
Bientôt la fin des restrictions des liquides en cabine
Les scanners CT permettront une analyse tridimensionnelle détaillée des bagages à main, analysant automatiquement les substances.
Getty Images
En bref:
Une nouvelle ère s'annonce pour les voyageurs aériens avec la fin programmée de la restriction des 100 ml de liquides en cabine. Selon une information d' EuroNews, relayée par « 20 Minutes », la Conférence européenne de l'aviation civile a certifié en juin dernier les scanners CT, ouvrant ainsi la voie à un assouplissement substantiel des règles de transport de liquides dans les bagages à main.
Les aéroports équipés de cette technologie, comme ceux de Genève et de Zurich, pourront bientôt permettre aux passagers de transporter jusqu'à deux litres de liquides en cabine, marquant la fin d'une contrainte qui accompagne les voyageurs depuis près de 20 ans. Une mise en œuvre retardée
Cette évolution était initialement prévue pour 2024, mais l'espoir des voyageurs a été temporairement douché lorsqu'une commission de l'Union européenne a identifié des défauts dans certains scanners CT, retardant ainsi la mise en œuvre de l'assouplissement.
La restriction limitant chaque voyageur à dix flacons de 100 ml maximum, conditionnés dans un sac plastique transparent, avait été instaurée en 2006 à la suite d'une tentative d'attentat terroriste impliquant des explosifs liquides. Les scanners CT arrivent
Le changement ne sera pas immédiat ni uniforme à travers l'Europe. Comme l'explique un porte-parole de la Commission européenne, cité par «20 Minutes», la transition se fera «progressivement, en fonction du niveau d'équipement technique de chaque aéroport». Certains aéroports européens ne disposent pas encore de ces scanners ou n'ont pas les ressources nécessaires pour en acquérir.
Les voyageurs devront donc se renseigner avant chaque départ pour éviter les déconvenues, les règles pouvant varier d'un aéroport à l'autre pendant cette période de transition.
Le scanner CT, initialement développé pour le domaine médical, utilise des rayons X pour générer des images tridimensionnelles hautement détaillées. Dans le contexte aéroportuaire, cette technologie permet aux agents de sécurité de faire pivoter et de zoomer sur les images, tandis que l'appareil analyse automatiquement les substances, offrant ainsi un niveau de sécurité équivalent sans les contraintes actuelles.
Au sujet des aéroports de Genève et Zurich Newsletter
«Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters
Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


24 Heures
2 hours ago
- 24 Heures
Rien ne va plus pour les jeux en ligne du Casino de Montreux
Les employés du site géré par le groupe français Barrière sur la Riviera vaudoise, sont licenciés pour le 31 octobre. L'entreprise se tait pour l'instant. Publié aujourd'hui à 18h01 À Montreux, le Casino Barrière dans sa version «physique». Son expérience dans les jeux de casino en ligne a mal tourné. Chantal Dervey En bref: En janvier 2022, Jérôme Colin , directeur général du Casino Barrière de Montreux, inaugurait le site de jeux de casino en ligne Cet été, la plateforme - une des dix actives et autorisées en Suisse - est en péril. Selon nos informations, l'équipe chargée de son fonctionnement a été convoquée à la fin du mois de juillet. Les collaborateurs et collaboratrices ont encaissé la nouvelle de leur licenciement pour le 31 octobre. Environ 30 personnes seraient touchées. Sur le réseau social professionnel LinkedIn, des employés affichent le logo «open to work», en recherche d'emploi. Selon nos informations, certains souhaitent consulter le syndicat Unia. Cette organisation n'est pour l'instant pas officiellement mandatée, mais elle rappelle que, en cas de licenciement collectif (10% de l'effectif pour une société de 100 à 300 personnes), l'employeur doit d'abord procéder à une consultation du personnel. Et l'entreprise doit annoncer le cas à la Direction générale de l'emploi et du marché du travail du Canton, laquelle ne souhaite pas faire de commentaire. Le flou règne sur la situation à Montreux, selon une source interne: «Pour le moment, nous avons nous-mêmes très peu d'infos. Nous attendons des précisions. Nous n'avons pas de retour de la direction et ça risque de prendre un moment. Les RH sont en vacances.» Le silence du Casino Barrière de Montreux Le Casino Barrière de Montreux, qui emploie au total un peu plus de 200 collaborateurs , n'a pas répondu à nos questions malgré nos sollicitations. Jérôme Colin ainsi que le directeur des jeux en ligne sont «en congé». Le siège parisien du groupe Barrière qui, en