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«Liberté !» : les images du retour au Liban de Georges Abdallah après 40 ans de prison en France

«Liberté !» : les images du retour au Liban de Georges Abdallah après 40 ans de prison en France

Le Figaro25-07-2025
VIDÉO - Le militant propalestinien est arrivé à Beyrouth sur les coups de 14h30 ce vendredi. Il a été accueilli et acclamé par une foule de sympathisants à sa sortie de l'aéroport.
C'est aux cris de «Liberté !» qu'il a été acclamé par des dizaines de sympathisants à sa sortie de l'aéroport international de Beyrouth. Le militant propalestinien Georges Ibrahim Abdallah est arrivé vendredi 15 juillet au Liban après plus de 40 ans derrière les barreaux en France.
Il avait été condamné pour complicité d'assassinats de diplomates américain et israélien. Le gouvernement libanais n'a pas réagi à son arrivée. Certains de ses partisans brandissaient des drapeaux palestiniens ou ceux du Parti communiste libanais et s'étaient rassemblés près du hall des arrivées en début d'après-midi.
À lire aussi «Une victoire politique» : le militant propalestinien Georges Ibrahim Abdallah est arrivé à Beyrouth
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Un soutien inébranlable à la cause palestinienne
«Les enfants de Palestine meurent de faim alors que les millions d'Arabes les regardent en spectateurs», a-t-il lancé dans sa première déclaration publique depuis le salon d'honneur de l'aéroport. À peine de retour au Liban, le militant a affiché son soutien inébranlable à la cause palestinienne.
«La résistance doit se poursuivre et s'intensifier», a ajouté l'ancien instituteur de 74 ans, à la barbe et chevelure blanches, devant ses proches et des personnalités libanaises dont un député du mouvement pro iranien Hezbollah.
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L'armée israélienne sommée «d'exécuter» les prochaines décisions sur Gaza, affirme le ministre de la Défense
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Le Figaro

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  • Le Figaro

L'armée israélienne sommée «d'exécuter» les prochaines décisions sur Gaza, affirme le ministre de la Défense

Alors que des voix s'élèvent contre une intensification des opérations militaires à Gaza au sein de l'armée israélienne, Israël Katz a rappelé ses troupes à l'ordre ce mercredi. L'armée israélienne devra «exécuter» les décisions politiques sur la guerre dans la bande de Gaza, a affirmé mercredi le ministre de la Défense, à la veille d'un arbitrage gouvernemental attendu sur une nouvelle phase des opérations, qui suscite des réserves au sein de la hiérarchie militaire. Selon la presse, qui agite la perspective d'une occupation totale du territoire palestinien, le premier ministre Benyamin Netanyahou doit présider jeudi en fin d'après-midi une réunion du cabinet de sécurité, en charge des questions militaires. Alors que Benyamin Netanyahou a affirmé mardi qu'Israël devait vaincre «totalement» le Hamas et ramener les otages israéliens retenus à Gaza, les médias se font l'écho des réserves, voire de l'opposition du chef d'état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir. Selon la télévision publique Kan 11, il a mis en garde au cours d'une réunion mardi contre le «piège» que serait une occupation totale de Gaza. Sur la foi de ses sources gouvernementales, la presse israélienne est unanime à prédire une extension des opérations militaires y compris dans les zones où pourraient être retenus les otages et dans les secteurs les plus densément peuplés. Dans la bande de Gaza assiégée et bombardée, où se pressent chaque jour des milliers de Palestiniens autour des points de distribution de nourriture, la Défense civile a annoncé mercredi que 20 personnes avaient été tuées quand un camion chargé de vivres s'est retourné sur la foule. Publicité L'armée s'exécutera «avec détermination et professionnalisme» Une responsable de Médecins sans frontières, Caroline Willemen, a décrit une situation humanitaire «dévastatrice» dans le territoire, où persiste «la crise de la faim». Et «nous continuons de voir des patients se faire tirer dessus ou écraser sur les sites de distribution d'aide», a-t-elle ajouté sur les réseaux sociaux. Les agences de l'ONU et les ONG ont appelé les autorités israéliennes à «abroger l'exigence introduite le 9 mars les obligeant à partager des informations personnelles sensibles sur leurs employés palestiniens, sous peine de devoir cesser leurs opérations humanitaires dans la bande de Gaza et en Cisjordanie» occupée d'ici septembre. Selon le quotidien Maariv, le général Zamir a averti mardi «qu'une décision d'intensifier les combats pourrait entraîner la mort des otages encore en vie» et aurait réitéré «son opposition à une décision de conquérir entièrement la bande de Gaza», déjà occupée par Israël entre 1967 et 2005. «C'est le droit et le devoir du chef d'état-major d'exprimer sa position dans les forums appropriés», a commenté le ministre de la Défense, Israël Katz. «Mais après que des décisions sont prises par l'échelon politique, l'armée les exécutera avec détermination et professionnalisme (...) jusqu'à ce que les objectifs de la guerre soient atteints», a-t-il souligné sur X. Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a indiqué avoir rencontré mercredi le Premier ministre et jugé qu'«occuper Gaza est une très mauvaise idée» sur «le plan opérationnel, moral et économique». En guerre contre le Hamas depuis l'attaque du 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. L'opinion israélienne s'alarme du sort des 49 otages toujours retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l'armée, tandis qu'à l'international de plus en plus de voix s'élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacés de «famine généralisée» selon l'ONU. Assouplissement du blocus humanitaire Ces derniers jours, la pression a encore grandi sur le premier ministre après la diffusion par le Hamas et le Djihad islamique de vidéos de propagande montrant deux otages israéliens, Evyatar David et Rom Braslavski, très affaiblis et très amaigris, qui ont suscité colère et émotion en Israël et à l'étranger. Israël a assoupli fin mai le blocus humanitaire qu'il avait imposé début mars au territoire palestinien mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l'ONU. Après 22 mois de guerre, seules 1,5% des terres agricoles de Gaza sont désormais cultivables, selon un nouveau bilan satellitaire de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO). L'armée israélienne a appelé mercredi la population à évacuer deux quartiers de Khan Younès (sud), où elle va élargir «le champ de ses opérations de combat», ainsi que plusieurs blocs d'immeubles du quartier d'Al-Zaytoun de la ville de Gaza. L'armée a par ailleurs indiqué à l'AFP avoir procédé à l'élimination d'une «cellule terroriste» de 10 personnes à Daraj Tuffah, et éliminé plusieurs «terroristes» dans le sud du territoire.

