
Un bâtiment à risque de s'effondrer dans Outremont
Un bâtiment à risque de s'effondrer dans Outremont
Une quinzaine de personnes ont dû être évacuées de façon préventive de leur immeuble à logements, vendredi après-midi à Montréal, car le bâtiment adjacent présente des risques d'effrondrements.
Le Service incendie de Montréal (SIM) procède actuellement à une intervention dans le secteur de l'immeuble, situé sur l'avenue du Parc, près de la rue Van Horne.
PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE
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La Presse
an hour ago
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Un homme tué dans la nuit de lundi à mardi
Un homme tué dans la nuit de lundi à mardi Un homme âgé d'une trentaine d'années a été tué par balles dans la nuit de lundi à mardi dans un parc situé au centre-ville de Montréal. L'enquête policière a été déclenchée, mais l'auteur du meurtre court toujours. La Presse Canadienne Le trentenaire, dont l'identité n'avait toujours pas pu être confirmée par la police montréalaise mardi matin, a été tué vers 0 h 45 à la place de la Paix, un petit parc situé près des boulevards Saint-Laurent et René-Lévesque. « Selon les premières informations, un suspect aurait tiré des coups de feu en direction de la victime pour ensuite prendre la fuite, et ce, avant l'arrivée des policiers », a expliqué l'agente Caroline Chèvrefils, qui est porte-parole pour le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Lorsqu'ils sont arrivés sur place, les policiers et les ambulanciers ont effectué des manœuvres de réanimation sur la victime, qui n'a pu être sauvée. Un périmètre de sécurité a été mis en place pour protéger la scène de crime. L'enquête sera menée par la section des crimes majeurs du SPVM. Dans les heures qui ont suivi le meurtre, des témoins ont été rencontrés par les enquêteurs. Ceux-ci doivent aussi procéder à des vérifications afin de déterminer si des caméras de surveillance auraient pu capter des images susceptibles de faire progresser l'enquête. Tôt mardi, le suspect dans cette affaire n'avait pas été épinglé.


La Presse
3 hours ago
- La Presse
Tout un pays dans un rouleau
Le « bánh xèo », une crêpe de porc et de crevettes du Sud qu'on découpe au ciseau avant d'en déposer les morceaux sur la laitue et de tremper dans le nuoc-mâm Deux tables suffisent à peine pour porter tous les plats qu'on a commandés. Oli, le photographe, saisit sa caméra pendant que Charles Nguyen déchire sa première feuille de laitue, y ajoute quelques morceaux choisis et replie le tout avant de tremper son rouleau dans la sauce. « C'est très simple. Nous, les Vietnamiens, on roule tout », dit-il, entre deux bouchées. Il y a de ces moments où le journaliste est particulièrement heureux de ne pas être à la place de l'interviewé. Ce soir, par exemple. Pendant que Charles me raconte comment la bouffe vietnamienne rassemble un pays déchiré par des décennies de guerres et d'exils, j'ai l'occasion de m'empiffrer de tout ce que la brigade de Lê Thuy Tâm, la propriétaire du resto montréalais T'ami, a préparé en cuisine. (Et c'est rudement bon.) Charles Nguyen est l'un des fondateurs de Chợ Đêm, le « marché de nuit vietnamien » qui se tiendra au bassin Peel du Vieux-Port de Montréal à partir de jeudi. L'évènement permet de jeter des ponts entre la communauté vietnamienne et sa société d'accueil. Mais Chợ Đêm existe aussi pour combler des fossés qui se creusent depuis quelques années entre les membres de cette communauté. Fossés générationnels, fossés culturels, fossés historiques. D'ailleurs, le choix du resto où Charles Nguyen nous a conviés ne s'est pas fait au hasard. T'ami est l'un des rares restos vietnamiens montréalais qui offre une cuisine des trois grandes régions du Viêtnam. Comme les réfugiés qui ont débarqué au Québec dans les années 1970 et 1980 provenaient surtout du Sud, c'est cette gastronomie qui est la plus connue au Québec. Ces dernières années, le port d'origine des nouveaux arrivants s'est diversifié, ajoutant de nouvelles saveurs au menu. Comme les « bánh tôm », ces beignets de crevettes frits typiques de Hanoï, la capitale, dans le nord du pays. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Le « bánh tôm », des beignets de crevettes frits typiques de Hanoï, la capitale, dans le nord du pays (Ça y est, mon carnet est déjà taché de gras.) La cuisine du Nord se concentre sur les ingrédients principaux des plats, dit Charles Nguyen. On y mange aussi des phở, cette soupe tonkinoise dont le nom se prononce « feu », parce qu'elle serait une réinterprétation du « pot-au-feu » français. « Mais au Nord, le phở goûte le bouillon du bœuf. Alors qu'au Sud, là où l'agriculture est plus florissante, on y met plein de légumes, d'herbes et d'aromates. » La région du centre, elle, est plus aride. « Il y a moins d'agriculture. La cuisine y est plus bourrative, plus piquante, plus fermentée », dit-il en servant des bols de bún bò, une soupe de nouilles au bœuf épicé comme on la sert à Hué. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Une « bún bò », une soupe de nouilles au bœuf épicé comme on la sert à Hué (Je « slurpe » goulûment mes nouilles, et des « splouches » de bouillon maculent mon carnet. Oli, qui a posé sa caméra, s'attaque au plat de bánh xèo, une crêpe de porc et crevettes du Sud qu'on découpe au ciseau avant d'en déposer les morceaux sur la laitue et de tremper dans le nuoc-mâm.) Les Vietnamiens ne sont pas très démonstratifs, dit Charles Nguyen. L'affection d'un parent pour son enfant s'exprime par la nourriture. « Chez les Vietnamiens, il était rare que nos parents nous donnent des câlins. On nous disait plutôt : 'As-tu faim ? Je vais te préparer quelque chose !', s'esclaffe-t-il. Alors, manger quelque chose que quelqu'un a préparé pour toi, c'est significatif. » PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Charles Nguyen, l'un des fondateurs de l'évènement Chợ Đêm Ces Vietnamiens de deuxième génération, qui ont peu ou pas connu le Viêtnam, ont grandi avec une éducation traditionnelle dans une société d'accueil beaucoup moins stricte. « On parle beaucoup des réfugiés et de ce qu'ils ont vécu, dit Charles Nguyen. Mais on parle très rarement de ce que j'appelle la 'génération déconnectée'. Une génération qui veut faire plaisir à ses parents, mais qui veut porter cette culture, ses traditions et ses valeurs à sa manière. » Cette génération est celle de Charles Nguyen, né en France de parents réfugiés vietnamiens qui ont ensuite immigré au Québec. « Mon père était ingénieur, il a travaillé à la Baie-James. Ma mère, elle, a dû refaire trois fois ses études en pharmacie : au Viêtnam, puis en France, et finalement au Québec, parce qu'on ne reconnaissait pas les équivalences. » (À ce moment, je lève les yeux de mon énième rouleau de laitue-menthe-coriandre en préparation. J'essayais d'imaginer ce que ça pouvait représenter de refaire ses études en pharmacie pour la troisième fois, en élevant seule un petit garçon, pendant que le mari construisait des barrages dans ce pays du bout du monde…) « Les réfugiés, les boat people, ont vécu des choses terribles en fuyant le Viêtnam », rappelle Charles. Lors des célébrations du Têt, le Nouvel An vietnamien, les drapeaux de l'ancien Viêtnam du Sud flottent toujours lors des rassemblements organisés par la diaspora au Québec. On n'y voit pas de drapeau officiel du Viêtnam – rouge avec l'étoile jaune –, soit l'ancien drapeau du Viêtnam du Nord qui a été adopté après la victoire communiste en 1976. « Ce drapeau du Sud, c'est un symbole de ce qui est arrivé. Les réfugiés ne veulent pas que l'histoire soit effacée. » Ainsi, les plus âgés reprochent parfois aux plus jeunes de ne pas s'intéresser suffisamment à leur histoire. À Chợ Đêm, par exemple, « il n'y a pas de drapeau », dit Charles Nguyen. « Pas de nouveau drapeau, pas de vieux drapeau, aucun drapeau. » Ce qui ne plaît pas à tous. Mais les organisateurs veulent aussi que l'évènement participe à réconcilier les différentes vagues d'immigration. « Ceux qui sont arrivés récemment du Viêtnam et qui n'ont pas connu la guerre, ce ne sont pas tous des communistes ! Alors, pourquoi créer des divisions au lieu de bâtir des ponts et d'enrichir notre culture avec cette diversité ? » (Allez, hop !, un autre rouleau de bún đậu mắm tôm, un plat du Nord avec des pâtés de viande et riz gluant vert. Je grimace, la sauce aux crevettes fermentées est très salée.) PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Le « bún đậu mắm tôm », un plat du Nord avec du tofu, des pâtés de viande et du riz gluant vert Pas de drapeaux au Chợ Đêm, donc. Mais des ateliers, des conférences, des spectacles, de la musique et beaucoup, beaucoup de bouffe. La culture se vit autant à travers ses traditions que ses réinterprétations, dit Charles Nguyen. « La colle entre les deux, c'est l'émotion qu'on communique chaque jour. Comme quand on cuisine et qu'on mange ensemble. » Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


La Presse
3 hours ago
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Connaissez-vous vos saint(e)s ?
