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4 idées de safaris organisés pour une aventure inoubliable

4 idées de safaris organisés pour une aventure inoubliable

Le Figaro12-07-2025
Des hauts plateaux du Kenya à l'observation des Big Five en Afrique du Sud en passant par le parc national d'Etosha en Namibie, voici notre sélection de safaris organisés.
Le Kenya du Nord au Sud
Partez à la découverte de la faune sauvage et de l'incroyable diversité des paysages kényans, entre désert et savane, montagnes et lacs alcalins.
Paul Hampton - stock.adobe.com
Découvrir ce voyage au Kenya
À bord de votre 4x4, et accompagné d'un guide-chauffeur francophone, vous partez à la découverte du trésor caché du Kenya : les contreforts du Mont Kenya et la région de Laikipia, pays du peuple Samburu.
Une faune endémique impressionnante vit au cœur de ces hauts plateaux : le zèbre de Grévy, la gracieuse girafe réticulée, l'antilope-girafe, le dromadaire mais également tous les animaux de la savane tel que le lion, le léopard, le rhinocéros, et le buffle.
Les paysages sont d'une très grande diversité, savane désertique ponctuée d'acacias, forêt tropicale humide, écosystème de montagne avec ses cascades et ses fougères arborescentes géantes. Des lodges de grande qualité abritent vos nuits.
Plus d'informations sur ce séjour au Kenya avec Marco Vasco au 0176647491
EN SAVOIR PLUS
Les 4 joyaux de Namibie
Au sud du continent africain, la Namibie est un territoire immense enchantant le voyageur par ses paysages hors du temps, sa nature omniprésente et les coutumes de ses tribus ancestrales.
Forcdan
Découvrir ce voyage en Namibie
Terre de contrastes aux espaces et déserts sans fin, kaléidoscope de traditions ethniques, de langues, découvrez au fil de votre voyage les quatre joyaux de Namibie… et bien plus ! Le parc national d'Etosha, l'un des plus grands parcs animaliers en Afrique, le Damaraland et ses sites naturels insolites, la côte Atlantique et le désert du Namib, le plus vieux désert du monde, sont des trésors incontournables. S'ajoutent Swakopmund, la petite ville balnéaire, Twyfelfontein avec ses peintures rupestres qui en font un site parmi l'un des plus riches et des plus inoubliables de tout le continent africain ainsi que les majestueuses dunes de Sossusvlei…
Ce circuit accompagné en Namibie extrêmement complet vous permet de visiter ces sites prodigieux et de vivre l'expérience inoubliable d'un safari. Au cœur du parc national d'Etosha, observez les fameux « Big Five » ainsi que le zèbre de Burchell, le gnou bleu ou l'oryx, peuplant les plaines arides et se regroupant par centaines autour des points d'eaux. De quoi faire de merveilleux clichés !
Plus d'informations sur ce séjour en Afrique du Sud avec Les Maisons du Voyage au 0187225482
INFOS ET RÉSERVATION
Au cœur du royaume animal en Afrique du Sud
Éléphants, lions, buffles, léopards, rhinocéros... Du parc Kruger à la réserve de Hluhluwe, les Big Five sont au rendez-vous.
CPO - stock.adobe.com
Découvrir ce voyage en Afrique du Sud