Les ministres de la Défense et de l'Environnement du Ghana meurent dans un accident d'hélicoptère
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Le Parisien

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Les ministres de la Défense et de l'Environnement du Ghana meurent dans un accident d'hélicoptère

Il avait décollé d'Accra vers 9 heures, heure locale. Ce mercredi matin, l'armée ghanéenne a signalé la disparition d'un hélicoptère militaire transportant cinq passagers et trois membres d'équipage, sans en préciser l'identité. Quelques heures plus tard, la présidence a annoncé la mort d'Edward Omane Boamah, le ministre de la Défense, et d'Ibrahim Murtala Muhammed, le ministre de l'Environnement. Ils se trouvaient à bord de l'appareil et ont péri dans un accident au sud du pays. Toutes les personnes à bord ont été tuées, ont confirmé les autorités, tandis que les médias ghanéens ont rapporté que l'hélicoptère se rendait à un événement sur l'exploitation minière illégale, un problème environnemental majeur dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. Parmi les victimes figurent également Alhaji Muniru Muhammad, coordinateur adjoint de la sécurité nationale et ancien ministre de l'Agriculture, ainsi que Samuel Sarpong, vice-président du parti Congrès national démocratique (NDC) du président John Dramani Mahama. La chaîne de télévision locale Joy News a diffusé plus tôt dans la journée des images filmées par un téléphone portable sur les lieux de l'accident, montrant des débris fumants au milieu d'une zone fortement boisée. « Le président et le gouvernement adressent leurs condoléances et leur solidarité aux familles de nos camarades et des militaires tombés lors de leur service pour la Nation », a déclaré Julius Debrah, le chef de cabinet du président, précisant que les drapeaux seraient mis en berne. La présidence a également indiqué que John Dramani Mahama avait suspendu toutes ses activités officielles pour la journée. Des ministres aux missions importantes Nommé en début d'année, Edward Omane Boamah dirigeait le ministère de la Défense à un moment où l'activité djihadiste à la frontière nord du Ghana avec le Burkina Faso connaît une recrudescence. Bien que le Ghana ait jusqu'à présent échappé à la propagation de l'insurrection djihadiste qui sévit dans le Sahel, contrairement à ses voisins le Togo et le Bénin, des experts alertent sur l'augmentation du trafic d'armes et l'infiltration de groupes du Burkina qui utilisent le territoire ghanéen comme base arrière. Le Ghana renforçant ses relations diplomatiques avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger, désormais dirigés par des juntes militaires en rupture avec la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), Edward Omane Boamah avait conduit une délégation à Ouagadougou en mai dernier. Il s'apprêtait à publier un ouvrage intitulé « Un homme de paix dans une démocratie africaine », consacré à l'ancien président John Atta Mills, décédé en 2012. Médecin de formation, Edward Omane Boamah a occupé plusieurs postes au sein du gouvernement ghanéen, notamment celui de ministre des Communications lors du précédent mandat de John Dramani Mahama (2012-2017). À lire aussi Au Ghana, les ravages écologiques et humanitaires des vieux vêtements occidentaux De son côté, Ibrahim Murtala Muhammed, le ministre de l'environnement, était en poste à un moment où le pays lutte contre le fléau de l'exploitation illégale et informelle de l'or, qui ravage les terres agricoles et contamine les eaux.

