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« Ardisson, y'en a pas deux » : la dernière interview de Thierry Ardisson au « Figaro »

« Ardisson, y'en a pas deux » : la dernière interview de Thierry Ardisson au « Figaro »

Le Figaro14-07-2025
VIDÉO - L'animateur s'était rendu sur le plateau du « Buzz TV » en octobre dernier pour la promotion de son livre L'ge d'or de la pub. L'occasion d'évoquer sa première carrière avant de devenir le célèbre « homme en noir du PAF ».
« S'il y a moins d'argent, il y a moins de talent. C'est ça qui a tout gâché », regrettait le 28 octobre dernier Thierry Ardisson sur le plateau du « Buzz TV » à propos de l'évolution du marché de la publicité. C'est la dernière fois que « l'homme en noir du PAF » a donné une interview au Figaro-TV Magazine. Thierry Ardisson s'est éteint à l'âge de 76 ans, a annoncé sa famille à l'AFP ce lundi 14 juillet.
J'ai eu à cœur quand je faisais des émissions que tout soit bien précis. Thierry Ardisson dans «Le Buzz TV»
L'animateur était venu pour la promotion de son livre L'ge d'or de la pub, publié aux Éditions du Rocher. « Comme dans tous les domaines, la presse, la télévision, la pub… On était heureux, on travaillait, on créait des choses. Et un jour sont arrivés les 'cost controllers' (contrôleurs des coûts, NDLR) : soudainement, tout était trop cher », s'est-il souvenu avant d'évoquer son cas personnel : « Les gens comme moi, on était dans la pub, et puis le jour où il n'y a plus eu de pognon, on est allé faire de la télé. »
À lire aussi «J'ai une femme qui m'a rendu meilleur» : la belle déclaration d'amour de Thierry Ardisson à Audrey Crespo-Mara
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« Paris Dernière », « Rive droite / Rive gauche » et « 93, Faubourg Saint-Honoré » sur Paris Première. « Tout le monde en parle » sur France 2 jusqu'à « Salut les Terriens » sur C8 puis « Hôtel du temps » sur France 3. Le succès a souvent été au rendez-vous dans la carrière de l'homme en noir. « J'ai eu à cœur quand je faisais des émissions que tout soit bien précis et bien utilisé », avait-il assuré. Thierry Ardisson devient presque une marque à part entière, tant le ton de ses interviews dénote. « Ardisson, y'en a pas deux », aura pu être son slogan, comme il s'en amuse sur notre plateau.
Une référence au slogan qu'il a inventé pour l'enseigne de magasins spécialisés en aménagement des maisons, « Lapeyre, y en a pas deux ». « Je me suis mis dans ma baignoire, j'ai allumé un pétard, et ça m'est venu comme ça », s'était-il rappelé. « Je ne vais pas faire la promotion de la drogue, loin de moi cette idée, mais c'est vrai que le pétard, ça désinhibe quand même. Pour capter des idées, ça peut faire du bien. Encore une fois, je ne dis pas qu'il faut en prendre… Un abruti qui fume un pétard, il ne sera pas intelligent », avait ajouté Thierry Ardisson, avec le regard amusé.