Le Québec compte plus de 500 municipalités avec des noms de saints ou saintes. Mais qui se souvient des personnages qui ont inspiré ces toponymes ? Dans cette série estivale, La Presse va sur les traces de cet héritage catholique. Malgré les défis causés par la « dévalorisation », Sainte-Euphémie attire de nouveaux résidants en quête de tranquillité. Sainte-Euphémie-sur-Rivière-du-Sud n'est pas le village le plus passant. Située un peu à l'écart, entre les routes 283 et 281, cette petite municipalité de la MRC de Montmagny brille par son calme et sa tranquillité. Le jour de notre visite, on n'a croisé que deux personnes dans la rue, ainsi qu'un type sur un balcon avec son chien. La région immédiate compte peu d'industries et de moins en moins d'agriculture ou de foresterie. Quant au dépanneur local, il a fermé ses portes. Idem pour le poste à essence. « On est dévalorisés », confie l'adjoint au maire, Styves Laprise, un ancien militaire qui est revenu vivre sur les lieux de son enfance. « Quand j'étais jeune, c'était plus dynamique. On avait même trois clubs de hockey. » Signe des temps : l'église a été désacralisée et rebaptisée L'Héritage, un grand pas sur le plan symbolique. « C'est un dossier émotif, complexe et dispendieux », souligne M. Laprise. Il nous explique que les avis sont très « partagés » en ce qui concerne l'avenir du bâtiment. Certains voudraient le mettre à terre, d'autres le conserver. Mais il faut de l'argent pour l'entretien, et sa valeur patrimoniale n'est pas suffisante pour justifier des subventions. PHOTO LILIA MESTRE, COLLABORATION SPÉCIALE L'église de Sainte-Euphémie, qui a été désacralisée et rebaptisée L'Héritage La bonne nouvelle, c'est que l'endroit sert toujours : une fois par mois, la municipalité organise à L'Héritage des 5 à 7 pour réunir le monde et renforcer la vie sociale. À droite de l'entrée, on a d'ailleurs installé un bar pour ces rencontres informelles, ce qui, on en convient, est un peu bizarre au premier coup d'œil. Un peu de vin de messe avec votre bière ? Malgré ces défis, Sainte-Euphémie demeure un endroit charmant et paisible. C'est sans doute pourquoi la municipalité grossit au lieu de rapetisser. En un an, la population serait passée de 307 à 387 personnes. « Pas énorme, mais beaucoup pour nous », lance M. Laprise. PHOTO LILIA MESTRE, COLLABORATION SPÉCIALE Styves Laprise, adjoint au maire de Sainte-Euphémie Selon le maire adjoint, ces nouveaux résidants viennent d'aussi loin que Québec, Montréal et même la France. Certains ont acheté un lopin de terre, beaucoup profitent des avantages du télétravail. La plupart ont une chose en commun : « Ils sont venus pour la tranquillité », note M. Laprise. Tout le défi est de les intégrer au tissu social et à la réalité de la vie en région. D'ailleurs, c'est aussi pour cette raison qu'on a organisé ces 5 à 7 dans l'ancienne église. Exercice louable s'il en est, mais pas 100 % efficace, aux dires de Jean-Claude Giroux, 81 ans, secrétaire-trésorier de la fabrique. « Ça en fait sortir quelques-uns… », lance-t-il, évitant de terminer sa phrase. Qu'importe ces petits bémols, Sainte-Euphémie vit un discret second souffle. À preuve : on a même sondé les