
Un footballeur anglais suspendu trois ans et demi pour avoir parié plus de 6 000 fois
Un multiple récidiviste rattrapé par la patrouille. Mercredi, Ryan Bowman a été suspendu trois ans et demi pour avoir enfreint les règles liées aux paris de la Fédération anglaise de football (FA). L'attaquant de 33 ans a parié 6 397 fois entre le 15 juin 2022 et le 13 septembre 2023, selon la commission indépendante en charge de l'affaire.
L'Anglais a misé 108 fois sur des parties ou des compétitions auxquelles participait Exeter et 243 fois sur des rencontres liées à Shrewsbury, lorsqu'il évoluait pour ces deux équipes de Quatrième et Troisième Divisions anglaises. Les enquêteurs ont évoqué un « cas très grave », en particulier en raison de l'utilisation intensive par Bowman de comptes détenus par d'autres personnes. Moyen pour l'ancien joueur de Motherwell (D1 écossaise) « de dissimuler son importante activité de paris sur le football, dont il savait qu'elle était contraire aux règles », relaie le Guardian.
Un pari alors qu'il était sur le banc
Le rapport indique qu'il avait parié 5 livres sur un match de Shrewsbury alors qu'il était sur le banc, avant d'entrer en jeu. Tenus au courant qu'une enquête ciblait Bowman, les dirigeants du club de Cheltenham, avec qui l'attaquant évoluait en League Two (D4) la saison passée, « ont soutenu Ryan dans ce qui a été une période difficile pour lui ».

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La plupart de mes causeries d'avant-match sont courtes, moins de 5 minutes. Je préfère apporter des éléments petit à petit, tout au long de la semaine. Et il y a une causerie motivationnelle, juste avant d'entrer sur le terrain. Quelques secondes, seulement. L'ambiance dans l'équipe et autour de l'équipe a changé ces derniers mois. Quel a été votre rôle sur ce point ?En octobre, j'ai présenté notre projet de vie aux joueuses. Un des points les plus importants, c'était de refaire des petits pas, notamment envers les médias, les supporters. Avoir le sourire, être accessible, montrer qu'elles ne sont pas des divas : ce sont des joueuses, des femmes, des filles, des mamans. Elles sont comme tout le monde. Il faut donner une image positive du foot féminin. Elles doivent avoir envie de partager des choses. « Chez les filles, les dommages collatéraux peuvent être beaucoup plus importants. Il existe plus de solidarité et d'émotions. On peut vite perdre une partie du groupe » Laurent Bonadei Existe-t-il un management différent selon le genre ?Il faut adapter sa façon de s'exprimer car les émotions sont différentes. Quand on prend une décision concernant un garçon, il va mal le vivre, et son meilleur ami aussi. Mais pas le reste, et certains seront même contents. Chez les filles, les dommages collatéraux peuvent être beaucoup plus importants. Il existe plus de solidarité et d'émotions. On peut vite perdre une partie du groupe. Je savais qu'en ne prenant pas Wendie (Renard), Eugénie (Le Sommer) ou Kenza (Dali), il fallait vite aborder l'après-décision. Du coup, lors du rassemblement à Nancy, fin mai, j'ai pris beaucoup de temps pour détailler le processus de ma décision en groupe, mais aussi de manière individuelle. Elles devaient pouvoir m'exprimer leur surprise, leur colère, leur tristesse. J'ai pris le temps car il peut y avoir un effet buvard avec les filles. Sur le négatif... comme sur le positif, d'ailleurs. Marie-Antoinette Katoto a dit un jour que vous parliez qu'elle dit est très juste et elle n'est pas la seule. J'aime bien expliquer les choses, alors que j'étais très timide et pas bavard à l'école. Je fais des efforts sur moi-même pour être plus synthétique. Récemment, j'ai fait une causerie hyper courte. Les filles étaient choquées. Je leur ai dit que je travaillais aussi mes points faibles. Elles ont bien rigolé. » À lire aussi Quel manager Bonadei est-il devenu ? Quelles différences entre le foot de ville et de campagne ? Textor bientôt évincé d'Eagle ? Comment les joueurs vivent-ils les incertitudes de l'été ?


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