Canicule : pourquoi le nord de la France est-il relativement épargné par les fortes chaleurs ?

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Le Figaro

an hour ago

• Le Figaro

À quoi servent les podologues ?

Cette profession paramédicale soigne les douleurs liées à la marche et la posture, dont les origines peuvent être diverses. D'où vient la profession ? Dans l'Antiquité, le lavement des pieds d'hôtes fatigués par un long voyage était une obligation sociale et une nécessité de santé : soigner la peau et intervenir contre les verrues et autres kystes. Soucieux de performances, les athlètes grecs exigeaient, eux, des chaussures capables de résister à de fortes tractions. Dans la France médiévale, la loi attribua aux barbiers le soin des plaies et le traitement des cors aux pieds. Et c'est en 1762 que Rousselot, « chirurgien-pédicure » de Louis XV, rédige deux ouvrages médicaux sur l'ensemble de ces traitements, avec une attention particulière aux pieds des militaires soumis à rude épreuve lors de campagnes lointaines. Aujourd'hui, les pédicures-podologues sont titulaires d'un diplôme d'État institué en 1946, qui réglemente et protège la pratique de ces professionnels de santé. Qu'est-ce que cela soigne ? Le pédicure-podologue s'intéresse aux troubles issus de la marche. Névralgies, arthrose, tendinopathie, mal de dos, douleurs articulaires (chevilles, genoux, hanches)… Publicité Aux côtés des médecins, podo-orthésistes et orthopédistes-orthésistes, les pédicures-podologues analysent l'origine des douleurs rapportées par le patient : une mauvaise posture, par exemple, issue d'un déséquilibre corporel, ou encore la survenue d'une maladie inflammatoire. À lire aussi Pourquoi il faut davantage prendre soin de ses pieds après soixante ans Après une discussion avec le patient et l'analyse de son dossier médical, le podologue observe sa marche et prend des empreintes de la poussée des plantes de pied (on appelle cela les pics de charge) sur un tampon encreur. Il se livre à un examen global des pieds. Son diagnostic une fois posé, il peut conseiller des semelles orthopédiques pour pallier un déséquilibre, des soins de la peau pour des blessures et des lésions, ou encore de la pédicurie, en coordination avec le médecin traitant. Conçues au cas par cas, en fonction de l'état médical, du poids, de l'âge, les semelles se transforment au fil des ans lors de la rééducation. Grâce à ses connaissances en calcéologie (science des chaussures), le pédicure-podologue peut aussi aider à un choix judicieux de chaussures selon l'usage et les besoins de son patient. Quels sont les bénéfices attendus ? Ce qui est recherché, c'est l'amélioration de la marche chez des enfants et adolescents, et la correction de mauvaises habitudes chez des adultes. Les paires de semelles (remboursées à raison de deux par an pour les moins de 15 ans, et une par an au-delà de 15 ans) doivent permettre de restabiliser le patient lors de ses déplacements. Enfin, le travail du podologue est préventif. Ce professionnel de santé informe les patients fragiles (diabétiques en particulier) de possibles plaies et leur apprend comment réagir et pourquoi ne pas hésiter à consulter. Sa prise en charge s'effectue en accompagnement des décisions médicales du médecin traitant, leur objectif commun étant de permettre à la personne de trouver du plaisir au mouvement et à la marche – quel que soit son âge.

Le Parisien

2 hours ago

• Le Parisien

État grippal, maux de tête, vomissements… Quels sont les symptômes de la listériose ?

C'est l'une des principales causes d'intoxications alimentaires mortelles. Mardi, les autorités ont identifié 21 cas de listériose, dont deux ont conduit à des décès. Un « lien possible » avec la consommation de fromages au lait pasteurisé de l'entreprise Chavegrand a été établi et un rappel de grande ampleur a été lancé. Chaque année, quelques dizaines de personnes meurent en France à cause de cette maladie. Des symptômes digestifs La listériose est le nom donné à l'infection causée par la bactérie Listeria Monocytogenes. Comme le précise le site de l'institut Pasteur, elle présente deux formes. L'une d'elles, digestive, est dite « isolée », ce qui signifie que la bactérie se trouve uniquement dans le tube digestif. Dans ce cas, elle conduit à des douleurs abdominales, des diarrhées et un possible syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires et maux de tête…). À voir aussi Une forme beaucoup plus grave La listériose peut aussi prendre une forme « invasive » si la bactérie est présente ailleurs que dans le tube digestif. Dans ces cas, les symptômes peuvent être ceux de la septicémie (dysfonctionnement des organes potentiellement mortel), si le sang est infecté. Ou ceux d'une méningo-encéphalite - combinant ceux de la méningite comme les maux de tête, les vomissements, la raideur de la nuque, à ceux de l'encéphalite comme un déficit moteur et sensitif, une somnolence, des convulsions… - si le système nerveux central est touché. Dans cette forme dite « invasive », la listériose est particulièrement meurtrière : un quart des patients, environ, ne s'en sortent pas. Des risques pour les femmes enceintes La listériose présente aussi un risque en cas de grossesse. Chez la femme enceinte, l'infection est « en général sans conséquence », en revanche, elle peut causer de graves problèmes au fœtus : un avortement spontané, un accouchement prématuré ou une mort fœtale, précise l'institut Pasteur. Si un nouveau-né est infecté, il risque de présenter une infection sévère pouvant « combiner septicémie, infection pulmonaire, neurologique et cutanée ». Comme le précise la même source, la forme invasive de la listériose frappe principalement les personnes immunodéprimées, âgées, mais aussi les femmes enceintes et les nouveau-nés. L'incubation dure en général une ou deux semaines, mais peut aller jusqu'à presque trois mois. Les femmes enceintes sont particulièrement menacées, avec vingt fois plus de risque de développer cette infection que le reste de la population.

