
Comparé à Messi et Neymar, adoubé par Ronaldinho et Ancelotti : avant de rejoindre Chelsea, Estevao veut confirmer... en éliminant les Blues de la Coupe du monde des clubs
Si le poids des attentes avait un nom aujourd'hui, il s'appellerait sans doute Estevao. Son surnom, récupéré lors de ses jeunes années à Cruzeiro, et qu'il déteste ? « Messinho », le petit Messi, tout simplement. L'ancienne gloire brésilienne Cafu estime que « son style ressemble à celui de Neymar » et Ronaldinho a récemment confessé « adorer le voir jouer ». Chelsea n'a d'ailleurs pas hésité, il y a un an, à mettre 34 millions d'euros (+ 23 M€ de bonus éventuels) pour s'attacher les services d'un joueur alors âgé de 17 ans et qui ne comptait que six mois en pro avec Palmeiras.
Il faut croire que les Blues ont bien fait, vu le semestre suivant de l'ailier droit carioca. Estevao a terminé l'année 2024 avec 13 buts et 9 passes décisives, il a été élu meilleur joueur du Championnat et il est devenu en septembre le cinquième plus jeune joueur à évoluer en Seleçao. C'était sous le mandat de Dorival Junior, mais rien n'a changé avec l'arrivée de Carlo Ancelotti sur le banc auriverde.
« Je vois ce que tout le monde voit : un joueur au talent extraordinaire, spécial, très jeune et qui a encore des choses à apprendre »
Carlo Ancelotti, nouveau sélectionneur du Brésil
Le technicien italien, qui a titularisé Estevao en Équateur début juin, expliquait au moment de le convoquer : « Je l'avais seulement observé à la télé ou en vidéo, mais je vois ce que tout le monde voit : un joueur au talent extraordinaire, spécial, très jeune et qui a encore des choses à apprendre. Je ne peux pas lui dire comment dribbler, il le sait mieux que moi. Ce que je peux lui dire, c'est de beaucoup travailler au niveau défensif pour aider l'équipe et de garder sa créativité avec le ballon. Mais il me semble un garçon humble donc c'est top. »
C'est l'une des différences avec la précédente pépite de Palmeiras, Endrick, qui a peiné à avoir du temps de jeu au Real Madrid cette saison. Estevao possède un caractère moins m'as-tu vu et un environnement plus sain. Et côté terrain, « il a tout, nous confie un spécialiste du marché brésilien. Le dribble, la capacité à combiner, le sens du but... C'est le plus grand talent brésilien depuis Neymar. »
Entre « impatience » et « concentration », le destin lui offre un duel face à Chelsea
L'Europe a hâte de le découvrir et lui a hâte de découvrir l'Europe, comme il l'expliquait il y a quelques jours : « C'est très difficile de garder complètement mon esprit ici. Je vais réaliser un rêve, tout en sachant que je dois maintenir ma concentration. Au fur et à mesure que cela approche, l'impatience grandit, on a des papillons dans l'estomac. »
Des déclarations qui ont été modérément appréciées au pays, d'autant qu'Estevao n'a ni marqué ni délivré de passe décisive lors de ses quatre apparitions (toutes en tant que titulaire) à la Coupe du monde des clubs et que le hasard du tableau propose un duel face à... Chelsea, dans la nuit de vendredi à samedi (3 heures, heure française) en quarts de finale.
