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Le Figaro
3 days ago
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« Ardisson, y'en a pas deux » : la dernière interview de Thierry Ardisson au « Figaro »
VIDÉO - L'animateur s'était rendu sur le plateau du « Buzz TV » en octobre dernier pour la promotion de son livre L'ge d'or de la pub. L'occasion d'évoquer sa première carrière avant de devenir le célèbre « homme en noir du PAF ». « S'il y a moins d'argent, il y a moins de talent. C'est ça qui a tout gâché », regrettait le 28 octobre dernier Thierry Ardisson sur le plateau du « Buzz TV » à propos de l'évolution du marché de la publicité. C'est la dernière fois que « l'homme en noir du PAF » a donné une interview au Figaro-TV Magazine. Thierry Ardisson s'est éteint à l'âge de 76 ans, a annoncé sa famille à l'AFP ce lundi 14 juillet. J'ai eu à cœur quand je faisais des émissions que tout soit bien précis. Thierry Ardisson dans «Le Buzz TV» L'animateur était venu pour la promotion de son livre L'ge d'or de la pub, publié aux Éditions du Rocher. « Comme dans tous les domaines, la presse, la télévision, la pub… On était heureux, on travaillait, on créait des choses. Et un jour sont arrivés les 'cost controllers' (contrôleurs des coûts, NDLR) : soudainement, tout était trop cher », s'est-il souvenu avant d'évoquer son cas personnel : « Les gens comme moi, on était dans la pub, et puis le jour où il n'y a plus eu de pognon, on est allé faire de la télé. » À lire aussi «J'ai une femme qui m'a rendu meilleur» : la belle déclaration d'amour de Thierry Ardisson à Audrey Crespo-Mara Publicité « Paris Dernière », « Rive droite / Rive gauche » et « 93, Faubourg Saint-Honoré » sur Paris Première. « Tout le monde en parle » sur France 2 jusqu'à « Salut les Terriens » sur C8 puis « Hôtel du temps » sur France 3. Le succès a souvent été au rendez-vous dans la carrière de l'homme en noir. « J'ai eu à cœur quand je faisais des émissions que tout soit bien précis et bien utilisé », avait-il assuré. Thierry Ardisson devient presque une marque à part entière, tant le ton de ses interviews dénote. « Ardisson, y'en a pas deux », aura pu être son slogan, comme il s'en amuse sur notre plateau. Une référence au slogan qu'il a inventé pour l'enseigne de magasins spécialisés en aménagement des maisons, « Lapeyre, y en a pas deux ». « Je me suis mis dans ma baignoire, j'ai allumé un pétard, et ça m'est venu comme ça », s'était-il rappelé. « Je ne vais pas faire la promotion de la drogue, loin de moi cette idée, mais c'est vrai que le pétard, ça désinhibe quand même. Pour capter des idées, ça peut faire du bien. Encore une fois, je ne dis pas qu'il faut en prendre… Un abruti qui fume un pétard, il ne sera pas intelligent », avait ajouté Thierry Ardisson, avec le regard amusé. Thierry Ardisson avait aussi cité sa femme, la journaliste Audrey Crespo-Mara, celle qui lui « donne encore des frissons ». Si elle était un slogan, cela serait : « Grand amour, garanti pour toujours. »


Le Figaro
3 days ago
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Défilé en grande pompe sur Le Figaro TV
La chaîne du « Figaro » déploie un dispositif inédit en direct autour des célébrations de la Fête nationale. Le 14 Juillet célébré en grande pompe. Comme tous les ans, les chaînes de télévision rivalisent d'ingéniosité pour couvrir la Fête nationale. Cette année, encore plus que les précédentes, Le Figaro TV évolue dans le paysage audiovisuel français grâce à une couverture inédite. « Année après année, le dispositif s'étoffe et devient plus important », souligne le journaliste-présentateur Damien Canivez, promettant une retransmission de grande envergure : experts en plateau, envoyés spéciaux et reportages au plus près des armées, rien ne sera laissé au hasard. L'émission se déroulera de à 9 heures à 13 heures. Damien Canivez assurera une édition spéciale une heure avant le démarrage du cortège militaire. Il sera rejoint par le consultant, Gaultier Epitalon, officier supérieur dans l'armée de terre, pour détailler avec lui l'enchaînement des unités qui se succéderont sur l'avenue des Champs-Élysées. Publicité Les grands enjeux actuels de l'armée française seront également abordés en filigrane avec l'intervention d'une porte-parole de la gendarmerie mais aussi d'une série de spécialistes de la défense nationale et internationale. « L'idée est de contextualiser. Par exemple, sur la première partie de l'émission, nous évoquerons les menaces auxquelles les militaires sont exposés en Ukraine, au