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« Je n'ai jamais désobéi aux ordres » : récit de la confrontation tendue entre le préparateur physique et le manager des U18 après la disparition de Medhi Narjissi

« Je n'ai jamais désobéi aux ordres » : récit de la confrontation tendue entre le préparateur physique et le manager des U18 après la disparition de Medhi Narjissi

L'Équipe6 days ago
Le 24 juin, une confrontation extrêmement tendue a eu lieu devant le juge d'instruction entre Robin Ladauge, le préparateur physique, et Stéphane Cambos, le manager de l'équipe de France U18.
Le premier, Robin Ladauge, est l'homme qui a pris l'initiative de la séance de récupération qui a tourné au drame sur Dias Beach, le 7 août 2024. Le préparateur physique de 47 ans a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour homicide involontaire, le 16 mai dernier, par le juge d'instruction chargé de l'affaire. Le second, Stéphane Cambos, était le manager de l'équipe de France U18 partie en stage en Afrique du Sud. gé de 54 ans, il a été mis en examen, sans contrôle judiciaire, le 2 juin dernier, pour les mêmes motifs. Depuis bientôt un an, les deux hommes s'opposent fermement sur les faits qui ont précédé la disparition de Medhi Narjissi, emporté par la mer à l'âge de 17 ans.
Ladauge affirme que cette séance a été validée collectivement par le staff et notamment par Cambos, le responsable de la délégation française en Afrique du Sud. Celui-ci affirme, au contraire, qu'il s'était opposé à plusieurs reprises à cette idée. Dans ses différentes auditions, Cambos charge Ladauge et insiste sur son insubordination.
La FFR accable l'encadrement de l'équipe de France U18
Les deux hommes - les seuls, pour l'instant, à avoir été mis en examen dans ce dossier -, se sont retrouvés dans le bureau du juge d'instruction, le 24 juin, à Agen, pour une confrontation. « L'idée est de moi, oui, mais l'initiative a été expliquée en réunion avec le staff trois jours avant mais aussi la veille au soir. Moi, je considère qu'elle a été validée », réaffirme ainsi Ladauge dès le début de la confrontation.
Frédéric Plachesi, l'organisateur du séjour en Afrique du Sud - qui a changé de version au fil des mois devant les enquêteurs - a finalement déclaré sur procès-verbal avoir émis des réserves concernant cette idée eu égard à la dangerosité du site. Selon Ladauge, c'est faux : « Je suis formel. S'il avait émis une réserve, j'aurais abandonné l'idée. » Dans le bureau du juge, Cambos le contredit immédiatement : « Plachesi a déconseillé de donner suite à ce projet. »
Coup d'épaule ou plaquage « amical » ?
Le juge d'instruction bouscule alors un peu Cambos. Dans leurs dépositions, aucun joueur ou membre du staff ne rapporte l'avoir entendu dire qu'il était hors de question que cette séance se tienne. « Pourquoi ? », demande le juge. « Pourtant, ce sont bien les termes que j'ai utilisés. J'ai dit : "il est hors de question de prendre le moindre risque "lorsque Robin (Ladauge) a évoqué ce projet. Pour moi, il s'agissait d'une fin de non-recevoir ferme et définitive. » « Jamais il ne m'a exprimé son désaccord », reprend alors Ladauge.
C'est un dialogue de sourds. L'un des deux hommes ne dit pas la vérité. Ils sont en désaccord sur à peu près tout. « Je n'avais pas d'affaires pour aller me baigner, comme beaucoup, car ce n'était pas prévu. Je pense que la plupart étaient en caleçon. En tout cas, c'était mon cas », dit Cambos. « Moi, j'ai gardé l'image de lui arrivant vers moi avec un short de bain rouge et gris lui arrivant presque jusqu'aux genoux », lui oppose Ladauge. « J'étais en caleçon noir, c'est triste d'entendre ça », s'insurge Cambos.
La disparition de Medhi Narjissi : un drame qui interroge
La séance dans l'eau, qui s'est rapidement transformée en jeu pour les enfants, avait débuté en l'absence de Cambos. Lorsque ce dernier est arrivé sur la plage, il affirme avoir marqué sa désapprobation et sa colère. « Je suis arrivé sur la plage avec un sentiment de trahison. J'ai d'abord cherché à obtenir des explications auprès d'Axel Dupont (préparateur physique et analyste performance). Elles ne m'ont pas convaincu. Comme je n'avais pas d'affaires, je me suis mis en caleçon et je suis allé directement vers Robin Ladauge. Je lui ai mis un coup d'épaule dans le dos qui l'a fait chuter dans l'eau. »
Ladauge confirme le geste. Pas l'intention : « Je me suis fait mal et ça m'a agacé. Je me suis relevé et il rigolait, j'ai donc pris ça pour un plaquage amical. Mais je tiens à préciser qu'avec Axel, on avait déjà décidé de mettre un terme à la baignade après avoir accordé cinq minutes supplémentaires aux joueurs à leur demande. » Là encore, les deux hommes se contredisent. « À la suite de mon geste, il a mis fin à la session », réplique Cambos.
« Stéphane (Cambos) est arrivé au milieu de la session et non à la fin. Le fait qu'il n'intervienne pas m'a conforté dans l'idée que cette session n'allait pas contre son opinion »
Robin Ladauge, préparateur physique des U18
La confrontation du 24 juin n'aura permis aucun rapprochement sur la version des deux hommes. Bien au contraire. « J'ai vingt-cinq ans de management et jamais un préparateur physique n'est allé à ce point à l'encontre de mes consignes en matière de sécurité », lâchera Cambos pour finir. « Depuis vingt-cinq ans de préparation physique, je n'ai jamais désobéi aux ordres ou aux consignes d'un manager. Je suis un soldat », répondra Ladauge.
Avant de poursuivre : « La session de récupération n'a présenté aucun risque pour tous ceux qui sont restés dans le périmètre que nous avions délimité. Stéphane (Cambos) est arrivé au milieu de la session et non à la fin. Le fait qu'il n'intervienne pas m'a conforté dans l'idée que cette session n'allait pas contre son opinion. » « Quel est le préparateur physique qui décide seul d'autoriser les jeunes à aller dans l'eau ? », lancera Cambos. « Quel manager ayant détecté autant de risques potentiellement dangereux n'intervient pas par écrit sur le groupe Whatsapp du staff ou ne somme pas tous les joueurs de sortir de l'eau quand il arrive sur la plage ? », répliquera Ladauge.
Contactés par SMS, Cambos et Ladauge n'ont pas souhaité s'exprimer. Les deux hommes sont présumés innocents. L'avocat de Cambos a déposé une requête en nullité aux fins d'annulation de la mise en examen de son client. Serge Rey ayant fait valoir ses droits à la retraite, un changement de juge d'instruction aura lieu cet été. L'information judiciaire est toujours en cours.
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Le Parisien