Au croisement entre l'océan Atlantique et l'océan Indien, un safari en Afrique du Sud est la meilleure manière de découvrir la faune et la flore africaines, tout en permettant aux parcs nationaux et aux réserves de continuer leur travail de préservation. Les rangers professionnels connaissent tous les secrets de la réserve. Ils assurent votre sécurité et vous transmettent leurs connaissances. Il ne vous reste plus qu'à dégainer votre appareil photo !
Vous croiserez les graciles girafes. Vous admirerez les lionnes et leurs lionceaux. Vous frissonnerez devant les serpents et les crocodiles... Vous aurez même l'occasion de découvrir des espèces exceptionnelles comme le suricate et le rhinocéros blanc. Des scènes magiques comme dans un film d'animation. Tout y est : les hautes herbes asséchées, les montagnes qui dominent les paysages, les points d'eau fréquentés par les animaux sauvages, les éléphants qui traversent les sentiers en toute décontraction, le soleil qui veille sur vous... Bienvenue dans un pays moderne à la nature foisonnante, qui a su en outre préserver ses coutumes et ses traditions ancestrales.
Plus d'informations sur ce séjour en Afrique du Sud avec Marco Vasco au 0176647491
EN SAVOIR PLUS
Fresque africaine du Kenya à la Tanzanie
Le sommet du Kilimandjaro depuis le parc national d'Amboseli.
kavram / Kushnirov Avraham - stock.adobe.
Découvrir ce voyage au Kenya et en Tanzanie
Ce voyage combiné rassemble tous les incontournables des deux pays. Débuter votre itinéraire au Kenya permet d'observer les troupeaux d'éléphants dans la savane avec le mont Kilimandjaro en toile de fond : le toit de l'Afrique est particulièrement visible de ce côté-ci de la frontière. Le parcours rejoint ensuite la Tanzanie et ses parcs d'une extraordinaire diversité : canyon bordé de baobabs du Tarangire, zones humides du lac Manyara, caldeira du Ngorongoro et immenses plaines herbeuses du Serengeti — pour s'achever sur les somptueuses plages de Zanzibar, ancien comptoir d'épices à l'ambiance orientale. Un guide-chauffeur est essentiel pour sillonner les pistes de terre de ces grands espaces où il n'y a aucune trace de présence humaine à des kilomètres à la ronde. La faune sauvage est incroyablement riche et concentrée dans cette région où l'on peut observer les Big Five (lions, buffles, rhinocéros, léopards et éléphants), mais aussi des girafes, des koudous ou des guépards en chasse dans leur habitat naturel.
Et parce que les animaux ne connaissent pas de frontière, chaque année, des millions de gnous, de zèbres et d'antilopes traversent les plaines du Serengeti en Tanzanie pour atteindre les pâturages du parc national de Masai Mara au Kenya en un cycle infini. La Grande migration des gnous est l'un des spectacles animaliers les plus impressionnants et les plus épiques au monde.
Plus d'informations sur ce séjour au Kenya et en Tanzanie avec Marco Vasco au 0176647491
INFOS ET RÉSERVATION
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«Face à Trump, l'Afrique doit changer de méthode»
«Face à Trump, l'Afrique doit changer de méthode»