Suisse, chapeaute aussi les casinos de Courrendlin (Casino du Jura) et de Fribourg, a ignoré nos courriels. Mais la Commission fédérale des maisons de jeu, chargée de la surveillance de la branche, se déclare «au courant de la situation». La nouvelle s'est rapidement répandue. Notamment auprès du groupe Partouche. Le concurrent français de Barrière exploite au bout du Léman le Casino du Lac, à Meyrin, ainsi que le site de jeux en ligne «À ce jour, deux casinos en ligne suisses ont déjà cessé leurs activités – et avec du groupe Barrière, un troisième semble s'y ajouter. Cela démontre la complexité du secteur, même dans un cadre réglementé», déclare Fabrizio Barozzi, directeur général. La dernière fermeture en date est annoncée sur le site de la Commission fédérale des maisons de jeu: «Le 1er août 2025, le Casino de Bâle a cessé son activité en ligne sur Casinos physiques en régression en Suisse En l'absence d'explication du groupe Barrière, l'analyse des résultats permet d'émettre des hypothèses. D'abord, les 21 casinos «physiques» autorisés en Suisse subissent globalement une baisse de l'activité mesurée par le produit brut des jeux (PBJ), soit la différence entre les mises des joueurs et leurs gains. Le Covid a provoqué une forte chute en 2020. La branche n'a ensuite pas atteint le niveau d'avant la pandémie et la tendance est baissière depuis 2022. Selon le site , le Casino Barrière de Montreux n'échappe pas à cette évolution. Son PBJ avoisinait les 75 millions de francs jusqu'en 2018. En 2024, il se situait à 47 millions, en diminution face aux 55 millions de 2023. Le secteur des jeux en ligne est de son côté globalement en progression. Mais pas suffisamment pour compenser la régression de tous les casinos «physiques». Le PBJ de est monté à 7,3 millions en 2024 (2,4 millions en 2022). Ce résultat le classe en avant-dernière position (9e), devant Lugano et derrière la plateforme du Casino de Bâle qui vient de fermer. C'est peu par rapport aux 98 millions affichés par le Casino de Lucerne, numéro un . La seule autre plateforme de jeux de casino en ligne de Suisse romande, exploitée par le Casino du Lac (Partouche) à Meyrin, a atteint les 22 millions, trois fois plus que le résultat montreusien. Grâce à son activité sur le web, le Casino de Meyrin, générant pourtant moins d'argent dans sa version physique que celui Montreux, se place au 5e rang du classement général devant l'établissement de la Riviera vaudoise, huitième. À Genève, Fabrizio Barozzi pavoise: «Notre casino en ligne est rentable et dégage des résultats positifs, ce qui est loin d'être une norme dans le secteur.» Il apporte une explication à ces différences de résultats: «Les trois premiers opérateurs suisses ont eu l'avantage d'entrer tôt sur le marché, parfois même avant la crise du Covid. N'ayant pas bénéficié de cette avance, nous avons dû redoubler d'efforts pour compenser cet écart – ce que nous avons réussi à faire.» Le site genevois a été créé en novembre 2020, avant de Montreux, en janvier 2022. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Les plateformes inaugurées avant la crise du Covid, comme celle de Lucerne en août 2019, semblent donc avoir bénéficié de la désaffection temporaire des casinos physiques provoquée par la pandémie. Mais d'autres établissements devraient se lancer sur le web: «Il faut relever que le Casino de Mendrisio a lancé sa plateforme en ligne le 16 juillet 2025», souligne la Commission fédérale des maisons de jeu. Tout n'est donc pas joué. Versements à l'AVS, exigence de transparence, prévention de l'addiction au jeu : les casinos et les loteries sont encadrés par la loi fédérale sur les jeux d'argent, acceptée par le peuple en 2018 et en vigueur depuis janvier 2019. Seules les maisons de jeu au bénéfice d'une concession d'activité «présentielle» – elles sont 21 actuellement – peuvent lancer une plateforme de casino en ligne (roulette, black-jack, poker, etc.). Onze d'entre elles, dont Montreux et Meyrin en Suisse romande, sont au bénéfice d'une extension de concession pour le web. Dix sites sont actifs: le Casino de Locarno est encore en phase de préparation. La Commission fédérale des maisons de jeu bloque l'accès aux plateformes illégales, souvent étrangères, qui sont listées . Un audit du Contrôle fédéral des finances avait toutefois montré, en 2023, des failles dans cette activité de surveillance des jeux d'argent en Suisse . En savoir davantage sur les jeux en ligne Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Philippe Maspoli est journaliste à la rubrique vaudoise et à la cellule enquêtes et reportages. Il a travaillé dans le journalisme local, a été responsable des rédactions régionales et a suivi les affaires judiciaires. Il se consacre actuellement à tous les sujets qui touchent les gens dans leur vie quotidienne. Plus d'infos @PhilippeMas Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
