
De longs bouchons au Gothard pour le départ en vacances
De longs embouteillages sont signalés devant le tunnel du Gothard (image d'archive).
IMAGO/Björn Trotzki
Pour filer sur la route des vacances , il vous faudra prendre votre mal en patience. Le Touring Club Suisse (TCS) annonçait ce samedi, aux alentours de 5h du matin déjà, une file de voitures longue de dix kilomètres entre Erstfeld (UR) et Göschenen (UR), avant l'entrée nord du tunnel du Gothard. Pour une attente estimée à 1 h 10.
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Une attente revue à la hausse, plus tard dans la matinée. Selon les dernières informations postées par le TCS sur son compte X, la file de voitures est désormais longue de 11 kilomètres, pour une attente estimée à 1 h 50.
Comme itinéraire alternatif, le TCS recommande d'emprunter l'autoroute A13 et le tunnel du Grand-Saint-Bernard.
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24 Heures
4 hours ago
- 24 Heures
Grâce au recyclage, le sac-poubelle suisse va-t-il bientôt disparaître?
Les ménages suisses devront désormais aussi trier les emballages plastique. La Suisse va-t-elle vers le modèle allemand, avec un conteneur par type de déchet? Publié aujourd'hui à 19h06 Une grande partie des déchets contenus dans les sacs de déchets ménagers en Suisse pourraient être triés autrement. Patrick Vögeli (graphique), Urs Jaudas (photo)/Tamedia En bref: L'annonce a fait grand bruit en Suisse: Coop ne reprendra plus gratuitement les bouteilles en PE, comme celles de shampooing ou de lessive. Cette nouvelle règle s'appliquera dans tous les magasins, où le détaillant introduira le sac de collecte RecyBag , destiné à recueillir ces bouteilles en plastique. Actuellement, environ 80% du plastique en Suisse est incinéré avec les ordures ménagères. La nouvelle ordonnance sur les emballages, en cours de consultation, fixe cependant un objectif minimal de recyclage de 55% des déchets plastique, conformément à celui de l'Union européenne. Aujourd'hui encore, la plupart des plastiques finissent à la poubelle. Le nouveau RecyBag devrait changer la donne. Rahel Zuber/Tamedia Comme il reviendra aux fabricants de garantir le respect de ce quota, ceux-ci ont développé le RecyBag, un sac de collecte des plastiques vendu au même prix que les sacs-poubelles ordinaires. Disponible dans le commerce de détail, il peut être déposé directement en magasin ou dans des centres de tri. Cette solution permet aux personnes sans voiture de transporter aisément leurs emballages de légumes et leurs flacons de gel douche, que ce soit en bus ou à vélo. Sans déchets plastique, le sac à ordures rétrécit Une étude de 2022 révèle que les déchets plastique occupent une place importante dans nos sacs à ordures . Les déchets organiques constituent le principal défi: ils représentent un peu plus de 35% du contenu des sacs en Suisse et devraient normalement être compostés. Le plastique arrive en deuxième position, avec 13,4% du contenu. Si l'on retire les biodéchets, le plastique et les 12% de papier qui devraient aussi être triés à part, le volume des sacs à ordures diminuerait fortement. Pourtant, la Suisse a toujours été fière de son sac-poubelle payant. Introduit pour la première fois à Saint-Gall en 1975, ce modèle s'est progressivement imposé à travers le pays. Le principe était simple: plus on produit de déchets, plus on doit acheter de sacs. Le chef du développement durable de Migros, Christopher Rohrer, a fait du sac de collecte des plastiques le principal sac à ordures. Clara Neugebauer/Tamedia Mais tous les déchets ne se valent pas. Christopher Rohrer, responsable du développement durable chez Migros, a presque renoncé au sac à ordures traditionnel. Chez lui, c'est le sac de collecte des plastiques qui trône dans la cuisine, tandis que l'autre est relégué sur le balcon. «La plupart des déchets sont de toute façon des déchets plastique et du compost. Si on trie correctement le reste, il ne reste presque rien à jeter dans le sac-poubelle