Le Figaro

time7 hours ago

  • Le Figaro

«Face à Trump, l'Afrique doit changer de méthode»

FIGAROVOX/TRIBUNE - La rencontre, début juillet, entre Donald Trump et cinq de ses homologues africains a permis au président américain de réaffirmer son style brutal. Les Africains devraient faire de cette discourtoisie un levier dans leurs négociations, argumente l'avocat mauritanien Jemal Taleb. Jemal Taleb est avocat de l'État de Mauritanie. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Ils étaient cinq. Cinq chefs d'État africains à avoir répondu, début juillet, à l'invitation du président américain Donald Trump pour une rencontre organisée à la Maison-Blanche. Le Liberia, la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée-Bissau et le Gabon étaient représentés au plus haut niveau. L'événement, censé renforcer les liens diplomatiques et économiques entre les États-Unis et certains pays d'Afrique subsaharienne, a suscité nombre de commentaires. Non pas tant pour le fond des discussions – dont peu d'éléments ont filtré – mais pour la forme, ou plutôt, pour l'absence manifeste de formes diplomatiques. Publicité L'image a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit Donald Trump, assis derrière son bureau dans le Bureau ovale, entouré de cinq présidents africains debout, comme figés dans un protocole inversé. À cela s'ajoutent d'autres gestes et propos qui ont dérouté les observateurs : la remarque sur la maîtrise de l'anglais du président libérien Joseph Boakai – alors même que l'anglais est la langue officielle de son pays depuis 1847 –, l'interruption impromptue du président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani alors qu'il s'exprimait. Certains ont crié à l'humiliation. D'autres ont dénoncé la posture docile de dirigeants africains restés impassibles. Et comme souvent, les procès en indignité ont fusé : trop d'empressement à répondre à l'appel du «maître du monde», pas assez de fierté dans l'attitude. Mais ces critiques passent à côté d'un fait essentiel : la responsabilité première incombe à celui qui invite. Et en l'espèce, c'est bien Donald Trump, président atypique, qui a une fois encore imposé son style brutal. L'Afrique doit sortir du piège de l'émotion immédiate et se doter des instruments de son affirmation : diplomatie économique, influence culturelle, alliances sélectives Fallait-il alors s'attendre à un autre comportement vis-à-vis des dirigeants africains ? Probablement pas. Mais il y a, derrière ces maladresses protocolaires, un message implicite que les pays africains doivent prendre au sérieux. Il ne s'agit pas seulement d'un manque de savoir-vivre, mais d'un révélateur d'un changement plus profond : celui d'une reconfiguration des rapports Nord-Sud. Les États-Unis – et plus largement les grandes puissances – ne cachent plus leur préférence pour des relations fondées sur l'intérêt pur, et ne cherchent plus à masquer leur indifférence aux convenances diplomatiques dès lors que cela sert leur agenda stratégique. Dans ce contexte, les États africains doivent revoir leurs postures. Il ne devrait plus s'agir de quémander une audience ou d'attendre un geste de bienveillance. Le temps des rapports paternalistes, qu'ils soient condescendants ou bienveillants, touche à sa fin. Ce qui se joue désormais, ce sont des partenariats durs, dictés par des logiques d'influence. Et c'est sur ce terrain que les pays africains doivent affirmer leur voix. Face aux provocations, la tentation est grande d'opter pour le coup d'éclat : répondre publiquement à l'affront, dénoncer haut et fort les manquements, claquer la porte. Mais la diplomatie est aussi l'art du temps long et du sang-froid. Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani en a offert une illustration remarquable. Interrompu sans ménagement, il n'a pas réagi à chaud, n'a pas riposté en public. Son mutisme a été critiqué, perçu à tort comme de la passivité. Ghazouani est connu pour sa pondération, sa sobriété, sa méfiance des postures excessives. «Affable, à l'écoute, profondément réfractaire à la violence», disait de lui l'opposant mauritanien Ethmane El Yessa. Son homologue sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a été pointé du doigt pour une attitude jugée trop conciliante. Sa proposition, sur le ton de la plaisanterie, de construire un terrain de golf au Sénégal pour accueillir Donald Trump, a été interprétée par certains commentateurs comme une tentative maladroite de flatter un hôte notoirement insensible aux formes diplomatiques classiques. À lire aussi Aide humanitaire, droits de douane, immigration... L'Afrique, cible facile de Donald Trump Publicité Il est légitime d'attendre du respect. Mais il est tout aussi stratégique de savoir ne pas réagir à chaque offense. À condition, bien sûr, que le silence soit habité, et qu'il s'accompagne d'une défense ferme des intérêts nationaux. L'Afrique doit sortir du piège de l'émotion immédiate et se doter des instruments de son affirmation : diplomatie économique, influence culturelle, alliances sélectives. Il ne s'agit pas d'accepter l'humiliation. Il s'agit de comprendre que la scène mondiale est un théâtre de jeux de pouvoir, où les formes comptent moins que les résultats. Et dans cette arène, les dirigeants africains gagneraient à adopter une diplomatie d'influence, patiente, méthodique, et moins soucieuse de posture que d'impact. L'épisode de la Maison-Blanche aura donc eu au moins un mérite : rappeler que la courtoisie n'est pas toujours au rendez-vous des puissants, mais que la maîtrise de soi peut être une arme redoutable. Trump, fidèle à lui-même, a «fait du Trump». Aux Africains, désormais, de faire de cette discourtoisie un révélateur – et un levier – pour repenser leur place dans le monde.