time17 minutes ago

  • Le Parisien

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À onze jours de la reprise de la Ligue 1 à Angers, le Paris FC a joué pour la première fois en préparation devant du public en région parisienne. Forcément, son match contre l'UNFP (joueurs pros au chômage), disputé dans les installations bucoliques du stade Marcel-Bec de Meudon, a attiré de nombreux curieux. Les supporters bien sûr, mais aussi beaucoup d'agents. Autour de la main courante, Marco Neppe était aussi présent après avoir passé la journée avec Francois Ferracci (directeur sportif) et Quentin Rauzier (directeur sportif adjoint). Depuis quelques jours, cet ancien directeur technique du Bayern Munich est missionné par Red Bull pour venir les épauler sur le recrutement qui devrait s'accélérer d'ici la fin de semaine. La signature d'Amadou Haïdara, le milieu du RB Leipzig est attendue très rapidement. En revanche, la piste d'Hamari Traoré, qui était pourtant très proche de s'engager il y a encore quelques jours, s'est bien refroidie. D'autres profils sont désormais étudiés sur le poste de latéral droit. Mais alors que le premier match de Ligue 1 va vite arriver, il y a donc de fortes chances pour que l'équipe qui sera alignée à Angers ressemble fortement à celle qui est montée au mois de mai. À voir aussi Cette avant-dernière rencontre de préparation contre l'UNFP avant d'aller à Nantes samedi, servait surtout à rééquilibrer les temps de jeu au sein de l'effectif parisien. Le staff avait laissé au repos 10 joueurs : Nkambadio, Mbow, Kolo, Chergui, Sangui, Camara, Doucet, Kebbal, Simon et Hamel. Si Vincent Marchetti (adducteurs) est toujours arrêté, Maxime Lopez (qui a disputé son 1er match de préparation), Lamine Gueye et Mathieu Cafaro (blessé lors du match de la montée le 2 mai à Martigues) ont joué 45 minutes. Cafaro s'est distingué en inscrivant le 2e but du PFC d'une belle reprise de volée dans ce match au score anecdotique (2-2, 1er but de Yoan Koré). ⚔️ Accrochés, mais jamais résignés. L'UNFP FC a livré une prestation solide ce soir face au Paris FC, accrochant le nul (2-2) au terme d'un match engagé. 🔥 Jeffrey Quarshie s'est illustré avec un doublé décisif (42', 87') pour permettre au groupe de revenir deux fois au score… — UNFP (@UNFP) August 6, 2025 Du bon et du moins bon pour Otavio Le Brésilien Otavio a, lui, disputé 70 minutes. Pour faciliter son intégration, le club a fait appel à une interprète qui lui traduit en portugais les consignes du staff. L'ancien défenseur central de Porto a montré des choses intéressantes, malgré quelques excès de facilité parfois. Si le jeune Khamil El Kit a encore réalisé une bonne prestation au milieu, certains n'ont pas forcément marqué des points si l'on en croit Stéphane Gilli… « Chacun avait des objectifs différents, des joueurs revenaient de blessures de longue durée ou moins longue mais il fallait qu'ils retrouvent du rythme, explique Stéphane Gilli. Je ne vais pas faire de bilan individuel. Je ne vais pas faire de langue de bois, j'ai aussi eu des confirmations moins bonnes sur certains. Je voulais voir des intentions, des compétiteurs. J'attendais un peu plus sur certains postes. Le haut niveau, ça demande autre chose, de l'engagement, de l'envie… Contre Nantes, ça sera autre chose, sûrement l'équipe qui débutera à 90 % contre Angers. »