2 hours ago
- 24 Heures
Le «Lausanne», premier Airbus A350 de Swiss, prend son envol
L'avion a réalisé son premier vol d'essai à Toulouse. Ce modèle est le premier des dix appareils qui moderniseront la flotte long-courrier de la compagnie. Publié aujourd'hui à 17h31 L'appareil, baptisé «Lausanne», a décollé de Toulouse mercredi. Cette livrée spéciale célèbre la diversité suisse. Swiss/DR Swiss a franchi une étape importante dans la modernisation de sa flotte long-courrier avec le premier vol de son nouvel Airbus A350-900. L'appareil, baptisé Lausanne , a décollé de Toulouse le 6 août à 11 h 27 pour effectuer son vol inaugural, selon un communiqué de la compagnie. Ce vol d'essai de plusieurs heures a permis aux spécialistes d'Airbus d'examiner les performances de l'appareil, notamment l'aérodynamique, les commandes, la pressurisation de la cabine, l'avionique, les systèmes électriques et la climatisation. Il s'agit du premier des dix Airbus A350-900 commandés par la compagnie. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Ces derniers seront tous mis en service d'ici à 2031. «Ce nouvel avion long-courrier se distingue par ses performances environnementales, relève le transporteur. Une consommation de carburant réduite d'environ 25%, des émissions de CO₂ inférieures d'environ 25% et des émissions sonores diminuées de près de 50%.» Le choix du nom Lausanne pour ce premier A350 n'est pas anodin, pour Swiss: «Il s'agit de mettre en avant le caractère culturel, innovant et cosmopolite de cette importante ville lémanique, siège du Comité international olympique.» La compagnie souligne également son statut de pôle économique de premier plan et de destination touristique prisée pour sa situation au bord du lac Léman, sa vieille-ville et son offre culturelle. Assemblé à Toulouse L'appareil portant le numéro de série MSN 737 a été assemblé ces derniers mois à Toulouse. Les experts d'Airbus ont procédé à l'assemblage du fuselage, des ailes, des réacteurs et de l'empennage, avant d'appliquer la livrée spéciale Swiss Wanderlust, qui célèbre la diversité suisse. Avant ce premier vol, l'appareil a subi des tests au sol approfondis ces dernières semaines. Les ingénieurs ont vérifié les réacteurs, le comportement de l'avion à différentes vitesses de roulage, les techniques de freinage et de direction. Une interruption de décollage à grande vitesse a également été simulée pour tester les systèmes de sécurité centraux comme le châssis, les systèmes de carburant, l'hydraulique et l'électronique. L'A350 a effectué ce vol inaugural sous immatriculation française F-WZHI, étant encore sous la responsabilité d'Airbus et des autorités françaises. Il ne recevra son immatriculation suisse HB-IFA qu'après sa livraison officielle à Swiss, prévue début octobre. Plus sur l'Airbus A350 Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
3 hours ago
- 24 Heures
Attention, ces lingettes de la Migros contiennent une bactérie
Des lingettes vendues à la Migros contiennent une bactérie pouvant causer infections et irritations. Le géant orange et l'OSAV ont rappelé le produit. Publié aujourd'hui à 17h00 Si vous avez dans votre salle de bains des lingettes démaquillantes de la marque I am vendues à la Migros, cessez immédiatement de les utiliser. Migros Si vous avez dans votre salle de bains des lingettes démaquillantes de la marque I am vendues à la Migros, cessez immédiatement de les utiliser. Le géant orange a «informé le laboratoire cantonal de Zurich et l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires d'une contamination microbiologique», rapporte la Confédération dans un communiqué de presse jeudi 7 août. La bactérie Pluralibacter gergoviae , qui a été repérée dans les Lingettes démaquillantes rafraîchissantes peaux normales & mixtes peut «provoquer des irritations cutanées ou des infections chez les personnes sensibles», détaille le communiqué. «Les personnes dont le système immunitaire est affaibli ou qui présentent des lésions cutanées sont particulièrement exposées.» L'OSAV appelle les personnes en possession de cet article à cesser son utilisation et à «consulter un spécialiste en cas de doute». La Migros indique qu'elle remboursera ses clients. D'autres produits auxquels il faut faire attention Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.