Législative partielle à Paris : la gauche investit Frédérique Bredin contre la « comédie de boulevard » Barnier-Dati
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Le Parisien

time7 hours ago

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Législative partielle à Paris : la gauche investit Frédérique Bredin contre la « comédie de boulevard » Barnier-Dati

Une candidate de plus dans la bataille de la rive gauche. Ce mercredi soir, le bureau du Parti socialiste parisien, réuni en conseil fédéral, a décidé d'investir Frédérique Bredin et Marine Rosset (suppléante) pour l'élection législative partielle de la 2e circonscription (Ve ainsi qu'une partie des VIe et du VIIe arrondissements). Pour l'heure, elle devra faire face à la maire du VIIe et ministre de la Culture, Rachida Dati, qui a refusé de se désister au profit de l'ex-Premier ministre Michel Barnier, investi fin juillet par Les Républicains. Un psychodrame à droite auquel s'ajoute la candidature de l'eurodéputé Thierry Mariani du Rassemblement national. Frédérique Bredin (PS), 69 ans, ministre de la Jeunesse et des Sports sous Mitterrand, a aussi été députée de Seine-Maritime et eurodéputée. Plus récemment, elle a été présidente du Centre national du cinéma (CNC). Si elle, aussi, comptait s'engager « pour Paris, pour garder Paris à gauche, dans les arrondissements que je connais parfaitement depuis l'enfance, aux municipales », elle sera déjà en campagne dès cette fin d'été. À voir aussi Elle a vécu 30 ans dans ce territoire « Je connais particulièrement les Ve, VIe et VIIe pour y avoir vécu plus de 30 ans. Cette portion de la rive gauche, c'est le quartier où j'ai grandi, où j'ai étudié et où j'ai vécu la plus grande partie de ma vie (…). Comme députée et maire (de Fécamp, Seine-Maritime), j'ai eu l'honneur de servir notre pays en m'investissant avec énergie pour développer un territoire en grande difficulté et pour améliorer concrètement la vie de ses habitants », explique-t-elle au Parisien. Investie peu après le duel amorcé entre ses concurrents de droite, la sexagénaire fustige « une guerre d'egos incroyable entre Michel Barnier et Rachida Dati, son ancienne ministre de la Culture ». « Les Parisiens ne peuvent pas assister à cela, une comédie de boulevard difficile à regarder, sans réagir. Le sens de l'engagement, c'est d'agir pour les autres. Paris ne peut pas être le territoire d'une guerre fratricide, où les habitants sont oubliés ou méprisés », tacle-t-elle. Aux dernières législatives provoquées par la dissolution de l'Assemblée nationale en juillet 2024, sa suppléante Marine Rosset, élue du Ve alors candidate, était arrivée en tête face à une droite divisée. Avant de perdre face à Jean Laussucq, ancien adjoint de Rachida Dati dont l'élection vient d'être invalidée. Un scrutin en pleine rentrée « L'électorat de la gauche et du centre saura prendre cette opportunité pour envoyer un signal très fort. Marine Rosset a obtenu un résultat extraordinaire en 2024. Je ne crois pas que l'on sera en septembre prochain dans un débat droite-gauche classique », anticipe l'ancienne ministre en vue du scrutin, les 21 et 28 septembre. À lire aussi Législatives à Paris : dans la 2e circonscription, la gauche profite des dissensions adverses pour virer en tête Mais dans la circonscription historiquement la plus à droite de Paris, la partie, même avec le soutien des autres formations de gauche, ne sera pas simple pour la gauche. « En ces temps où tout vacille, le combat doit se mener partout, avec la même vigueur. Les Parisiennes et les Parisiens sont pragmatiques, ils veulent des élus responsables, sérieux et engagés pour la qualité de vie des habitants et non des représentants dont la seule boussole semble être l'ambition personnelle », juge Frédérique Bredin.

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