Thierry Ardisson avait aussi cité sa femme, la journaliste Audrey Crespo-Mara, celle qui lui « donne encore des frissons ». Si elle était un slogan, cela serait : « Grand amour, garanti pour toujours. »
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Ce jeudi 24 juillet, Claude Savarit s'est exprimé sur la version 2025 du programme ressuscité par Nagui qui, de son côté, ne nie pas la possibilité d'une prochaine saison du jeu sur France 2. «Intervilles pluvieux, Intervilles heureux !», s'est exprimé Nagui, interrogé par Le Parisien sur son expérience de l'émission créée en 1962. Un record de longévité d'ailleurs pour une émission du PAF. Au début de l'été, aux côtés de Bruno Guillon, Valérie Bègue, Camille Cerf, Yoann Riou et Magali Ripoll, l'animateur a redonné vie au programme lancé il y a plus de six décennies. Ce jeudi 24 juillet aura lieu la quatrième et dernière soirée «Intervilles» de la saison, diffusée sur France 2 et retransmise depuis la ville du Nord, Wallers-Arenberg qui verra s'affronter Saint-Amand-les-Eaux (championne en titre), Coulanges-lès-Nevers et Gap, vainqueurs des trois émissions précédentes. Publicité Le présentateur de «N'oubliez pas les paroles» est impatient d'animer cette ultime date. «J'ai très hâte de vivre cette émission et je suis en même temps très triste que ce soit déjà la finale», a déclaré Nagui à nos confrères. Une saison de quatre épisodes, relativement courte donc, que le compagnon de Mélanie Page explique ainsi : «Nous souhaitions prendre la température. Voir comment les villes réagiraient, savoir si le public serait au rendez-vous sur place et devant sa télévision». Des audiences pourtant mitigées, avec un début à 3 millions de téléspectateurs puis 2 millions seulement devant le deuxième numéro. Un résultat satisfaisant néanmoins pour l'animateur qui ose même espérer une deuxième saison : «J'en rêve, mais la décision ne dépend pas de moi». À lire aussi Retailleau accusé de tricherie, Foucault à l'eau, l'épisode des lunettes cassées... «Intervilles» en 5 moments cultes Seulement cette nouvelle version du jeu n'a pas été au goût de tout le monde, à commencer par le co-créateur du programme, Claude Savarit. Ce dernier s'exprime dans Nice-Matin, ce jeudi 24 juillet : «Ce soir-là, j'ai été pris d'une grande tristesse. C'est scandaleux de voir ce qu'ils en ont fait. L''intervilles' de Nagui, ce n'est plus 'Intervilles'!". Le producteur ne mâche pas ses mots sur cette version 2025 de l'émission : «Ils n'ont même pas violé les règles, ils les ont ignorées, enfonce-t-il. Ils n'ont aucune idée de comment ça fonctionne et de la mise en scène. Ils se trompent en tout. Il n'y a rien. C'est honteux». Un résultat bien décevant donc pour le compère de Guy Lux, au point que le producteur du jeu de 1962 ferait bien un «procès à Banijay (la production actuelle d''Intervilles', NDLR) pour qu'ils n'utilisent plus le nom».

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Le Cellier Saint-Pierre (1, place Saint-Pierre) Installé en face de la cathédrale, c'est une institution. On y distille la Prunelle de Troyes depuis 1840. Le bâtiment principal est sorti de terre à la fin du XIIe siècle. On parlait alors du cellier aux dîmes. L'espace de vente est une ancienne maison d'habitation de chanoine construite au XVIIe siècle. Depuis la cave, via un tunnel, on accédait à la cathédrale. Dans les années 1800, des marchands de vins s'y sont installés et ont conçu la délicieuse Prunelle de Troyes. Elle s'obtient en laissant macérer dans l'alcool des noyaux de prunelle préalablement broyés. Elle est distillée dans de vieux alambics en cuivre de 1856 et chauffés au feu de bois. Après une double distillation, l'alcoolat est couplé à des ingrédients naturels. Le reste ? Secrets de fabrication ! À consommer avec modération : la prunelle de Troyes titre à 40°. Lors de l'exposition universelle de 1900, à Paris, le précieux liquide décroche la médaille d'or. Le Triffoire, spécialité fromagère inventée en 2023, s'obtient en affinant un