
«Le sommeil n'est pas un luxe»: le gouvernement veut aider les Français à mieux dormir
Sept heures par nuit, et trente minutes de plus le week-end : c'est la durée moyenne de sommeil des adultes français, qui s'est réduite de 1h30 en cinquante ans. De quoi couvrir les besoins des adultes, mais pas tous : un Français sur cinq dort moins de six heures par nuit, et 45% souffrent d'au moins un trouble du sommeil, avec des conséquences importantes sur leur santé. Quant aux plus jeunes, la situation n'est pas brillante : il est estimé que 30% des enfants et 70 % des adolescents manquent de sommeil.
C'est donc un enjeu de santé publique important, qui a conduit le gouvernement à présenter ce mardi une « feuille de route interministérielle en faveur d'un sommeil de qualité ». Vingt-cinq mesures pour rendre la clef des songes aux Français... qui pour la plupart ne coûteront pas un sou au contribuable en ces temps de disette budgétaire.
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« Un processus biologique essentiel »
« Le sommeil n'est pas un luxe, c'est une nécessité non négociable. C'est bien plus qu'un temps de repos, c'est un processus biologique essentiel », a insisté le ministre de la Santé, Yannnick Neuder, en présentant la feuille de route. Répondant aux questions de journalistes, le ministre s'est également dit « très favorable à la sieste d'une façon générale, qu'elle soit dans le milieu professionnel ou à l'école ». Non seulement pour les enfants qui en ont un besoin essentiel, mais aussi « au niveau des entreprises » : « Il n'y aura pas de recommandation proprement dite du ministère de la Santé vis-à-vis des employeurs, mais effectivement on peut dire que dans la mesure du possible », il est souhaitable « d'aménager comme beaucoup d'entreprises le font déjà spontanément des espaces de pause, des espaces calmes qui permettent aux salariés de faire des micro-siestes ». Le ministre n'envisage pas d'imposer quoi que ce soit en la matière mais croit savoir « que dans le cadre de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises), du bien-être au travail, beaucoup d'entreprises ont déjà réfléchi à ces questions-là et le proposent. » Admettons...
La feuille de route prévoit d'abord d'informer la population sur les enjeux liés au sommeil, et sur les besoins de chacun. Mal dormir favorise en effet l'apparition de nombreuses pathologies, dont les pathologies mentales ou cardio-vasculaires. Des repères clefs seront ainsi indiqués sur le site mangerbouger.fr, via l'application Jardin Mental développée par le ministère de la Santé, ou dans le carnet de santé délivré à chaque enfant à la maternité. Les parents seront mieux guidés pour gérer le rituel du coucher des tout-petits et l'usage des écrans par leurs adolescents, l'ensemble des Français apprendront comment mieux isoler leur logement du bruit, de la chaleur et de la lumière, les collectivités à aménager des espaces de calme et les entreprises à atténuer les effets du travail (en particulier en horaire atypique) sur le sommeil de leurs salariés. Enfin, il s'agira d'améliorer le repérage des troubles du sommeil dans la population en formant et outillant mieux les professionnels.
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