
Budget 2026 : les organisations syndicales se retrouveront le 1er septembre pour « organiser la mobilisation »
Assurance chômage, jours fériés, budget, services publics : le gouvernement fait le choix du passage en force.
L'ensemble des organisations syndicales se retrouvent le 1er septembre pour organiser la mobilisation. Les travailleurs et les travailleuses ne se laisseront pas faire! pic.twitter.com/VdtrtoD7mW — Sophie Binet (@BinetSophie) August 9, 2025
« En plein milieu de l'été, au moment où les Françaises et les Français tentent, pour ceux qui en ont encore les moyens, d'oublier un quotidien qui se dégrade, le gouvernement décide une nouvelle attaque en règle des droits des travailleurs et des travailleuses », poursuivent les syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC).
Les partenaires sociaux sont invités par le gouvernement à dégager de 2 à 2,5 milliards d'euros d'économies par an en moyenne sur l'assurance chômage entre 2026 et 2029. Estimant qu'« il faut travailler plus », François Bayrou avait souhaité le 15 juillet qu'ils ouvrent des négociations sur le sujet pour participer à l'effort budgétaire.
« C'est un saccage totalement inadmissible »
Le chef du gouvernement ajoute qu'il faudra en outre « intensifier l'effort réalisé pour le retour à l'emploi des seniors. « Budget 2026 : les travailleurs et les travailleuses ne se laisseront pas faire ! », a alors réagi dans un communiqué l'intersyndicale.
« C'est un saccage totalement inadmissible », a par ailleurs déclaré le représentant de la CGT Denis Gravouil. Le syndicaliste a dénoncé « un plan d'économies violent » qui touchera « les plus précaires, en allongeant la durée de travail nécessaire pour prétendre à l'ouverture des droits au chômage », mais aussi « les personnes en CDI qui ont perdu leur emploi en raison de la réduction de la durée d'indemnisation annoncée ».
Plus de 300 000 signatures pour dire « non au budget Bayrou »
« Nous allons tout faire pour faire capoter ce projet, si ce gouvernement se maintient », a prévenu le cadre syndical. Cette nouvelle réforme intervient alors que les partenaires sociaux ont conclu un accord en novembre 2024, avec de nouvelles règles pour quatre ans, entrées en vigueur pour la plupart au 1er avril de cette année.
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François Bayrou précise son budget 2026, les syndicats plus remontés que jamais
POLITIQUE - La torpeur du mois d'août s'est envolée dans les organisations syndicales. En leur envoyant en plein été des documents préparatoires relatifs au projet de budget 2026, François Bayrou a ravivé la colère des centrales, déjà agacées par les pistes que le Premier ministre avait présentées mi-juillet. Lundi de Pâques et 8 mai ou autres, peu importe les jours, martèle-t-on au gouvernement, tant que le rendement pour l'État tourne autour des 4,2 milliards d'euros. Le document d'orientation transmis aux partenaires sociaux est formel : le projet de loi de finances examiné à l'automne portera bien la suppression de jours fériés, libre aux syndicats d'échanger jusqu'au 30 septembre au plus tard pour savoir lesquels. Une sorte de main tendue… bien partie pour être repoussée. « La CFTC ne va pas participer à ce débat », a tranché sur BFMTV dimanche 10 août son président Cyril Chabanier. Le représentant conteste autant la rentabilité d'une telle mesure - en raison des pertes liées la baisse de la consommation - que « l'angle d'attaque » du gouvernement. Les mesures, estime-t-il devraient s'attacher à augmenter le taux d'activité des moins de 25 ans et des plus de 55 ans, actuellement en dessous de la moyenne. « Le problème central n'est pas de faire travailler davantage des personnes qui ont déjà un emploi », insiste-t-il. Un avis repris par Denis Gravouil, secrétaire confédéral CGT en charge de l'emploi, sur BFMTV ce lundi 11 août : « il n'y a que des perdants parmi les salariés. (...) Que ce soit ces deux jours-là ou d'autres, c'est le principe même de la suppression de deux jours de repos qui est scandaleux. » De l'assurance-chômage au secteur médical Si la mesure sur les jours fériés a cristallisé l'attention et est largement rejetée par les Français, elle n'est pas la seule à indigner les syndicats. Le projet de révision de l'accord assurance-chômage a été confirmé et précisé par le Premier ministre dans une lettre de cadrage datée du 8 août : le gouvernement y demande aux partenaires sociaux de parvenir à un accord d'ici le 15 novembre, avec l'objectif de dégager de 2 à 2,5 milliards d'euros d'économies par an en moyenne entre 2026 et 2029, et 4 à partir de 2030. Sauf que le dernier accord assurance-chômage a été bouclé à l'automne 2024, avec de nouvelles règles permettant de dégager 2,3 milliards d'euros d'économie sur quatre ans, selon un calcul de l'Unédic. Ces dispositions, obtenues dans la douleur, ne sont entrées en vigueur qu' en avril. Et à l'idée de remettre déjà le sujet sur la table, les syndicats disent non. « Sept mois après, les prévisions économiques sont sensiblement identiques. Il n'y a donc aucune justification légale à exiger une nouvelle négociation », a cinglé l'intersyndicale dans un communiqué publié le 9 août. Les autres dispositions du budget ne trouvent pas plus grâce à leurs yeux. Le 8 août, c'est la CGT qui est montée au créneau sur l'augmentation des franchises médicales. Alors que trois projets de décrets ont été transmis deux jours plus tôt par l'exécutif à la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), la CGT a dénoncé une « mesure injuste, brutale, et profondément antisociale, qui confirme une fois de plus que le redressement du pays se fera, selon lui, sur le dos des plus fragiles. » À l'initiative de la CGT, FO, CFTC et UNSA, des assemblées générales sont en cours de préparation dans l'optique d'une « grève unie de toute l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris », ont annoncé les syndicats. Rendez-vous le 1er septembre Deux ans après la réforme des retraites, le projet de budget du gouvernement Bayrou a ressuscité l'intersyndicale. Le 22 juillet, c'est ensemble que CGT, Force Ouvrière, CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa, Solidaires et FSU ont lancé une pétition pour s'opposer aux pistes du gouvernement. Trois semaines après son lancement, elle comptait ce lundi quelque 316 000 signatures. En parallèle, les organisations syndicales se sont donné rendez-vous en septembre pour « examiner ensemble les moyens d'agir pour contrer ce nouvel accès de brutalité envers la société et le monde du travail », indique le communiqué. « Tout est sur la table » et « il y a quand même de fortes chances qu'une journée de mobilisation soit prévue », anticipe Cyril Chabanier. Côté gouvernement pendant ce temps, l'heure est à la (tentative de) pédagogie. Ce, alors que selon un sondage Ifop pour LCI, 72 % des Français interrogés jugent « inéquitables » les efforts réclamés par le gouvernement. Une critique que François Bayrou refuse « d'entendre », selon ses propres mots. Tous les éléments sont réunis pour un automne bouillant et la marmite a déjà commencé à chauffer.


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