Colombie : l'ex-président Armando Uribe déclaré coupable de subornation de témoin
Colombie : l'ex-président Armando Uribe déclaré coupable de subornation de témoin

Le Parisien

time12 hours ago

  • Le Parisien

Colombie : l'ex-président Armando Uribe déclaré coupable de subornation de témoin

Une décision qui pourrait être lourde de conséquence. L'ancien président colombien (2002-2010), Armando Uribe a été reconnu coupable lundi d'avoir tenté de faire pression sur un témoin pour éviter d'être associé aux milices d'extrême droite ayant mené une guerre sanglante contre les guérillas , dans le premier procès visant un ex-chef de l'État colombien. Son procès était très suivi à moins d'un an de la prochaine présidentielle. La juge en charge de l'affaire a déclaré M. Uribe coupable de subornation de témoin, lors d'une audience lundi à Bogota suivie à distance par l'ancien dirigeant. Il était accusé d'avoir cherché à faire changer de version des témoins dans une enquête le concernant. Il est également poursuivi pour fraude procédurale et encourt jusqu'à 12 ans de prison. Cette décision en première instance peut faire l'objet d'un appel. En 2012, Armando Uribe a accusé devant la Cour suprême le sénateur de gauche Ivan Cepeda d'avoir organisé un complot pour le lier à tort à des groupes paramilitaires impliqués dans le long conflit armé colombien . La cour a décidé de ne pas poursuivre Ivan Cepeda et s'est plutôt penchée sur les accusations portant sur Armando Uribe, soupçonné d'avoir contacté d'anciens combattants emprisonnés pour qu'ils mentent en sa faveur. L'ancien dirigeant affirme qu'il voulait seulement les convaincre de dire la vérité. L'enquête contre Armando Uribe a commencé en 2018 et a connu de nombreux rebondissements, plusieurs procureurs généraux ayant cherché à classer l'affaire. Son procès, ouvert en mai 2024 et diffusé en direct par les médias locaux, a vu défiler plus de 90 témoins. Selon le témoignage d'un paramilitaire condamné , Armando Uribe et son frère Santiago Uribe ont participé à la création d'un groupe paramilitaire connu sous le nom de Bloc Metro dans le département d'Antioquia dans les années 1990. Ce témoin affirme que Diego Cadena, l'un des avocats de M. Uribe, a fait pression lors de visites en prison pour qu'il change ses déclarations et a tenté de le soudoyer. L'avocat fait l'objet d'un procès distinct. La décision de justice concernant l'ex-président, figure clé de la scène politique et apprécié d'une partie de la population pour sa fermeté à l'égard des guérillas mais également critiqué pour des soupçons de violations des droits de l'Homme pendant sa présidence, porte un coup dur à la droite colombienne en vue de l'élection présidentielle de mai 2026. Armando Uribe, à la tête du parti Centro Democratico, demeure en effet une figure clé de la scène politique de son pays et exerce une grande influence sur la droite colombienne, dans l'opposition depuis l'arrivée au pouvoir en 2022 du premier président de gauche du pays, Gustavo Petro. L'ex-dirigeant clame son innocence et estime qu'il s'agit d'un procès politique motivé par un désir de « vengeance » de la gauche, de l'ancienne guérilla des Farc et de l'ancien président Juan Manuel Santos, signataire de l'accord qui a désarmé les Farc en 2017. Washington a dénoncé lundi une « instrumentalisation du pouvoir judiciaire » par des « juges radicaux », estimant que « le seul crime de l'ancien président colombien Uribe est d'avoir défendu et s'être battu sans relâche pour son pays ». Il fait l'objet d'enquêtes dans d'autres affaires. Ainsi, il a témoigné devant les procureurs dans une enquête préliminaire sur un massacre paramilitaire de petits agriculteurs en 1997, quand il était gouverneur du département occidental d'Antioquia. Une plainte a également été déposée contre lui en Argentine, où la juridiction universelle permet de poursuivre des crimes commis n'importe où dans le monde, pour son implication présumée dans plus de 6 000 exécutions et disparitions forcées de civils par l'armée quand il était président.