citoyens pour savoir s'ils voulaient d'un nouveau dépanneur. Au moment où ces lignes étaient écrites, le résultat n'était pas encore connu. Miracle dans le tombeau La paroisse de Sainte-Euphémie aurait été fondée officiellement en 1907. Son nom viendrait d'une certaine Euphémie Bernier, qui était rien de moins que la maman du premier curé en résidence, Joseph-Westlan Proulx ! Pour ce qui est d'Euphémie, la sainte, il faut qu'on vous raconte. Parce qu'ici, c'est du sérieux. IMAGE TIRÉE DE WIKIPÉDIA Sainte Euphémie de Chalcédoine Selon Wikipédia, sainte Euphémie de Chalcédoine est ce qu'on appelle une « mégalomartyre ». Les experts interrogés par La Presse ont avoué ne pas connaître ce terme, mais conviennent qu'il traduit bien l'importance du personnage. Cela veut dire qu'elle est significative. En gros, elle est dans le top 40 ! Robin Jensen, professeure de théologie à l'Université de Notre Dame Qu'a-t-elle donc fait pour figurer dans ce palmarès ? Eh bien, cela se passe en deux temps. D'abord sa mort vers 305, sous le règne de l'empereur Dioclétien. Ensuite, son miracle, survenu en 451. Condamnée pour ses croyances religieuses, Euphémie est livrée aux bêtes sauvages après avoir été torturée. Mais surprise : celles-ci s'adoucissent et commencent à lécher ses plaies. Par la suite, les versions diffèrent. La pauvre jeune femme sera soit transpercée d'une lance, soit décapitée, soit mordue par un ours, ce qui l'achèvera. Et voilà qu'Euphémie refait parler d'elle 146 ans plus tard, lors du quatrième concile œcuménique qui a lieu dans sa ville natale de Chalcédoine (aujourd'hui un quartier d'Istanbul). Il faut savoir que cette importante assemblée a lieu dans la basilique où se trouve son tombeau. Plusieurs questions théologiques sont à l'ordre du jour, dont celle de la double nature du Christ (100 % Dieu ou Dieu et homme tout à la fois ?). Faute d'un consensus sur ce sujet crucial, on demande à Dieu de trancher. Les deux camps déposent dans le tombeau de sainte Euphémie des rouleaux contenant leur profession de foi. Après huit jours de prière, quand on rouvre le tombeau, la thèse « hérétique » (100 % Dieu) se trouve dans la poussière aux pieds de la sainte, tandis que la thèse « orthodoxe » (à la fois homme et Dieu) repose en brillant sur sa poitrine, prête à entrer dans son cœur. La réponse est assez claire. D'avoir aidé le concile à choisir un dogme qui est fondamental jusqu'à aujourd'hui pour l'Église catholique et pour les Églises chrétiennes, c'est ce qui la rend tout à fait importante. Sébastien Doane, professeur d'études bibliques à l'Université Laval Selon la légende, un séisme de grande magnitude frappa Chalcédoine au moment de la mort d'Euphémie, ce qui en fait aujourd'hui la sainte protectrice des tremblements de terre. Les reliques de celle qui est plus volontiers associée au dogme orthodoxe que catholique se trouveraient aujourd'hui principalement à l'église qui porte son nom à Rovinj, en Croatie. Mais d'autres petits bouts seraient conservés à l'église Saint-Georges du Patriarcat à Constantinople et à Ravenne, en Italie. Contrairement à l'église de Sainte-Euphémie-sur-Rivière-du-Sud, il n'y a pas de bar en entrant à droite.