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Nos 3 trucs pour transformer un de vos sourires en antidote à la solitude

Nos 3 trucs pour transformer un de vos sourires en antidote à la solitude

24 Heures2 days ago
De plus en plus de personnes souffrent d'isolement. La proximité sociale, les interactions du quotidien et les contacts physiques offrent des remèdes accessibles à tous. Publié aujourd'hui à 21h08
Un quart de la population mondiale se sent seule, selon plusieurs études. Un phénomène grandissant dans le monde occidental.
GETTY IMAGES
«Parfois, je ne parle à personne pendant des semaines», témoigne une personne parmi tant d'autres. La solitude touche en effet de plus en plus de monde. Cela vous parle? Voici quelques trucs qui peuvent aider à sortir de l'isolement. La proximité sociale
Souvent, le simple fait d'être avec des gens aide à se sentir moins isolé. Les bibliothèques et les librairies s'y prêtent bien, tout comme les cafés avec des grandes tables à partager et leurs places près des fenêtres, ou encore un parc avec des bancs. Il vaut mieux fréquenter régulièrement des lieux familiers: cela augmente les chances de créer des liens avec d'autres habitués. À la maison, écouter la radio, regarder la télévision ou suivre des podcasts d'actualité permet de rompre le silence et de créer un sentiment de proximité. Ou encore des vidéos Instagram dans lesquelles des inconnus discutent.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. La proximité émotionnelle
«Les personnes qui échangent quotidiennement avec des inconnus se sentent plus connectées et plus heureuses en fin de journée», affirme la psychologue britannico-canadienne Gillian Sandstrom. C'est plutôt facile avec celles et ceux que l'on côtoie souvent: une vendeuse, le facteur ou le serveur du café dans lequel on a l'habitude d'aller. On peut tout à fait entamer la discussion après avoir commandé son croissant. Plus on croise régulièrement quelqu'un, plus il devient naturel de créer une certaine familiarité et, avec le temps, d'engager des conversations plus approfondies.
Vous pouvez même amorcer un échange avec votre voisin dans le train, avec celles et ceux qui pratiquent la même activité que vous, ou complimenter quelqu'un qui essaie un vêtement dans un magasin. Aborder des inconnus n'est pas chose facile. Pourtant, des études montrent que les gens sont généralement plutôt enclins à la discussion. Et tout le monde aime les flatteries. Vous pouvez aussi commencer par un sourire. Et ensuite, quelques mots. La proximité physique
Souvent, ce n'est pas seulement la proximité émotionnelle qui fait défaut, mais aussi le contact physique. Ces moments peuvent être vécus en pleine conscience, sans aucune contrainte: chez le coiffeur, durant un massage ou une manucure, aussi souvent que le budget le permet. Cela stimule la production d' ocytocine et renforce les rapports sociaux. Faire du bénévolat est une autre option pour créer du lien.
Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan
À propos de la solitude
Denise Jeitziner est rédactrice à la rubrique Société. Avant de se lancer dans le journalisme, elle a étudié le droit et n'a jamais regretté ni l'un ni l'autre. Plus d'infos
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Ils exigent une meilleure solidarité avec les personnes concernées, des tarifs adéquats couvrant les coûts, réalistes et équitables, une réduction de la charge administrative, des places de formation financièrement accessibles, ainsi que de meilleures conditions de travail pour les thérapeutes. Leur objectif est de garantir des soins accessibles, efficaces et abordables pour toute la population. Dans l'attente d'une psychothérapie Le collectif met notamment en avant les délais d'attente jugés «excessivement longs» pour obtenir une place en psychothérapie, en particulier dans la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent. «Or, des études montrent clairement que sans traitement précoce, le risque de maladies chroniques augmente considérablement», peut-on lire dans le communiqué. Selon une enquête menée par le collectif entre juillet et août 2025 auprès de 411 personnes, 18% des patients attendent au moins trois mois et 12% patientent six mois ou plus pour être pris en charge. «Un grand nombre de personnes reçoivent immédiatement une réponse négative, les listes d'attente ne sont pratiquement plus tenues.» Les organisateurs de la manifestation critiquent également le fonctionnement du modèle de prescription en Suisse, entré en vigueur en 2022. Ce dernier «devrait faciliter l'accès à la psychothérapie via l'assurance de base». Le collectif dénonce cependant «des réglementations éloignées de la pratique, des négociations difficiles avec les caisses maladie [qui] compliquent considérablement le traitement des personnes souffrant de troubles psychiques», tout en ajoutant que 76% des professionnels interrogés estiment la charge administrative trop lourde. Quel tarif pour une psychothérapie? Autre point d'alerte pour le collectif: la volonté des caisses maladie de réduire les tarifs provisoires des prestations psychothérapeutiques – fixés par la plupart des cantons à 154 fr. 80 de l'heure. Une mesure qui, selon le collectif, «met les psychothérapeutes sous pression financière» et pourrait, d'après leur enquête, inciter 51% d'entre eux à privilégier les patients privés, capables de payer eux-mêmes, au détriment de ceux dépendant de l'assurance de base. De plus, 83% estiment déjà que le tarif actuel «ne couvre pas les coûts réels» de leur activité. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Interpellé sur ces revendications, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) réagit: «Nous partageons l'avis selon lequel une charge administrative raisonnable et de bonnes conditions de travail sont importantes pour garantir une longue durée d'exercice de la profession chez tous les professionnels de la santé et de la psychologie.» L'administration fédérale précise que l'Observatoire suisse de la santé (Obsan) prépare un rapport national «sur la situation en matière de prise en charge et les facteurs qui influencent la santé psychique», attendu en septembre 2025. Il sera suivi d'une analyse sur la pénurie de psychothérapeutes, prévue pour décembre 2025. Et ces travaux seront complétés par un suivi de la santé mentale des enfants et des adolescents (étude HBSC) et par la définition de priorités de prévention. Rapports sur la santé mentale Sur le modèle de prescription, «la réalisation des objectifs et les effets du changement sur le modèle de prescription font actuellement l'objet d'une évaluation approfondie», répond l'OFSP. Cette dernière sera présentée «au cours du premier semestre 2026». À ce sujet, l'OFSP précise que la fixation de ce tarif relève «de la compétence des partenaires tarifaires», à savoir: la FSP, l'ASP et l'ASPAS, ainsi que H+ et Et dit suivre «attentivement l'évolution» tout en étant «en contact régulier avec les partenaires tarifaires». Pour le collectif, le message reste clair avant la manifestation de samedi: «Nous appelons les responsables politiques, les caisses maladie et les professionnels à assumer ensemble leurs responsabilités: pour des soins psychothérapeutiques efficaces, pour plus d'égalité des chances et pour la santé mentale de toutes et tous en Suisse.» En 2024, plus des deux tiers de la population suisse se disaient fatigués et épuisés, selon une étude mandatée par la caisse maladie CSS . Manifestation en faveur de la santé mentale, le samedi 16 août à Berne, Waisenhausplatz, dès 14 h. Plus sur la santé mentale en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Sonia Imseng est journaliste au sein de la rédaction numérique. Elle couvre l'actualité, la société et la culture. 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