
Var : un jeune homme grièvement blessé dans un accident sur une bouée tractée
La bouée tractée, cette activité estivale très prisée sur le littoral méditerranéen, peut se révéler dangereuse. Vers 16 heures ce mardi, les sapeurs-pompiers du Var sont intervenus sur le port de Miramar à La Londe-les-Maures pour porter assistance à un jeune homme, ont annoncé les soldats du feu.
Évacué dans un état grave
L'homme âgé de 20 a été grièvement blessé lors d'un accident sur l'engin. Pas moins de 47 pompiers ont été mobilisés pour lui porter secours, aider d'une ambulance, d'un véhicule de commandement et d'un véhicule léger infirmier. Son état a nécessité une évacuation par hélicoptère. La victime a été transportée jusqu'à l'hôpital Sainte-Anne de Toulon.
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Le Parisien
10 hours ago
- Le Parisien
En « danger », l'ancien ennemi public n° 1 Lionel Cardon continue sa grève de la faim en prison
Après plus d'un mois en grève de la faim, Lionel Cardon, 66 ans, est en « danger », a alerté jeudi son avocat, une nouvelle fois. Son client purge plusieurs peines de prison dont deux à perpétuité pour avoir, en 1983, tué un couple puis un motard de la police. L'administration pénitentiaire a confirmé que le détenu « a entamé une grève de la faim le 8 juillet 2025 », jour où le rejet de sa demande de suspension de peine pour motif médical a été confirmé en appel. « Lionel Cardon bénéficie d'une surveillance médicale rapprochée avec la visite quotidienne du personnel médical de l'établissement », assure l'administration pénitentiaire. Fin juillet, son avocat Joseph Mesa, avait déjà alerté sur l'état de santé de son client. « Il est à bout de souffle, fatigué ». À présent, il a perdu 19 kg. « Dans le code de procédure pénale, il y a une disposition qui dit qu'en cas d'urgence (…) la suspension de la peine peut être décidée immédiatement », ajoute son conseil. « Une hospitalisation devient urgente » Le détenu, qui a passé quelque 38 années en prison selon Me Joseph Mesa, proteste contre le rejet de sa demande de suspension de peine pour motif médical, alors qu'il est atteint d'une maladie respiratoire, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), qui ne lui laisse que 30 % de sa capacité respiratoire, a indiqué l'avocat. À lire aussi L'impossible rédemption de Lionel Cardon [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter L'état de santé de Lionel Cardon, emprisonné au centre pénitentiaire de haute sécurité de Lannemezan (Hautes-Pyrénées), et qui ne dispose en cellule que d'un extracteur d'oxygène, « exige une assistance respiratoire par oxygène » en bouteille, selon son avocat. « Son état de santé se dégrade quotidiennement et une hospitalisation devient urgente », a encore estimé Me Mesa. Deux braquages en 2015 En 2015, alors qu'il était en liberté conditionnelle et quasiment oublié, Lionel Cardon avait commis deux prises d'otage près de Toulouse, dans une bijouterie à Muret et un bureau de poste de Seysses, pour lesquels il a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle en 2018 par la cour d'assises de Haute-Garonne, peine ramenée à 18 ans en appel en 2020.


Le HuffPost France
11 hours ago
- Le HuffPost France
Des « freinages fantômes » sur l'autoroute ? Le ministère des Transports se saisit de l'affaire après des témoignages
FRANCE - C'est un témoignage qui a fait parler ces derniers jours. Celui d'une automobiliste, Joanna, qui raconte comment sa voiture a soudainement freiné sur l'autoroute, causant un accident inévitable. « Elle s'est arrêtée, sans action de ma part et alors qu'il n'y avait aucun obstacle devant moi, décrit-elle à France Inter. C'est allé très vite, trois secondes pour arriver à l'arrêt. La voiture derrière est venue me percuter, et mon véhicule a fait un 180 degrés ». Selon Joanna, elle aurait été victime de ce qu'elle décrit être un « freinage fantôme ». « Ma voiture est équipée d'aide à la conduite, y compris d'un système d'aide au freinage et ça m'était déjà arrivé que ça se déclenche, y compris à des moments pas forcément opportuns, mais à faible vitesse, et il y avait toujours une raison. Et il y avait un signal sonore ou visuel à ce moment-là. En avril, ça n'a pas du tout été le cas », raconte-t-elle. Alors que la gendarmerie réclamait une enquête après avoir auditionné les deux automobilistes concernés, la justice l'a refusée. Après avoir témoigné dans le journal lyonnais Le Progrès, Aurélie décide alors de lancer un appel à témoignage début juillet, recevant très rapidement près de 250 réponses partageant une expérience similaire. « À chaque fois, ce sont des véhicules récents, entre 2017 et 2025. Toutes les marques sont concernées même si Peugeot, Citroën et Skoda sont les plus citées », rapporte-t-elle. Si bien que c'est le ministère des Transports lui-même qui