Le Parisien

2 hours ago

• Le Parisien

Taille du kiwi en été : comment garder le contrôle sur les dimensions impressionnantes de cette liane fruitière ?

Contrairement à la taille hivernale, qui se concentre sur la structure et la formation du pied pendant la dormance, la taille d'été agit en période de pleine croissance. La sève circule activement, les fruits sont en train de grossir et les rameaux s'allongent à vive allure. À cette période, il s'agit de bien guider la plante pour en tirer tous les avantages. Maîtriser la croissance de la liane VidéoComment planter un arbre à kiwi ? En plein été, le kiwi développe une végétation dense mais quelque peu anarchique. Elle sort rapidement du palissage et sans intervention, la plante s'épuise à produire une quantité de feuilles inutiles. Les rameaux fructifères finissent par étouffer et les fruits en formation ne voient même plus le soleil. La taille d'été permet alors de contrôler la croissance, limiter l'enchevêtrement des rameaux et maintenir une forme équilibrée, proportionnelle à l'espace. En réduisant le volume de végétation, on facilite par ailleurs l'accès pour la récolte et l'entretien courant. À lire aussi Marcottage du kiwi : multipliez facilement cette liane fruitière grâce à cette méthode Favoriser une production de fruits de qualité À ce moment de l'année, la taille du kiwi joue un rôle direct dans la qualité de la récolte. En réduisant la densité du feuillage, elle favorise une meilleure exposition des fruits au soleil. Résultat : une maturation plus homogène, une teinte plus prononcée et une teneur en sucres plus élevée. La circulation d'air, également améliorée, limite l'humidité stagnante entre les feuilles et réduit ainsi les risques de maladies fongiques comme le botrytis ou l'oïdium. Moins de feuilles, c'est moins de concurrence. Les ressources de la plante se concentrent davantage sur les fruits déjà en place, contribuant à un meilleur calibre et une récolte plus régulière. Enfin, cette gestion efficace de la végétation permet d'une part de soulager la structure de palissage, mise à rude épreuve par le poids des tiges et des fruits, d'autre part d'éviter la casse des branches principales. Préparer la taille de formation hivernale La période propice pour la taille estivale du kiwi se situe entre la mi-juillet et la fin août, lorsque les fruits ont atteint la taille d'une petite noix. Une taille d'été bien effectuée facilite considérablement la taille d'hiver. La plante étant déjà plus aérée, l'identification des rameaux à conserver ou à couper est bien plus rapide. Le jardinier peut travailler précisément sur la structure, sans être noyé sous des mètres de bois inutile. Par ailleurs, une réduction anticipée de la masse végétative évite une taille trop sévère en hiver, ce qui a tendance à affaiblir la plante ou provoquer une montée de sève excessive au printemps. En bref, on prépare dès l'été une charpente saine et bien équilibrée pour l'année suivante. À lire aussi Planter un kiwi : comment procéder pour une récolte réussie ? Les bons gestes pour tailler le kiwi en été La période propice pour la taille estivale du kiwi se situe entre la mi-juillet et la fin août, lorsque les fruits ont atteint la taille d'une petite noix. Travaillez toujours par temps sec, avec un sécateur parfaitement affûté et bien désinfecté pour limiter le risque de maladies. Commencez par aérer le centre de la plante en supprimant les gourmands. Ces longues pousses stériles envahissent l'espace inutilement. Faites de même avec les rameaux enchevêtrés ou abîmés. Raccourcissez ensuite les rameaux fructifères en comptant 6 à 8 feuilles au-dessus du dernier fruit. Le but est ici de canaliser toute l'énergie de la plante vers les fruits en place afin qu'ils soient plus gros et de meilleure qualité.