Proche-Orient, en Afrique… », souligne le présentateur, ajoutant : « Nous traiterons aussi de l'économie de guerre, de l'histoire autour du 14 Juillet mais aussi de l'aspect politique en nous interrogeant sur le rôle d'Emmanuel Macron, notamment d'un point de vue international, depuis la dissolution. » À lire aussi 14 Juillet sur France 2 : dans les coulisses d'un saut de (très) haute volée avec Julian Bugier et Thomas Pesquet Pour ponctuer ces moments en plateaux, deux envoyés spéciaux - Thibaut Gauthier et Timothée Dhellemmes - seront mobilisés sur le terrain et assureront des duplex. Le premier - habitué à déambuler dans les rues de la capitale aux côtés de ses invités dans « Figaro La Nuit » - sera entre la place de la Concorde et la plus belle avenue du monde, accompagné d'autorités militaires pour répondre à ses questions. Le second sera à bord d'un véhicule de défense sol-air, un Samp Mamba, sur le défilé motorisé. Les deux journalistes proposeront également des reportages, tournés en amont, au plus près des forces armées. Thibaut Gauthier s'est rendu au camp de Carpiagne, à Aubagne, où le premier régiment de cavalerie de la Légion étrangère évolue. Quant à Timothée Dhellemmes, il emmènera les téléspectateurs à la rencontre de l'Équipe de voltige de l'armée de l'air et de l'espace de la base 701, à Salon-de-Provence. Le journaliste s'est glissé, le temps d'une journée, dans le quotidien de ces chevaliers de ciel en embarquant dans la « Formule 1 des airs », un Extra 330 SC. Ces mêmes avions qui, au nombre de trois, survoleront Paris ce lundi pour clore le défilé. « Ils formeront un 100 dans le ciel en l'honneur des 100 ans du Bleuet de France », précise le reporter.


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5 days ago
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Jean-Michel Blanquer : «Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est comme dire que la Terre n'est pas ronde»
«Islamo-gauchisme, gauchismo-islamisme, peu importe le mot choisi, la chose existe», estime l'ancien ministre de l'Éducation nationale auprès du Figaro TV. La déclaration du ministre de l'Enseignement supérieur sur l'islamo-gauchisme lundi sur LCP avait fait grand bruit. «Ce terme-là n'existe pas en tant que terme universitaire, il n'est même pas bien défini. Donc cette notion n'existe pas, assurait alors Philippe Baptiste. Autant il y a des abus et il faut être extrêmement vigilant, autant se dire qu'il y a un mouvement islamo-gauchiste qui serait là, en train de vouloir prendre le pouvoir au sein de telle ou telle université, non, je ne crois pas que ce soit la réalité.» De son côté, si Jean-Michel Blanquer ne veut pas «recréer de la polémique» et tient à souligner que, selon lui, Philippe Baptiste admet tout de même que le phénomène existe, l'ancien ministre ne mâche pas ses mots sur le plateau de «Points de Vue» (Le Figaro TV). «Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est un peu comme dire que la Terre n'est pas ronde. Il y a des islamistes, il y a des gauchistes à l'extrême gauche. Et même les principaux concernés ne le nient pas, il y a des convergences qui peuvent exister entre les deux. Après, vous appelez ça «gauchismo-islamisme» vous choisissez le mot que vous voulez, la chose est là», souligne Jean-Michel Blanquer. Qui tient à rappeler «qu'il y a tout de même un enracinement intellectuel du sujet. Par ailleurs, le mot m'importe beaucoup moins que la chose. On l'a vu, ce peut être extrêmement brutal, souvenez-vous de l'agression subie par Fabrice Balanche», évoquant là le cas du spécialiste de la Syrie et maître de conférences en géographie, intimidé en plein cours à Lyon II aux cris de «Sioniste, raciste !» et qui avait d'ailleurs témoigné en exclusivité sur le plateau de cette même émission. Publicité Par ailleurs, le désormais président du «Laboratoire de la République» est un fervent défenseur de la cause de Boualem Sansal, au sein du Comité de soutien de l'écrivain. Le 28 janvier dernier, Jean-Michel Blanquer et 30 écrivains sud-américains avaient écrit une lettre ouverte publiée par Le Figaro appelant à rendre la cause de Boualem Sansal «universelle». Depuis, l'auteur de 2084 se trouve toujours otage dans les geôles d'Alger et a décidé de ne pas se pourvoir en cassation. L'ancien ministre de l'Éducation nationale évoque désormais comme moyens d'action la possible remise en cause de l'accord entre l'Union européenne et l'Algérie, ainsi que la question plus «nationale» des visas et des avoirs en France pour les proches du régime de Tebboune.


