
«J'ai fait un séjour à l'hôpital psychiatrique» : Bun Hay Mean évoquait sa bipolarité dans sa dernière interview télé
«Où va ce monde en fait ?» En mai dernier, Bun Hay Mean accordait un entretien à Jordan De Luxe. Un long entretien d'une heure dans un décor d'avion qui sera la dernière apparition télé de l'humoriste qui s'est éteint le 10 juillet à l'âge de 43 ans, après une chute mortelle du 8e étage d'un immeuble à Paris.
Le comédien révélé dans le Jamel Comedy Club se confiait sur ses problèmes de santé mentale qui l'ont conduit à l'hôpital psychiatrique l'été dernier. «Entre la crise, la guerre en Ukraine, Trump qui arrive... C'est autant la crise de la quarantaine que les enjeux écologiques pour lesquels je me bats. J'ai fait un séjour à l'hôpital psychiatrique de 4-5 semaines. On m'y emmène. C'est chaud mais ça fait du bien. On m'a déclaré bipolaire donc ça m'a permis de refaire un tour de toute ma vie et de tous ces hauts et bas et de les comprendre», a-t-il expliqué dans «Le Jet de Luxe».
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Il se remémorait également avec délice et sérénité ces semaines de repos sans téléphone. «Il faut à un moment être déconnecté, être coupé du monde. Ça fait du bien et ça te permet de te recentrer sur ce qui compte vraiment et te dire que, oui, elle est belle la vie», confiait encore celui qui se faisait appeler «le Chinois marrant». Dans cette interview, il était enfin revenu sur ses débuts, où il jouait au théâtre le soir et dormait dans la rue la nuit.
Bun Hay Mean traversait depuis plusieurs années des moments difficiles et avait récemment été hospitalisé à La Réunion. Des problèmes de santé mentale que Bun Hay Mean évoquait dans son dernier spectacle Kill Bun qu'il devait jouer à l'Olympia de Montréal ce 11 juillet.
Quelques heures après son décès, son producteur Philippe Delmas a indiqué dans un communiqué que sa chute mortelle s'était produite après avoir essayé « de récupérer son téléphone tombé dans la gouttière de son balcon ». Les hommages étaient nombreux jeudi, de Guillaume Canet à Jamel Debbouze, en passant par Jean-Luc Lemoine, Bérengère Krief ou encore Waly Dia.
En 2016, auprès d'Audrey Crespo-Mara sur LCI, Bun Hay Mean racontait déjà que l'humour et la scène agissaient comme une thérapie pour lui. «Avoir une reconnaissance, exister à travers l'autre, ça fait du bien», exprimait-il notamment.
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