classique», explique-t-il. En Allemagne, nos voisins ont même créé un terme spécifique pour désigner ces déchets destinés au sac à ordures: « Restmüll» (déchets résiduels). Chaque catégorie de déchets dispose de son propre conteneur. Avec l'introduction du tri séparé des plastiques, la Suisse complète elle aussi son système de gestion des déchets . À Urdorf (ZH), on fait comme en Allemagne L'Allemagne propose toutefois un avantage notable: les conteneurs de plastiques sont ramassés à domicile. En Suisse, dans la grande majorité des communes, chacun doit encore déposer lui-même son sac de collecte des plastiques. L'organisation chargée du RecyBag cite notamment le contrat de concession signé avec la Ville de Zurich, qui stipule expressément que l'espace public ne peut être utilisé pour la collecte du plastique. Mais que se passe-t-il si l'on suit l'exemple du chef du développement durable de Migros, Christophe Rohrer, et que l'on se retrouve finalement avec un sac plein de déchets plastique à la maison au lieu d'un sac à ordures classique? Des poubelles en Allemagne, chaque déchet a sa propre couleur: bientôt une réalité en Suisse aussi? Imago À Urdorf, dans la vallée de la Limmat, la commune s'inspire du modèle allemand pour la collecte: les habitants déposent leurs sacs de plastiques devant leur porte une à deux fois par mois. assure la collecte, mais le prix des sacs ne couvre pas les coûts, ce qui oblige la Commune à subventionner le service. «Nous pensons que la collecte à domicile constitue une incitation importante pour encourager le tri du plastique», explique Rebecca Broekema, responsable de secteur à la Commune. Cette mesure devrait également contribuer à réduire le trafic. Depuis son introduction en 2022, le nombre de sacs de collecte des plastiques éliminés continue d'augmenter. À Urdorf, le système fait ses preuves. Et il est déjà possible d'établir un premier bilan de ses effets: «La quantité de déchets classiques dans les sacs-poubelles diminue.» Traduit de l'allemand par Elisa Andrade. Tri des déchets Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Christopher Gilb écrit en tant que journaliste économique sur la gastronomie, les voyages et le tourisme ainsi que sur le commerce de détail. Il coordonne régulièrement les reportages de la rubrique. Auparavant, il a notamment travaillé pour la «Luzerner Zeitung». Il est lauréat du prix zurichois du journalisme. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
5 hours ago
- 24 Heures
Privé de clients en raison d'un chantier, ce boulanger ne touchera pas un centime
Le commerçant zurichois a subi une grosse baisse d'activité pendant des travaux. Le Tribunal fédéral rejette sa demande de 170'000 francs, créant un précédent. Publié aujourd'hui à 18h03 Ellen et Reto Hausammann, de la boulangerie zurichoise du même nom, n'ont pas réussi à faire accepter leurs revendications par la Cour suprême. PD/DR Un boulanger zurichois ne recevra aucune indemnisation pour les pertes financières subies pendant un chantier près de son commerce, selon un arrêt du Tribunal fédéral (TF). Cette décision pourrait créer un précédent pour d'autres commerçants dans des situations similaires, d'après un article du « Tages-Anzeiger ». Reto Hausammann, plus connu sous le nom de « Zopf-Beck vo Züri », avait intenté une action en justice contre la Ville de Zurich, réclamant 170'000 francs pour compenser une baisse de son chiffre d'affaires. Il attribuait cette perte à un important chantier de rénovation qui s'était déroulé devant sa boulangerie entre mai et décembre 2018. Bruit et poussière Selon le commerçant, les nuisances causées par le bruit, la poussière et les difficultés d'accès auraient fait fuir environ 27'000 clients, entraînant une baisse de chiffre d'affaires atteignant 26,7%. Face à cette situation, il avait déposé une demande d'indemnisation en janvier 2019. La Ville de Zurich a cependant considéré que ce type de perte faisait partie des risques normaux inhérents à une activité commerciale. Après