la taxe de solidarité sur les billets d'avion (TSBA), qui est passée de 2,63 euros à 7,40 euros par billet » en mars 2025, commence Michael O'Leary, qualifiant la hausse d' « injustifiée » pour « un secteur qui ne rapporte pas beaucoup d'argent ». Il affirme avoir proposé un plan à la France pour doubler le trafic annuel d'ici 2030 « mais seulement si le gouvernement supprime les taxes ». « Sinon, nous avons des alternatives moins coûteuses ailleurs (...) Et si la réponse de la France à cela est d'augmenter de nouveau les impôts, alors nous réduirons encore notre capacité ici », menace-t-il. « Je ne tolère pas ces manières de faire », a répondu le ministre des Transports Philippe Tabarot sollicité par le quotidien. « Du dialogue, oui, mais pas de menace », ajoute-t-il, accusant Ryanair de ne pas assumer d'avoir « doublé ses bénéfices en une année ». Réduction de 13 % des capacités en France Le ministre, qui s'était dit à titre personnel « réservé » à l'idée d'inscrire la hausse de la taxe dans la durée en mars, dénonce la communication « violente » de Ryanair « pour essayer de s'exonérer de leurs obligations sociales et fiscales ». En riposte à l'augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d'avion, la compagnie irlandaise a annoncé fin juillet une réduction de 13 % de sa capacité en France, soit 750 000 sièges en moins, désertant trois aéroports régionaux (Strasbourg, Bergerac et Brive) pour l'hiver. Michael O'Leary avait pourtant assuré fin mars qu'il ne supprimerait pas de desserte régionale. « Plutôt que de donner des leçons sur la manière dont le gouvernement prépare son prochain budget, il (Michael O'Leary) ferait mieux de s'occuper du service que Ryanair rend à ses clients », a ajouté Philippe Tabarot, citant des conflits sociaux et des décisions de justice. Le patron de Ryanair a lui taclé le contrôle aérien français, « le moins efficace d'Europe », et les grèves « récréatives » avant le week-end des contrôleurs pour obtenir, selon lui, trois jours de congé supplémentaires, qui entraînent des « annulations sur les survols » puisque la France « surprotège les vols domestiques ».

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Budget 2026 : les organisations syndicales se retrouveront le 1er septembre pour « organiser la mobilisation »

L'ensemble des organisations syndicales se retrouveront le 1er septembre pour organiser la mobilisation « face à un projet de budget qui éreinte les travailleurs », indique l'intersyndicale dans un communiqué partagé samedi par Sophie Binet, la cheffe de la CGT. Assurance chômage, jours fériés, budget, services publics : le gouvernement fait le choix du passage en force. L'ensemble des organisations syndicales se retrouvent le 1er septembre pour organiser la mobilisation. Les travailleurs et les travailleuses ne se laisseront pas faire! — Sophie Binet (@BinetSophie) August 9, 2025 « En plein milieu de l'été, au moment où les Françaises et les Français tentent, pour ceux qui en ont encore les moyens, d'oublier un quotidien qui se dégrade, le gouvernement décide une nouvelle attaque en règle des droits des travailleurs et des travailleuses », poursuivent les syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC). Les partenaires sociaux sont invités par le gouvernement à dégager de 2 à 2,5 milliards d'euros d'économies par an en moyenne sur l'assurance chômage entre 2026 et 2029. Estimant qu'« il faut travailler plus », François Bayrou avait souhaité le 15 juillet qu'ils ouvrent des négociations sur le sujet pour participer à l'effort budgétaire. « C'est un saccage totalement inadmissible » Le chef du gouvernement ajoute qu'il faudra en outre « intensifier l'effort réalisé pour le retour à l'emploi des seniors. « Budget 2026 : les travailleurs et les travailleuses ne se laisseront pas faire ! », a alors réagi dans un communiqué l'intersyndicale. « C'est un saccage totalement inadmissible », a par ailleurs déclaré le représentant de la CGT Denis Gravouil. Le syndicaliste a dénoncé « un plan d'économies violent » qui touchera « les plus précaires, en allongeant la durée de travail nécessaire pour prétendre à l'ouverture des droits au chômage », mais aussi « les personnes en CDI qui ont perdu leur emploi en raison de la réduction de la durée d'indemnisation annoncée ». Plus de 300 000 signatures pour dire « non au budget Bayrou » « Nous allons tout faire pour faire capoter ce projet, si ce gouvernement se maintient », a prévenu le cadre syndical. Cette nouvelle réforme intervient alors que les partenaires sociaux ont conclu un accord en novembre 2024, avec de nouvelles règles pour quatre ans, entrées en vigueur pour la plupart au 1er avril de cette année.

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