Fin de parcours pour la Nati: Pia Sundhage: «Le foot féminin est devenu important en Suisse»
Pia Sundhage continuera-t-elle l'aventure avec l'équipe de Suisse?
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Les 25'000 personnes qui ont défilé à Berne vendredi dans l'attente du quart de finale entre la Suisse et l'Espagne n'en étaient en réalité que 15'000. La première annonce a vite été rabotée par les estimations de la police. Dès l'après-midi, il fallait comprendre que la Suisse n'avait peur de rien. Ni de se sentir marcher pour deux entre la Bundesplatz et le Wankdorf, ni d'éliminer les championnes du monde.
Le terrain a livré une réalité plus pragmatique. Entre la Suisse et l'Espagne , il existe un monde d'écart, que toute la bravoure de Lia Wälti et ses partenaires n'a pu combler. Les miracles doivent leur nom à leur rareté. Vendredi, ils ont passé leur chemin. La Suisse avait «besoin d'encore plus de chance»
L'Euro continue en Suisse. Mais la Suisse à l'Euro, c'est terminé. «Au moins, on a essayé», a résumé Pia Sundhage après la défaite fatidique 2-0, en contemplant l'écart de niveau entre les deux sélections. «On aurait eu besoin d'encore plus de chance.» Plus que trois montants et deux penalties manqués par les Espagnoles. Ça fait beaucoup. «Avec autant de personnalités offensives dans l'équipe, c'était dur de devoir leur demander de multiplier les efforts défensifs. Acceptons que l'Espagne était simplement trop forte pour nous.»
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La sélectionneuse s'est dite «déçue de devoir rentrer à la maison». La reverra-t-on à la tête de l'équipe nationale? Elle s'exprimera samedi à ce sujet. Chose certaine, la Suédoise n'est pas insensible à ce qu'il se passe en Suisse autour du football féminin. «Je suis même très fière du pays. Tous ces gens qui sont encore venus au stade vendredi, et qui ne sont pas partis au coup de sifflet final. Ils sont restés! Quand je vois ça, j'ai l'impression que le foot féminin est devenu important en Suisse.»
Après quatre matches assortis d'émotions extrêmes, la Suisse quitte son tournoi par la grande porte. «On a perdu un match, mais on a gagné beaucoup tout autour du terrain. C'est un point de départ, un décollage pour la Suisse. Là, les filles sont tristes. Mais dès qu'elles pourront prendre un peu de recul, elles verront la fierté qu'elles ont créée autour de cette équipe.»
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Florian Vaney est journaliste au sein de la rédaction sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Formé dans la presse régionale, il suit de près le football suisse, des divisions «des talus» à la Super League. Il s'intéresse aux événements du terrain, mais plus encore aux histoires – belles et moins belles – qui naissent autour. Plus d'infos
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