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time17 minutes ago

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Premier coach français formé dans l'hexagone à diriger une franchise WNBA, l'ancien sélectionneur de la Belgique Rachid Meziane aspire à transformer les mentalités américaines en restant viscéralement attaché à ses valeurs européennes. Lorsqu'il rappelle, Rachid Meziane ne dit pas s'il file à l'entraînement, ou s'il en revient. Mais le trajet, qu'il le mène à Uncasville - où siège la franchise WNBA du Connecticut Sun qu'il dirige depuis le début de saison - ou à sa résidence tout confort (et services) nichée au bord de l'Atlantique, permet au technicien de remonter le fil de ces premiers mois à arpenter le basket féminin américain. Les résultats de son équipe, dernière de la saison régulière (5 victoires en 28 matches), ne l'ont dévié de l'objectif qu'il s'est fixé : « européaniser » la meilleure ligue du monde. 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On a réussi à réduire les écarts au fur et à mesure, en nous rapprochant plus de la victoire » Rachid Meziane Malgré votre contrat de quatre ans, n'avez-vous pas eu peur pour votre poste lorsque Connecticut a longtemps enchaîné les défaites (10 de suite entre début juin et début juillet) ?Je n'ai jamais douté car on a toujours progressé. On a réussi à réduire les écarts au fur et à mesure, en nous rapprochant plus de la victoire. Si nous n'avions pas réussi à le faire, le groupe aurait implosé ! Ce qui n'est pas arrivé, on a évité la crise. Mais j'ai bien conscience que je suis dans un milieu où le résultat importe beaucoup et non pas dans le monde des Bisounours. Vos dirigeants ne vous ont jamais fait part de leurs éventuels doutes ?J'ai une présidente (Jennifer Rizzotti) qui est une ancienne joueuse WNBA (deux fois championne avec les Houston Comets en 1999 et 2000) et ancienne coach. Elle est très lucide sur ce qu'il faut attendre de cette première année de transition. Elle ne m'a pas tenu un discours du genre "tu as le PSG entre les mains, tu dois gagner immédiatement " (il rit). Je sais que je suis venu en bâtisseur. Y a-t-il eu un effet de surprise de votre côté, quant au type basket pratiqué ?Tout est décuplé en WNBA, et surtout le nombre de matches. À l'heure du All-Star Game ici (mi-juillet), j'avais coaché l'équivalent d'une saison régulière de Boulangère Wonderligue. Le basket en lui-même n'est pas si différent. C'est surtout la dimension physique des équipes qui est plus importante. Le sens du détail l'est aussi. Est-ce aussi ce qui pourrait expliquer que le jeu que vous proposez, très européen, a eu tant de mal à éclore chez le Sun ?Bien entendu. J'ai persisté. Je persiste encore. Je cherche à mettre en place une culture du collectif, et une culture tactique du jeu. Au départ, je me suis heurté à un mur. Un refus d'obstacle ?On a commencé par me dire "on n'a pas l'habitude de jouer comme ça ici ". Je pense que j'ai réussi à les convaincre qu'un style de jeu "à l'européenne "pouvait être une plus value pour nous avec des principes forts : circulation du ballon, scoring partagé, et implication défensive pour tout le monde. Vous n'avez pas imaginé changer votre méthode ?Absolument pas. J'ambitionne d'imposer aux États-Unis cette autre façon de jouer. Il n'y a pas un entraînement où je ne martèle pas cette notion de "l'équipe d'abord, et ensemble ". « Nos jeunes Françaises sont prêtes à jouer et à assumer des responsabilités. Le fait qu'elles aient côtoyé les plus hauts niveaux professionnels en Europe plus tôt que leurs concurrentes NCAA leur permet d'avoir tous les outils pour s'imposer ici » Puisque vous les côtoyez de près, ou les entraînez (avec Leïla Lacan, Bria Hartley et Migna Touré), que pensez-vous de l'impact des joueuses françaises en WNBA ?Mettons Gabby Williams à part, car elle est dans une dimension supérieure aujourd'hui. Nos jeunes Françaises sont prêtes à jouer et à assumer des responsabilités. Le fait qu'elles aient côtoyé les plus hauts niveaux professionnels en Europe plus tôt que leurs concurrentes NCAA leur permet d'avoir tous les outils pour s'imposer ici. Certaines ont disputé l'Eurobasket avec les Bleues : avez-vous été surpris du résultat de la France (4e) ?Je les voyais aller au bout. La France en avait vraiment les moyens. J'étais un peu déçu pour les filles. La France, sur le papier, c'était l'or après lequel elle court depuis si longtemps... Et pourtant c'est la Belgique qui vient d'en remporter deux de suite. « J'ai repoussé quelques possibilités d'équipes nationales, mais la France est et restera spéciale » Un deuxième sacre qui, après le premier que vous aviez obtenu en 2023, vous a mis du baume au coeur ?Ce premier titre, c'était plus qu'un accomplissement sportif, ça a créé des liens si forts entre joueuses et staff. Je suis par exemple allé dîner avec Emma Meesseman lorsque New York est venu ici la semaine dernière. J'étais évidemment heureux de les voir triompher à nouveau et j'aurais aimé gagner ce deuxième titre avec elles. Même si avec la Fédération belge nous avons essayé de trouver les solutions pour que je reste, mon choix de partir pour la WNBA - et le calendrier de la compétition - rendait la double fonction impossible. Un retour au basket de sélection est-il d'actualité ? Pourriez-vous être intéressé par un retour en équipe de France, a minima dans un rôle d'assistant que vous occupiez du temps de Valérie Garnier (2013-2021) ?Je suis toujours intéressé quand il s'agit d'être connecté au basket de très haut niveau. Selon le rôle et si l'opportunité se présentait, sachant que les prochains événements (Mondial 2026 et JO 2028) se dérouleront avec les Américaines et donc pendant une trêve WNBA, ce serait difficile de dire non. 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timean hour ago