a annoncé se saisir de cette affaire. « Un échange a eu lieu le 7 août dernier entre [cette automobiliste] et le service de surveillance du marché des véhicules et des moteurs (SSMVM), un service rattaché au ministère des Transports. [...] Le ministère va interroger les constructeurs et procéder à la réalisation d'essais », a déclaré le ministère à Ici, précisant que d'autres cas lui ont été remontés. « Je suis absolument certaine de ne pas avoir freiné » L'accident de Joanna aurait en effet pu bien plus mal se terminer, les passagers qui l'accompagnaient s'en sont sortis avec « de petites blessures », comme une entorse des cervicales ou des gros hématomes. Mais le récit d'une automobiliste pour des faits datant de décembre 2023 s'avère bien plus dramatique. « On revenait de déplacement avec mon assistante. J'étais à vitesse normale sur l'autoroute. Et la voiture a freiné subitement, alors que j'étais en train d'accélérer. En quelques secondes, on est passé de 130 km/h, à l'arrêt. On a été percutées par l'arrière. Ma passagère est décédée, je suis tombée dans le coma », raconte Aurélie, toujours auprès de France Inter. Alors que sa voiture a été expertisée trois fois, aucun dysfonctionnement n'a été détecté. « Je suis absolument certaine de ne pas avoir freiné. Il n'y a pas eu de bip sonore, de lumière. C'est comme si on avait enclenché un frein moteur puissant », décrit-elle. Aurélie a été condamnée début juillet à de la prison avec sursis pour homicide involontaire. Mais celle-ci est persuadée de son innocence. « Mon objectif, c'est que justice soit rendue, que la vérité soit faite. Que quand il y a un défaut sur une voiture, ce soit reconnu, pour la victime, pour les familles. Ça ne ramènera pas ceux qui sont partis, mais ça pourra changer le futur, parce qu'on aura renforcé les contrôles, parce qu'on sera plus vigilant », poursuit-elle. Le freinage d'urgence remis en cause ? Ces phénomènes de « freinage fantôme » pourraient-ils être dus à des dysfonctionnements des systèmes de freinage d'urgence automatiques, obligatoires sur tous les véhicules neufs dans vendus dans l'Union européenne depuis 2022. Pas impossible pour Christophe Theuil, vice-président de la Fédération française de l'expertise automobile. « Les conditions environnementales peuvent être défavorables à ces systèmes de capteurs, en cas de pluie, brouillard, neige, obscurité, soleil rasant ou contre-jour. Dans ces cas-là, le système peut se déconnecter, mais parfois, il ne le fait pas et les capteurs peuvent détecter des choses qui n'existent pas », avance-t-il auprès d'Ici. Ce dernier met néanmoins en garde contre des erreurs humaines ou d'autres problèmes sur le véhicule venant dérégler les capteurs, et souligne l'utilité d'un « outil qui sauve des vies tous les jours ». De leur côté, les constructeurs affirment n'avoir détecté aucune anomalie du système de freinage d'urgence durant les analyses des véhicules accidentés. Charge au ministère des Transports désormais d'étudier si oui ou non, il s'agit bel et bien d'un phénomène répandu.


Le Figaro
12 hours ago
- Le Figaro
Dijon : un homme de 29 ans arrêté en Espagne et mis en examen pour le meurtre d'un homme
Faisant l'objet d'un mandat d'arrêt européen, le mis en cause est «très défavorablement connu de la justice, notamment pour des atteintes aux biens et des infractions en lien avec les stupéfiants». Un homme de 29 ans a été interpellé en Espagne et mis en examen à Dijon dans le cadre de l'enquête sur le meurtre en 2024 par balles d'un homme en lien avec le trafic de drogue, a indiqué jeudi le parquet. L'homme, déjà connu pour des infractions liées aux stupéfiants, a été mis en examen pour «meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs», infractions reprochées en état de récidive légale, et placé en détention provisoire, a précisé dans un communiqué le Procureur de la République à Dijon, Olivier Caracotch. Publicité Mandat d'arrêt européen Faisant l'objet d'un mandat d'arrêt européen, le mis en cause est «très défavorablement connu de la justice, notamment pour des atteintes aux biens et des infractions en lien avec les stupéfiants», selon le texte. Il résidait en Espagne sous une fausse identité et y a été interpellé le 16 juin. Il est «susceptible d'être impliqué» dans le meurtre commis en bande organisée survenu à Talant le 17 mars 2024, dans un contexte d'une montée de violences liée à la drogue qui avait fait craindre une «marseillisation» de la capitale bourguignonne. Les faits avaient eu lieu dans un quartier sensible de Talant connu pour être le théâtre de trafic de stupéfiants. La victime était installée avec d'autres devant un hall d'immeuble quand elle a été atteinte par une rafale d'arme à feu tirée d'un véhicule. Douze personnes au total ont été mises en examen dans le cadre de cette information judiciaire.