un refus initial et une procédure d'estimation défavorable, le boulanger a porté l'affaire devant le Tribunal administratif cantonal, qui n'a reconnu qu'un impact limité sur trois mois seulement. Pas d'indemnisation possible La plus haute instance judiciaire suisse a confirmé le rejet de la plainte, suivant la jurisprudence fédérale, qui stipule qu'une indemnisation n'est possible que si les nuisances durent plus de six mois, sont intenses et entraînent des pertes de 20 à 30%. Le tribunal a également imposé au boulanger 2000 francs de frais de justice. La Ville de Zurich s'est félicitée de cette décision, affirmant qu'elle confirme que l'intérêt général prime sur les pertes individuelles, tant que les travaux sont légaux et les nuisances jugées supportables. Des cas en Suisse romande En Suisse romande, des situations similaires ont conduit à des initiatives politiques. À Lausanne, un postulat du PLR a demandé la création d'un fonds solidaire pour les commerçants affectés par des chantiers publics. De son côté, la Ville s'est associée à la Société coopérative des commerçants lausannois (SCCL) et à Lausanne Région pour promouvoir les commerces locaux et sensibiliser les habitants de Lausanne à l'importance de les soutenir pendant les travaux. Notamment avec les cartes rechargeables «Enjoy Lausanne», qui offrent un bonus de 10% dans plus de 350 enseignes du chef-lieu vaudois. À Genève, plusieurs partis proposent également un fonds d'indemnisation pour aider les commerces à compenser les pertes liées aux chantiers des Services industriels. Pour sa part, l'avocat du boulanger zurichois a qualifié l'arrêt de «compréhensible mais décevant», regrettant que le Tribunal fédéral n'ait pas saisi l'occasion pour affiner sa jurisprudence sur ce sujet. Il estime que cette décision mettra fin aux espoirs d'autres commerçants et plaide désormais pour une solution politique. Les commerçants face aux chantiers Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
7 hours ago
- 24 Heures
Plus d'une tonne de crevettes suisses à vendre à prix cassé, ça vous intéresse?
L'entreprise a mis fin à son aventure commencée en 2018. Sa production de crustacés élevés localement a été vendue à 32 francs le kilo. Publié aujourd'hui à 16h37 Les crevettes suisses surgelées ont été vendues à 32 francs le kilo. Getty Images Des crevettes suisses vendues à prix cassé. Après la faillite de SwissShrimp à Rheinfelden (AG), 1,2 tonne de crevettes surgelées issues d'une production durable ont été liquidées mercredi à 32 francs le kilo, soit une remise de 60% par rapport au prix normal de 80 francs, selon l' «Aargauer Zeitung» , relayé par « 20 minutes » . Cette vente exceptionnelle fait suite à la faillite de l'entreprise pionnière dans l'élevage de crevettes en Suisse, annoncée en mai dernier. La liquidation s'est déroulée dans l'ancien magasin de SwissShrimp à Rheinfelden, sous la supervision de l'administratrice de la faillite. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. L'opération visait principalement les particuliers, bien que les professionnels de la restauration aient également été conviés, avec possibilité de négocier les prix. Seuls les crustacés étaient mis en vente. Les installations d'élevage n'étaient pas concernées par la liquidation, car elles appartiennent à la société Salines Suisses, qui avait transformé une ancienne halle industrielle pour l'éleveur de crevettes en 2017. SwissShrimp avait démarré ses activités en 2018, se spécialisant dans l'élevage local et durable de crevettes. L'entreprise traversait des difficultés financières depuis 2023 et avait sollicité une aide financière en avril 2024 pour tenter d'éviter la faillite. À cette période, elle se trouvait déjà avec un surplus de 2 tonnes de crustacés. Malgré des tentatives de restructuration et d'augmentation de capital, l'entreprise n'a pas réussi à redresser sa situation, conduisant à sa fermeture définitive. Poissons et crevettes suisses Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.