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« Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église » : Rome, la ville où mourut le premier des apôtres

« Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église » : Rome, la ville où mourut le premier des apôtres

Le Figaro26-07-2025
RÉCIT - Le séjour de saint Pierre, venu à Rome pour y conforter la communauté chrétienne et y confondre les faux prophètes, a laissé de nombreuses traces archéologiques. La plus spectaculaire est sa propre tombe, retrouvée au Vatican, au cœur d'une splendide nécropole antique.
Cet article est extrait du Figaro Hors-Série « Rome antique, la Légende des siècles ». Retrouvez l'histoire de cette Ville qui se crut éternelle, et nous laissa la beauté en héritage, en un numéro de 164 pages .
« Rome antique, la Légende des siècles ».
Le Figaro Hors-Série
Docteur en histoire, Christophe Dickès est spécialiste du catholicisme et de la papauté. Il est l'auteur, notamment, de Saint Pierre. Le mystère et l'évidence (Perrin, 2021).
« Pierre, victime d'une injuste jalousie subit non pas une ou deux, mais de nombreuses épreuves, et après avoir ainsi rendu son témoignage, il s'en est allé au séjour de la gloire. » C'est par ces mots que Clément de Rome évoque, dans son Epître aux Corinthiens, le souvenir du séjour du premier apôtre dans la cité impériale. Disciple de saint Paul, Clément fut l'un des successeurs de Pierre sur le siège de Rome à la fin du Ier siècle. Quelques années plus tard, vers 177, Irénée de Lyon dira que Clément « avait vu et fréquenté les apôtres ; il avait encore leur prédication présente à ses oreilles et…
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À Pompéi, de nouvelles fouilles montrent des traces de vie après l'éruption
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time20 hours ago

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À Pompéi, de nouvelles fouilles montrent des traces de vie après l'éruption

Malgré les destructions massives subies par la cité romaine, certains survivants, n'ayant pas les moyens de recommencer une nouvelle vie ailleurs, seraient revenus s'installer dans la zone dévastée. Une incroyable découverte. De nouvelles traces découvertes par les archéologues semblent montrer que Pompéi a été réoccupé après l'éruption du Vésuve en 79 après J.C., qui a englouti la cité et l'a laissée en ruines, a annoncé ce mercredi le site archéologique. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Malgré les destructions massives qu'a subies Pompéi, cité romaine majeure qui abritait avant l'éruption plus de 20.000 habitants, certains survivants n'ayant pas les moyens de recommencer une nouvelle vie ailleurs seraient revenus s'installer dans la zone dévastée. Ils auraient été rejoints par d'autres personnes venues d'ailleurs, sans abri, à la recherche d'un lieu où s'installer et avec l'espoir de retrouver des objets de valeur dans les décombres. Publicité «À en juger par les données archéologiques, il devait s'agir d'un ensemble informel où les gens vivaient dans des conditions précaires, sans les infrastructures et services typiques d'une cité romaine», avant que la zone ne soit complètement abandonnée au Ve siècle, précise le site dans son communiqué. Ainsi, dans les étages supérieurs des anciennes maisons, la vie est revenue, les anciens rez-de-chaussée étant transformés en caves avec des fours et des moulins. «Une sorte de campement, une favela entre les ruines» «Grâce aux nouvelles fouilles, le tableau devient désormais plus clair : émerge une Pompéi post-79, plus qu'une ville, un regroupement précaire et gris, une sorte de campement, une favela entre les ruines encore visibles de la Pompéi d'autrefois», résume Gabriel Zuchtriegel, directeur du site. Des hypothèses d'une réoccupation du site avaient déjà été avancées par le passé, mais selon lui ont été jusqu'ici «écartées et souvent balayées sans aucune documentation». Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, Pompéi, deuxième site touristique le plus visité d'Italie après le Colisée (4,17 millions de visiteurs en 2024), recouvre une superficie totale d'environ 22 hectares, dont un tiers est encore enterré sous les cendres.

Italie : la construction du pont suspendu le plus long du monde approuvée
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timea day ago

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Italie : la construction du pont suspendu le plus long du monde approuvée