Un contexte brûlant, à tel point que son entraîneur à Rio, Abel Ferreira, a eu des mots envers les médias : « Si nous pouvions tous faire un effort de se mettre à sa place, celle d'avoir 18 ans. Vous vous rappelez de ce qu'il s'est passé avec Endrick ? Vous vouliez l'envoyer en réserve. Il faut avoir un peu d'empathie. Regardez ce que vous faites aux joueurs. Le sang, c'est ce qui fait vendre... Mais tant qu'il est là, je vais en profiter. »
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


L'Équipe
5 hours ago
- L'Équipe
Le but acrobatique de Kylian Mbappé lors de la victoire du Real Madrid contre Dortmund en quarts de finale de la Coupe du monde des clubs
Lors de la victoire du Real Madrid contre le Borussia Dortmund (3-2), en quarts de finale de la Coupe du monde des clubs, l'attaquant français Kylian Mbappé a inscrit le troisième but madrilène d'un retourné acrobatique spectaculaire. Entré à la 67e minute, Kylian Mbappé a inscrit le troisième but du Real Madrid dans le temps additionnel, lors de la victoire des siens contre le Borussia Dortmund (3-2), en quarts de finale de la Coupe du monde des clubs, ce samedi. l'attaquant madrilène a repris, au second poteau, un centre d'Arda Güler d'un retourné acrobatique spectaculaire du pied droit. L'attaquant français a célébré cette réalisation en faisant un deux et un zéro avec ses hommages, un hommage à Diogo Jota (le numéro 20 à Liverpool), tragiquement décédé dans un accident de voiture, dans la nuit de mercredi à jeudi, en Espagne. Plus tôt dans la journée, c'est le joueur du PSG Ousmane Dembélé qui avait rendu hommage au Portugais après son but contre le Bayern Munich.

L'Équipe
7 hours ago
- L'Équipe
Comme on se retrouve : le PSG face au Real et Kylian Mbappé, une affiche électrique en Coupe du monde des clubs
Vainqueur d'un match au couteau contre le Bayern Munich où tout lui a réussi, le PSG retrouvera en demi-finales le Real Madrid et Kylian Mbappé. Savoureux, forcément. Il a fallu attendre mais cela en valait la peine. Après des semaines à s'interroger sur la pertinence et l'intérêt de cette Coupe du monde des clubs, à enchaîner les apéritifs plus ou moins digestes dans des stades plus ou moins garnis, le PSG entre dans le money-time escorté par des effluves d'épopée et sa bonne étoile solidement accrochée au-dessus de sa tête. Dans un Mercedes-Benz Stadium d'Atlanta qui a terminé en ébullition, le champion d'Europe et le Bayern Munich ont offert samedi la meilleure publicité que la FIFA pouvait espérer pour sa dernière création. « Un match d'un niveau extrêmement élevé, avec une énorme intensité », a résumé le coach bavarois Vincent Kompany. Où l'on aura tout eu : des surprises (Ousmane Dembélé sur le banc au coup d'envoi), des beaux buts, des rebondissements, des émotions (blessure de Jamal Musiala) et un suspense étouffant jusqu'au bout. Tout ce qui fait la beauté du foot, et qui avait été éclipsé par les motivations et les écueils de ce tournoi imposé au forceps, à grand renfort de dollars. En demi-finales, l'affiche ne sera pas moins belle puisque Paris a rendez-vous avec le Real Madrid. L'occasion de retrouvailles forcément particulières avec Kylian Mbappé. Ils s'étaient évités de justesse en Ligue des champions, parce qu'Arsenal avait joué les trouble-fêtes, voilà qu'ils se retrouvent de l'autre côté de l'Atlantique. Il faudrait trois volumes pour détailler le passif entre l'attaquant des Bleus et son ancien club. Cela donne une épaisseur savoureuse à ce choc qui aurait pu se tourner à Hollywood mais aura pour cadre le MetLife Stadium d'East Rutherford, près de New York. Il y a eu de belles choses, beaucoup même, sinon le Bondynois ne serait pas resté sept ans dans la capitale avec une couronne de meilleur buteur de l'histoire (256 buts en 308 matches). Mais le divorce en grand fracas, qui monnaie encore devant les tribunaux, a laissé place à une amertume tenace que les rencontres fortuites, comme celle entre Nasser al-Khelaïfi et Wilfrid Mbappé en marge de PSG-Inter Miami (4-0), dimanche dernier, ne sauraient évacuer. Pas plus que l'attitude prudente de Luis Enrique : « Je ne peux dire quel adversaire nous