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Mercato : intéressé par Edon Zhegrova, l'OM discute aussi pour Amine Adli, l'ailier de Leverkusen

Edon Zhegrova n'est pas le seul ailier pisté par l'OM. Le club olympien étudie également la possibilité de faire venir Amine Adli. Et si, finalement, ce n'était que partie remise ? Et si l'histoire entre Amine Adli (25 ans) et l'Olympique de Marseille allait finalement commencer, quatre ans après des contacts avancés, lorsqu'il était le meilleur joueur de Ligue 2 avec Toulouse ? Après quatre saisons à Leverkusen, Adli n'a pas caché qu'il ne dirait pas non à un nouveau projet. « Le Bayer est un club exceptionnel, nous disait-il, le 4 juillet dernier. Mais après quatre ans et autant d'émotions, je pense que c'est normal de se poser des questions sur son avenir. Savoir ce que j'ai envie de faire. Est-ce que je dois partir ou pas, découvrir autre chose ? C'est légitime de se poser ces questions, d'autant plus qu'on démarre un nouveau cycle. Ce qui compte pour moi, ce sera mon utilisation sur le terrain. J'ai envie de rejouer à mon poste, que ce soit sur le côté droit ou en tant que deuxième attaquant. Avoir de la liberté, des responsabilités, du rythme, sentir la confiance... » Toujours attentifs aux opportunités sur le marché, et à la recherche d'un élément offensif supplémentaire, les dirigeants phocéens ont débuté des discussions pour connaître la faisabilité d'un transfert de l'international marocain (15 sélections, 1 but). Medhi Benatia, le directeur du football de l'OM, connaît bien Adli et son entourage. Alors que le binational avait l'embarras du choix, en début de carrière, sur sa nationalité sportive, il lui a conseillé de rejoindre la sélection marocaine. Pour Edon Zhegrova, Marseille attend de pouvoir régler un problème de joueur extracommunautaire pour avancer plus concrètement. Les discussions avec le LOSC n'existent pas encore, et elles ne sont qu'embryonnaires avec l'ailier.

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