Chaource à la Prunelle de Troyes. Pour les amateurs du septième art, le film d'Ivan Calbérac « La Dégustation » , avec Isabelle Carré et Bernard Campan, a été en partie tourné au Cellier Saint-Pierre et à Troyes, au premier semestre 2021. La maison du Dauphin (32, rue Kléber) C'est la maison penchée la plus célèbre de Troyes, et la plus ancienne demeure en pans de bois de la cité. À l'angle des rues Kléber et Célestin-Philbois, la date de 1472 est inscrite sur le manteau de sa cheminée. Son nom est tiré du blason gravé sur sa poutre. Il représente les armes du Dauphin de France, c'est-à-dire le fils aîné du roi. Il n'y a aucune certitude sur les raisons de la présence de ce blason. L'une des hypothèses attribue au drapier qui occupait la maison à l'époque la fourniture de la maison royale. Autre variante : il aurait tout simplement rencontré le fils aîné de François Ier. Le bâtiment est en tout cas inscrit sur la liste des monuments historiques depuis le 14 février 1995. Longue de six travées, la maison du Dauphin a été entièrement restaurée en 2004, en respectant son architecture troyenne typique avec ses fenêtres à meneaux et son encorbellement. La bâtisse a été rachetée, pour 835 000 euros, par la ville de Troyes aux propriétaires qui souhaitaient s'en séparer. Les projets de la collectivité pour cette maison qui fait la fierté de tous les Troyens sont encore à l'étude. La rue Champeaux Cette artère pavée de 150 m où les talons sont déconseillés est l'une des rues les plus emblématiques de Troyes. Elle prend naissance rue de la Monnaie et débouche sur la place Alexandre-Israël, où se situe l'Hôtel de ville. Désormais, on y trouve de nombreux bars et restaurants mais, du Xe au XIIIe siècle, elle était le cœur des Foires de Champagne. La plus importante rue du quartier Saint-Jean a fréquemment changé d'appellation au fil des siècles avant de prendre son nom actuel. Il est tiré des champeaux, ces champs cultivés autrefois entre les maisons et les fortifications. Dans la rue, on trouve notamment la Maison du Boulanger . Centre culturel de Troyes depuis un demi-siècle, cette bâtisse à pans de bois a été la première maison rénovée du centre historique de Troyes en 1964. Elle présente un encorbellement et un toit à pignon avec une ferme d'avant-corps. La poulie qui aidait les boulangers à hisser les sacs de farine au grenier est toujours là. À découvrir également : l'hôtel Juvénal des Ursins . Il a été construit par la famille Jouvenel des Ursins après le grand incendie de 1524. Cette grande famille troyenne comptait notamment parmi ses membres des drapiers et des magistrats, d'où une ancienne appellation de l'artère, rue de la Draperie. Classé monument historique depuis 1932, l'ancien hôtel particulier abrite désormais l'un des bars les plus en vogue du centre-ville pour son magnifique cadre. La ruelle des Chats Cette ruelle étroite au cœur du Bouchon de Champagne, le centre historique de Troyes, se situe entre les rues Champeaux et Charbonnet. Elle illustre ce qu'étaient les rues médiévales de la ville, avec sa rigole centrale pour l'écoulement des eaux. Victimes du vaste incendie qui ravagea un quart de la cité en 1524, c'est à cette date que ses maisons à pans de bois et en encorbellement ont été construites. Elles s'élargissent en hauteur à cause du mode de calcul de l'impôt à l'époque, qui était indexé sur la surface au sol. Autrefois baptisée ruelle Maillard, elle est devenue la rue des chats, en 1783, en raison de la possibilité, pour les habiles félins, de passer d'un côté à l'autre par les toits. Les façades se touchent en effet à leurs sommets et sont maintenues par des étais. Si les murs de la ruelle parlaient, ils raconteraient de sacrées histoires. Haut lieu du libertinage local, elle a ainsi fait l'objet en 1789 d'un arrêté du lieutenant général de police François-Nicolas Sourdat, qui enjoignait à la fermer à ses extrémités, de nuit. Menacée de disparition dans les années 1960, la ruelle fut défendue par André Malraux. La loi qui porte son