préférons affronter en demies. L'important est qu'on y soit et qu'on veuille aller en finale. » Une revanche à prendre après la polémique en 2022 Pour le PSG, devenu champion d'Europe sans sa dernière superstar, il s'agira de valider son changement de projet pour miser sur un collectif puissant. Pour Mbappé, il sera question de fierté, si ce n'est de revanche. Sa mise à l'écart dans le loft, les lettres d'avocats, les matches entamés comme remplaçant « pour préparer la saison prochaine », les adieux escamotés, tout remontera à la surface, mercredi. Au-delà de Mbappé, le PSG a l'occasion de solder les comptes avec les Merengues. Trois ans après, Gianluigi Donnarumma n'a toujours pas digéré le pressing controversé de Karim Benzema dont le triplé vengeur allait le porter au Ballon d'Or (1-3 en huitièmes de finale retour de C1 2021-2022 ; 1-0 à l'aller). Et les relations entre Al-Khelaïfi entre Florentino Pérez, sur fond de projet de Super ligue, ne font qu'ajouter de l'électricité à l'affiche qui, c'est la bonne nouvelle, se jouera sur le terrain. Car de son côté, Paris continue de surfer sur sa dynamique insensée. Après avoir terrassé la moitié de la Premier League, et avant de s'attaquer au vieux monarque espagnol, Luis Enrique et ses hommes se sont payé le scalp du roi de la Bundesliga à la régulière. « C'est l'adversaire qui nous ressemblait le plus, a souligné l'Asturien. Les deux équipes ont présenté leur meilleure version et auraient pu l'emporter. » Pressing haut, mouvement permanent, intensité, goût pour le déséquilibre sur les ailes et les combinaisons rapides. Les Parisiens auraient pu se prendre le miroir en pleine face sans un Donnarumma des grands jours, décisif à 0-0 devant Michael Olise (27e) et Aleksandar Pavlovic (41e). Les deux équipes ont passé la partie à prendre le lead, à tour de rôle, accumulant les occasions dans un bras de fer spectaculaire. Les plus belles ont d'abord été celles du PSG (Kvaratskhelia à la 3e et la 19e, Ruiz à la 22e) mais le Bayern n'a pas été en réussite, avec une emprise globale et deux buts refusés pour hors-jeu sur des têtes de Dayot Upamecano (45e+ 1) et Harry Kane (87e). Entre-temps, Désiré Doué avait donné l'avantage au PSG en conclusion d'une action limpide (1-0, 78e), avant que la fin de match ne bascule dans la folie. Expulsions de Willian Pacho (81e) puis de Lucas Hernandez (90e+ 2), contre victorieux de Dembélé sur une action dingue d'Achraf Hakimi (2-0, 90e+ 6), penalty sifflé contre Nuno Mendes puis annulé à la vidéo (90e+ 8)... « Avec deux joueurs de moins c'était un peu la loterie », soufflait Luis Enrique. Sauf que le PSG tire désormais les bons numéros. À lire aussi Les notes de PSG-Bayern Munich Comment le vestiaire du PSG est devenu sain malgré les groupes Les joueurs du PSG bien entourés Les notes de France-Angleterre

L'Équipe
7 hours ago
- L'Équipe
Football - Coupe du monde des clubs : Enrique : « L'équipe a fourni un énorme effort »
Le PSG s'est imposé contre le Bayern Munich (2-0) en quarts de finale de la Coupe du monde des clubs samedi, malgré deux expulsions dans la rencontre. Luis Enrique s'est félicité de la prestation de ses joueurs et s'est projeté sur la demi-finale, avec deux joueurs suspendus. À voir sur L'Équipe Au terme d'une fin de match folle, le Real bat Dortmund et affrontera le PSG en demi-finales La France frappe un grand coup contre l'Angleterre Reinaldo Texeira : « Un jour de deuil pour le football, mais surtout pour les familles » Le message de Roberto Martinez après les fulérailles de Diogo Jota Xabi Alonso laisse planer le doute sur la présence de Mbappé Xabi Alonso rend hommage à Diogo Jota et son frère Maresca : « Neto a fait un effort fantastique pour jouer ce match » Les joueurs de Liverpool présents à Gondomar pour la cérémonie funèbre de Diogo Jota et son frère André Silva Villas-Boas rend hommage à Diogo Jota et son frère Koulibaly : « C'était très difficile pour Ruben Neves et João Cancelo » Wiegman : « Renard est une légende absolue » Barcola : « Ca aurait pu être une belle finale » Dembélé : « Un moment difficile pour le monde du football » Karchaoui : «Mbock a toujours les bons mots»