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Psychédéliques, neuromodulation... vers une nouvelle ère thérapeutique dans la dépression

Psychédéliques, neuromodulation... vers une nouvelle ère thérapeutique dans la dépression

Le Figaroa day ago
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De nouveaux outils se sont ajoutés ces dernières années aux classiques antidépresseurs et aux psychothérapies, pour mieux faire face à cette maladie grave et fréquente.
« Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, défilent lentement dans mon âme... » Charles Baudelaire l'appelait « spleen », aujourd'hui nous l'appelons dépression. Un trouble psychique largement répandu dans notre société, puisqu'une personne sur cinq a été, est ou sera touchée au cours de sa vie. Cette maladie grave – elle peut être mortelle en cas de crise suicidaire – progresse depuis 2010, et elle a connu une accélération sans précédent entre 2017 et 2021, selon Santé publique France.
De quoi parle-t-on précisément ? Tristesse, lassitude et découragement peuvent toucher tout le monde, quels que soient l'âge, le sexe, les conditions d'existence : en les ressentant, nous ne sommes pas forcément déprimés, et notre mal-être n'est pas obligatoirement pathologique. Poser un diagnostic de dépression doit donc s'appuyer sur les classifications internationales du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), qui a listé les symptômes des personnes…
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Canicule : pourquoi le nord de la France est-il relativement épargné par les fortes chaleurs ?
Canicule : pourquoi le nord de la France est-il relativement épargné par les fortes chaleurs ?

Le Figaro

time19 minutes ago

  • Le Figaro

Canicule : pourquoi le nord de la France est-il relativement épargné par les fortes chaleurs ?

Alors que la grande majorité du pays est placée en alerte orange voire rouge, le quart nord-ouest n'est pas concerné par les fortes chaleurs, grâce à l'air marin. Des températures comprises entre 36 et 41°C de Paris à Marseille, en passant par Bordeaux et Toulouse affichées sur le thermomètre ce mardi. Depuis le week-end dernier et jusqu'à mercredi, la France traverse un nouvel épisode de canicule, le deuxième de l'été. Si les trois quarts du pays sont placés en alerte orange par la Chaîne Météo*, voire en alerte rouge pour 14 départements, le nord-ouest de l'Hexagone reste épargné par des chaleurs suffocantes. Mais pour quelle raison ? La moitié nord du pays est déjà habituée chaque été à avoir des températures plus faibles. «Cela s'explique parce que la chaleur remonte généralement de l'Espagne ou de la Méditerranée », précise Régis Crépet, météorologue à la Chaîne Météo. Là encore, c'est ce phénomène qui s'applique actuellement en France. La vague de chaleur remonte progressivement du sud vers le nord. Ce qui explique que ce mercredi, le tiers nord-est du pays sera à son tour concerné par des températures encore plus élevées, avec 38 et 36°C à Strasbourg et Troyes contre 36 et 35°C ce mardi. Publicité De l'air frais de l'anticyclone des Açores Toutefois, la Basse-Normandie et la Bretagne restent relativement épargnées par la canicule, avec 21 ou 22°C l'après-midi. Et pour cause : «Ces territoires en bord de mer bénéficient de l'air frais de l'anticyclone des Açores», indique Régis Crépet. Cet anticyclone s'étend sur toute la côte atlantique, jusqu'en Irlande. «Cela permet d'avoir un peu de vent de la mer pour rafraîchir la température sur la terre ferme», poursuit le prévisionniste. En Charente-Maritime et le long du bassin d'Arcachon, le vent souffle aussi, mais dans une moindre mesure. Surtout, la masse d'air chaud qui remonte du Sud étant bien présente, l'air marin n'a presque pas d'influence sur la température. «Il faudrait un vrai vent qui balaye la chaleur de l'Aquitaine pour que le mercure redescende vraiment», analyse Régis Crépet. En revanche, grâce à ce phénomène, après un pic à 40°C en journée, la température du bassin d'Arcachon a quand même pu tomber à 28°C dans la soirée ce lundi. 20°C prévus ce mercredi à Cherbourg-en-Cotentin La rencontre entre la masse d'air frais de l'océan et celle du sol peut parfois créer une «brume de mer» au large des côtes au petit matin. Un événement souvent visible au Pays basque, par exemple. Ce mercredi, la chaleur continuera de s'étendre partout en France. Météo France a d'ores et déjà placé à nouveau 14 départements en vigilance rouge canicule. Le quart nord-est n'est toujours pas concerné. D'ailleurs, selon les prévisions de la Chaîne Météo, il devrait faire 20°C demain après-midi à Cherbourg-en-Cotentin et 22°C à Brest. *La Chaîne Météo est une propriété du groupe Le Figaro.

35 °C, 40 °C… Découvrez à quel point les pics caniculaires sont de plus en plus fréquents
35 °C, 40 °C… Découvrez à quel point les pics caniculaires sont de plus en plus fréquents

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

35 °C, 40 °C… Découvrez à quel point les pics caniculaires sont de plus en plus fréquents

Le sud-ouest de la France est clairement le « hot spot » de cette vague de chaleur. Alors que les 40 °C y ont été dépassés sur une très large superficie lundi, ce sera à nouveau le cas localement ce mardi. Surtout, un tel scénario pourrait se reproduire vendredi puis samedi ! Franchir à plusieurs reprises ce seuil suffocant en une semaine est exceptionnel… mais c'est de moins en moins rare en France. Les données de Météo France sont éloquentes. Entre 1950 et 2000, les 40 °C n'ont quasiment jamais été atteints sur son réseau principal de stations météo, à part une petite trentaine de fois en 1982 et 1983. Puis est arrivée la canicule historique d'août 2003, avec une petite centaine d'occurrences à plus de 40 °C (c'est-à-dire de telles températures maximales dans une station donnée et un jour donné). Et ensuite ? Quasiment plus rien les années suivantes. À voir aussi Une bascule survient en 2015. Désormais, les 40 °C sont systématiquement franchis au moins une fois par an : à 5 reprises en 2015 puis en 2017, 72 en 2019, 12 en 2020, plus de 30 en 2022 puis 2023, etc. Les 35 °C se « banalisent » dans le Sud Cette année, jusqu'à ce lundi inclus, on est déjà à 12 dépassements des 40 °C dans le réseau principal de stations. Mais ce décompte va forcément augmenter. Car en plus du sud-ouest, le sud-est et le centre-est s'attendent, eux aussi, à vivre leur lot de journées particulièrement chaudes cette semaine. À Lyon, au moins 40 °C sont possibles mardi, mercredi et vendredi. Le seuil inférieur, celui de 35 °C, est bien sûr plus souvent atteint. Et lui aussi, il est de plus en plus fréquent au fil des dernières décennies. C'est vrai dans chaque station météo, d'après l'analyse détaillée des données de Météo France. À Bordeaux (Gironde), par exemple, seule une poignée de journées atteignaient chaque année les 35 °C durant la deuxième moitié du XXe siècle. Désormais, le thermomètre les dépasse une petite dizaine de fois par an en moyenne - jusqu'à 18 en 2022. Mais c'est bien dans le Sud-Est que les fortes chaleurs sont les plus fréquentes. À Orange (Vaucluse), on est passé, en cinquante ans, d'une dizaine de journées à plus de 35 °C à environ 25 chaque année en moyenne désormais. Les 50 °C « possibles » à partir de 2050 Même tendance à Carpentras et au Luc, des villes situées à l'intérieur des terres et qui ne bénéficient donc pas du rafraîchissement de la façade maritime. En été, les 35 °C ont désormais tendance à s'y banaliser.

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