nom pour la sauvegarde du patrimoine ancien a été adoptée le 4 août 1962. Le même jour, la rue des Chats est devenue la ruelle des Chats. Ses cartes postales sont les plus vendues à Troyes. La maison de l'Outil et de la Pensée ouvrière (7, rue de la Trinité) Au cœur de Troyes, la maison de l'Outil et de la Pensée ouvrière présente une collection unique au monde de plus de 12 000 outils de façonnage à main des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, autour des métiers du bois, du fer, du cuir et de la pierre. Ses 65 vitrines sont installées au sein de l'hôtel Mauroy, magnifique hôtel particulier de la Renaissance et premier bâtiment privé de l'Aube classé Monument historique. C'était en 1862. Ravagé par l'incendie de 1524, il a été repris en 1556 par Jean Mauroy, prévôt de la monnaie et seigneur de Colaverdey. Il y fonda l'hôpital et le collège de La Trinité, pour que des orphelins puissent y apprendre un métier. Le bâtiment reprend de nombreuses spécificités architecturales troyennes, et son musée accueille 25 000 visiteurs chaque année. La plupart font une halte prolongée dans son jardin, petit havre de verdure en plein centre-ville, et sur ses transats en bois. Il est possible de découvrir le jardin, renouvelé tous les ans, sans passer par la case musée. Une partie des deux films Les Trois Mousquetaires, réalisés par Martin Bourboulon, ont été tournés dans cette maison et le quartier de Vauluisant, dont elle est l'un des plus beaux joyaux.

Audiences : quel score pour la demi-finale de l'Euro féminin sur TF1 ?
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Les audiences du mercredi 23 juillet pour les programmes diffusés en première partie de soirée. C'est un duel au coude-à-coude qui s'est joué entre TF1 et France 2 ce mercredi 23 juillet pour la tête des audiences du soir. Un duel remporté par la chaîne du service public avec une rediffusion de la saison 2 de la série policière Les Invisibles . Portées par Guillaume Cramoisan, les aventures de la brigade du SRPJ de Lille, dédiée aux morts non identifiés, ont passionné 2,9 millions de téléspectateurs, soit près de 17,7 % de part d'audience. La semaine précédente, les anciens épisodes de la série avaient déjà séduit 2,46 millions de fidèles. TF1 est reléguée à la deuxième place avec la diffusion du match Allemagne - Espagne. Présentée par Grégoire Margotton et Bixente Lizarazu, la deuxième demi-finale de l'Euro féminin de football 2025 a rassemblé 2,6 millions d'amateurs de ballon rond entre 21 heures et 23h30, représentant également 17,7 % de part d'audience. La finale, programmée sur TF1 ce dimanche 27 juillet à 18 heures, opposera les Espagnoles, championnes du monde en titre, aux Anglaises, dernières gagnantes de l'Euro en 2022. À lire aussi Audiences : duel au coude-à-coude entre Taxi 3 sur TF1 et OPJ sur France 3 Publicité M6 complète le podium grâce à un numéro inédit de « Cauchemar en cuisine ». Les colères de Philippe Etchebest dans un restaurant de Criquebeuf-sur-Seine ont animé la soirée de 1,95 million de téléspectateurs. Une belle progression par rapport au précédent épisode inédit du 30 juin, qui avait convaincu 1,13 million de fidèles. Au pied du podium, France 3 misait sur une rediffusion du magazine « Des racines et des ailes » consacrée au thème : « Mon village, de l'Aveyron à la Provence ». Le programme a fait voyager 1,48 million de curieux, soit 9,5 % de part d'audience. Lors de sa dernière diffusion en première partie de soirée, le 11 juin dernier, l'émission présentée par Carole Gaessler avait réuni 1,86 million de téléspectateurs. Plus loin dans le classement, Arte arrive à la cinquième place avec Nostalgia (2022), un drame italien réalisé par Mario Martone, qui a captivé 776.000 cinéphiles, soit 4,8 % du public. Juste derrière, France 5 proposait le deuxième épisode de « Nues et culottées » , la version féminine du programme. L'émission a attiré 559.000 téléspectateurs, soit 3,3 % de part d'audience.

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