Posséder un lion à la maison ou l'exhiber au café : en Thaïlande, les félins deviennent des accessoires
Posséder un lion à la maison ou l'exhiber au café : en Thaïlande, les félins deviennent des accessoires

Le Figaro

time12 hours ago

  • Le Figaro

Posséder un lion à la maison ou l'exhiber au café : en Thaïlande, les félins deviennent des accessoires

Le pays, qui autorise les particuliers à posséder un lion chez eux, est en proie à la surpopulation de félins domestiques et de nombreuses dérives, aggravées par les réseaux sociaux. Près de 500 individus sont enregistrés dans les zoos, les fermes d'élevage, les cafés animaliers et les foyers. En Thaïlande, la loi autorise les individus à posséder un lion chez eux. Derrière son garage d'une rue anonyme d'une ville du nord de la Thaïlande, Tharnuwarht Plengkemratch a installé ses animaux de compagnie chéris: deux lionnes blanches, et un hybride lion-tigre de 200 kilos appelé «Big George». Depuis Chiang Mai, Tharnuwarht partage sur TikTok, où il compte environ trois millions d'abonnés, le quotidien de ses trois grands félins, qui «aiment bien jouer et sont affectueux, comme les chiens et les chats», décrit-il. Publicité «Je veux montrer aux gens que les lions peuvent bien s'entendre avec les humains», assure-t-il, bien que ses interactions, prudentes, dans l'enclos de «Big George» restent limitées à quelques minutes. 500 lions en captivité La population de lions en captivité a explosé ces dernières années dans le royaume d'Asie du Sud-Est, avec plus de 500 individus recensés dans les zoos, les fermes d'élevage, les cafés animaliers, et les maisons privées. Le phénomène met en danger les lions et leur entourage humain, ont alerté les spécialistes, sur fond de trafic illégal d'animaux. Les réseaux sociaux, où partager du contenu avec le majestueux félin produit toujours son effet, ont aggravé la tendance, souligne Tom Taylor, un responsable de la Fondation pour les amis de la faune sauvage de Thaïlande (WFFT). «C'est de la folie pure», estime-t-il. «Il est terrifiant d'imaginer, si les lois ne sont pas changées, ce que la situation deviendra dans dix ans.» Depuis 2022, la loi exige des propriétaires qu'ils enregistrent leurs lions de compagnie, leur implantent une micropuce et informent les autorités en cas de changement de résidence. Publicité Portée de lionceaux Mais le texte ne définit aucun contrôle sur la reproduction, ni sur les hybrides, et les exigences au sujet des conditions de conservation en enclos demeurent minimales. Les naissances d'espèces présentes à l'état sauvage en Thaïlande, comme le tigre, doivent être signalées sous 24 heures. Pour un lion, son propriétaire dispose de 60 jours. «C'est une fenêtre énorme», explique M. Taylor. «Qu'est-ce qui peut être fait avec une portée de lionceaux pendant ces 60 jours? Plein de choses.» Cet expert et ses collègues ont constaté le triplement récent du nombre de lions en captivité, d'environ 130 en 2018 à environ 450 en 2024, sur la base de recherches sur les réseaux sociaux et de visites in situ. Mais, faute de preuve de vie pendant un an, 350 autres félins ont disparu de leurs radars, peut-être en raison de décès non remontés, parce que l'animal n'est plus exposé au public, ou, «pire» encore, à cause du commerce illégal, selon M. Taylor. Trafic «Nous avons interrogé des professionnels qui nous ont donné les prix pour des lions en vie ou morts, et nous ont dit qu'ils pouvaient les récupérer à la frontière», explique-t-il. Publicité Il existe de nombreuses preuves sur le trafic de lions ou de ses parties, ont indiqué à l'AFP plusieurs experts, qui ont requis l'anonymat, par crainte de se faire remarquer des autorités. En plus de la Thaïlande, le phénomène touche aussi le Laos et le Cambodge. L'éleveuse thaïlandaise Pathamawadee Janpithak, 32 ans, a débuté dans le négoce de crocodile, avant que la chute des prix liés au reptile la pousse vers le lion. Elle vend des lionceaux âgés d'un mois pour environ 500.000 bahts (13.200 euros). Après un pic à 800.000 bahts (21.200 euros), le marché s'est réajusté en fonction de l'offre rendue plus abondante par le développement des sites de reproduction. Nourris au biberon Les lions en captivité, qui dévorent environ deux kilos de carcasses de poulet par jour, peuvent avoir des portées de deux à six lionceaux, une à deux fois dans l'année. Les trois installations que contrôle Pathamawadee à Chachoengsao (centre) abritent environ 80 individus, allant d'un imposant lion de neuf ans à une paire de lions malades de 8 jours nourris au biberon 24 heures sur 24. Consanguinité Ils ont un pelage blanc en raison d'une mutation génétique. Les lions blancs, qui sont parfois considérés, à tort, comme une sous-espèce «en danger», sont populaires en Thaï leur faible nombre augmente les chances de consanguinité et de maladies. Pathamawadee soupire sur le cas d'un lionceau blanc âgé d'un mois, malade depuis sa naissance, qui n'a attiré aucun acheteur, et dont le patrimoine génétique est trop pauvre pour la reproduction. Il est aussi de plus en plus difficile de trouver des acheteurs disposés à respecter la loi, déplore-t-elle. «Avant, les gens pouvaient payer et repartir avec un lion. Aujourd'hui, tout est devenu plus compliqué», décrit-elle. Cafés à lions Elle dit vendre environ la moitié des 90 bébés nés chaque année dans sa ferme, souvent à d'autres éleveurs, de plus en plus enclins à ouvrir des «cafés à lions» où les clients peuvent prendre la pose et câliner le félin. Près de Chiang Mai, un dresseur a réveillé un lionceau de sa sieste pour qu'il puisse jouer avec un groupe de touristes chinois enthousiastes. Le café a autorisé l'AFP à filmer l'interaction mais, comme tous les autres commerces similaires contactés, a décliné une demande d'entretien. Pathamawadee ne vend plus aux cafés, qui ont tendance à se débarrasser des petits en quelques semaines, après qu'ils ont bien grandi. Elle a récupéré des lionceaux traumatisés, devenus inaptes à la reproduction, assure-t-elle. La hausse de la population de lions est un problème pour l'agence thaïlandaise de gestion des parcs nationaux et de conservation de la faune et de la flore sauvages (DNP), admet Sadudee Punpugdee, directeur en charge de la protection de la faune sauvage. «Coûts substantiels» Les mesures actuelles visent notamment à limiter l'importation de lions, pour que les éleveurs se concentrent sur la population existante. «Avec l'augmentation de la consanguinité, la qualité des lions diminue, et nous pensons que la demande va baisser en conséquence», estime-t-il. Mais les autorités déjà sursollicitées sont mises au-devant de choix cornéliens sur l'application des règles, d'autant que les animaux confisqués tombent sous leur responsabilité, décrit Penthai Siriwat, de WWF Thaïlande. «Il y a beaucoup de délibérations avant l'intervention, étant donné les coûts substantiels», expose-t-elle. Les propriétaires comme Tharnuwarht évoquent souvent leur souci de conservation, mais ces lions africains en captivité de Thaïlande ne vivront jamais à l'état sauvage. Législation réexaminée Khanom et Khanun, deux ans chacun, vivent dans un sanctuaire géré par le DNP, à Suphanburi (centre), après avoir été confisqués. Ils peuvent vivre au moins dix ans de plus, et nécessitent des gardiens spécialisés, de la nourriture et des soins. «Le bien-être psychologique et physique des animaux doit toujours passer en premier», explique la vétérinaire en chef du site, Natanon Panpeth. Les États-Unis et les Émirats arabes unis ont interdit la possession de grands félins ces dernières années, et la Thaïlande doit prochainement réexaminer sa législation. Sadudee espère un renforcement des lois existantes, même s'il est peu probable que la propriété soit interdite pour l'instant. «Les animaux sauvages appartiennent à la nature. Il y a plein d'autres animaux que l'on peut avoir comme animal de compagnie», lance-t-il. En vidéo - Thaïlande : les très rares images de 3 bébés tigres du Bengale et de leur mère en liberté

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