Un comité ministériel a définitivement accepté le projet de 13,5 milliards d'euros visant à construire ce pont suspendu en Italie, qui relira l'île de Sicile au continent. Un comité ministériel a donné ce mercredi 6 août son feu vert définitif pour la construction du plus long pont suspendu au monde, reliant l'île de Sicile au continent italien, pour un coût de 13,5 milliards d'euros, a déclaré un porte-parole. «Ce sera le pont suspendu le plus long au monde. Une infrastructure de ce genre représente un accélérateur de développement», a déclaré au cours de la réunion le vice-premier ministre et ministre des Infrastructures, Matteo Salvini, cité par son porte-parole. Publicité Objectif 2032 Ce feu vert pour la construction du pont qui enjambera le détroit de Messine, financé par l'État, marque une «page historique» après des décennies de planification. Avec deux voies ferrées au centre et trois voies de circulation de chaque côté, le pont est conçu avec deux paires de câbles tendus entre deux tours de 400 mètres de haut, avec une portée suspendue de 3300 mètres, un record mondial. Prévu pour être achevé d'ici 2032, le gouvernement affirme qu'il s'agit d'une prouesse technique, capable de résister aux vents violents et aux tremblements de terre dans une région située à la jonction de deux plaques tectoniques. Le gouvernement espère qu'il apportera croissance économique et emplois à deux régions italiennes pauvres, la Sicile et la Calabre, Matteo Salvini promettant que le projet créera des dizaines de milliers d'emplois. Un projet contesté en Italie Eurolink, un consortium dirigé par le groupe italien Webuild, a remporté l'appel d'offres en 2006, mais celui-ci a été annulé après la crise de la dette dans la zone euro. Le consortium reste cependant le contractant du projet relancé. Cette fois-ci, Rome a une motivation supplémentaire pour aller de l'avant : elle a classé le coût du pont comme une dépense de défense. L'Italie, criblée de dettes, a accepté, avec d'autres alliés de l'Otan, d'augmenter massivement ses dépenses de défense pour les porter à 5% du PIB, à la demande du président américain Donald Trump. Sur ce montant, 1,5% peut être consacré à des domaines «liés à la défense», tels que la cybersécurité et les infrastructures, et Rome espère que le pont de Messine sera éligible, d'autant plus que la Sicile abrite une base de l'OTAN. Ce plan a cependant suscité des protestations locales, en raison de son impact environnemental et de son prix, cet argent pouvant être, selon les détracteurs, mieux utilisé ailleurs. Certains d'entre eux pensent aussi qu'il ne verra jamais le jour, rappelant la longue histoire des travaux publics annoncés, financés et jamais achevés en Italie. Le pont lui-même a connu plusieurs faux départs, les premiers plans ayant été élaborés il y a plus de 50 ans.

Rome, la légende des siècles : le podcast immersif
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Revivez, comme si vous y étiez, l'histoire trépidante de la Rome antique, petite ville de paysans devenue capitale d'un empire tant admiré que redouté. Un podcast enrichi par l'éclairage du grand latiniste Alexandre Grandazzi. On la disait éternelle. Sa longue histoire lui avait appris que, pour éviter d'être conquis, il fallait conquérir, et sa puissance s'était étendue jusqu'aux confins du monde connu. La ville était devenue un empire, dont le nom faisait trembler les peuples alentour : Rome. Le podcast immersif des Sagas du Figaro Histoire vous emmène à la découverte de la Ville éternelle, qu'il fait revivre d'après les textes du Figaro Hors-Série «Rome, la légende des siècle» , écrits par Alexandre Grandazzi, auteur du magistral Urbs. Histoire de la ville de Rome des origines à la mort d'Auguste (Ed. Perrin). Interviewé pour ce podcast, ce professeur de littérature latine et de civilisation romaine à la Sorbonne, disciple de Pierre Grimal, y intervient pour l'enrichir de ses explications historiques. Dans le premier épisode, vous découvrirez les deux frères Romulus et Remus trouvés, selon la légende, au bord du Tibre au VIII° siècle avant JC. Des années plus tard, sur la colline du Palatin, Romulus tracera avec sa charrue un sillon qui formera la première enceinte de «la Ville», Rome, en 753 avant JC. Puis vous découvrirez la puissance de cette cité, au VI° siècle avant J.-C., à travers le premier grand temple construit pour Jupiter par les rois Tarquins. Enfin, vous assisterez à la première grande bataille de l'histoire de Rome, un désastre romain face aux troupes gauloises de Brennus, à l'origine du syndrome qui affectera les Romains pour des siècles : le «metus gallicus», la crainte des Gaulois, qui poussera Rome à conquérir le monde pour rester maîtres chez eux. Publicité Dans le deuxième épisode, vous entreverrez l'affrontement des Romains et des Macédoniens, qui ont osé défier Rome en s'alliant avec Carthage. Puis vous découvrirez la conjuration réunie contre Jules César, en 44, sous l'impulsion de Brutus son protégé, l'assassinat de César par 23 coups de couteau, puis la guerre civile entre Marc-Antoine et Octave, et la façon si habile dont le jeune Octave se fera nommer «Auguste» et deviendra le premier empereur de Rome. Dans le troisième épisode, vous découvrirez avec les Romains l'incroyable colonne Trajane de 30 mètres de haut, qui se dresse sur les forums impériaux, avec la statue de l'empereur à son sommet, ornée des sculptures, version antique de la bande dessinée, qui raconte les hauts faits militaires de Trajan. C'est lui qui a porté l'empire romain à sa plus grande étendue territoriale, puisqu'il rejoignait le Golfe persique, à plus de 1 000 km de la frontière romaine. En 377 , la grandeur de l'empire sous Trajan est un lointain souvenir : Rome est assiégée et affamée par les Goths. Ni l'empereur ni le pape ne sont plus dans la Ville. Un siècle plus tard, en 476, l'empire romain d'Occident n'est plus : la capitale se déplace de Rome à Constantinople. Quelques siècles plus tard, Charlemagne, roi des Francs et des Lombards, rêve d'une dignité plus grande. Alors que le trône de l'empire romain d'Orient est occupé par une usurpatrice, Charlemagne demande au pape son appui pour être sacré empereur à Rome, en l'an 800… Les Sagas du Figaro Histoire vous invitent à ce fabuleux voyage dans le temps. À écouter sur Pour aller plus loin : Le Figaro Hors-Série « Rome antique, la légende des siècles » , 164 pages, 14,90€

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