Le Figaro
08-07-2025
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« Quand Pablo devient Picasso », histoire d'une métamorphose
Passionnant documentaire de la série « La Grande Expo » pour le Figaro TV, qui retrace l'émergence de ce phénomène de l'art moderne. Comment le fils de Don José Ruiz y Blasco, peintre académique, professeur et aficionado, va déterminer le destin extraordinaire de son fils unique, né Pablo Diego José Francisco de Paula Juan Nepomuceno María de los Remedios Cipriano de la Santisima Trinidad Martir Patricio Ruiz y Picasso, le 25 octobre 1881 à Malaga ? C'est déjà de l'histoire de l'art. Le père, un fanatique de la corrida, emmène le fils régulièrement aux arènes municipales et cette passion paternelle devient un thème récurrent des leçons de peinture. Il habitera tout son monde d'artiste, comme le met en évidence « Éros dans l'arène de Picasso », exposition de l'été du Musée Estrine de Saint-Rémy-de-Provence, jusqu'au 21 septembre. « L'œuvre monumental de Picasso est tout entier traversé par le taureau, son animal 'totémique', souvent associé à la femme. L'examen de ce double thème dans toutes ses variations contribue à déjouer les préjugés portant sur leur sujet, comme sur leur créateur », souligne sa commissaire Annie Maïllis, Arlésienne de souche. Le documentaire d'Yves Demeulandre et Jessica Piersanti, Quand Pablo devient Picasso, enquête sur ce phénomène andalou qui donne naissance à l'art moderne et qui deviendra le peintre le plus célèbre du monde. Parce que sa première diffusion date d'octobre 2014, ce documentaire est devenu historique. Il donne la parole à Brigitte Léal, qui fut le pilier des collections d'art moderne à Beaubourg, à Pierre Daix, écrivain et ami de Picasso, ici dans sa dernière année, à Cécile Debray, alors conservatrice au Centre Pompidou, aujourd'hui présidente du Musée Picasso de Paris. Le jeune Pablo a une perception très personnelle du monde qui l'entoure, disent-ils. Souvent, il part seul pour de longues promenades à travers Malaga, découvre le monde fascinant des gitans au château du Gibralfaro, forteresse construite au XIVe siècle par Yusuf Ier de Grenade, son « premier monde sauvage » qui parle de tout un pan du passé refusé de l'Espagne, celui des exclus, des marginaux, des mendiants de la cathédrale de Malaga. Dans l'œuvre peint de Picasso, « il y aura toujours un ailleurs ». Publicité Le futur Picasso n'a que 8 ans et demi lorsqu'il réalise son premier tableau, Le Petit Picador jaune, au trait incertain mais à la vision précoce. « Ce qui est stupéfiant, c'est qu'il se pose des problèmes picturaux qui ne sont pas de son âge, architecture, visages », souligne Pierre Daix dont on perçoit l'adoration pour le maître. L'arrivée à 10 ans à La Coruna, ville alors austère de la côte atlantique en Galice, est un très brutal dépaysement. Nouvelle terre sans soleil, sans corrida, sans amis. Don José tombe dans la mélancolie. Pablo est stimulé par la côte sauvage des rias, il dessine plus que jamais. À 14 ans, il achève, avec une rapidité incroyable, un tableau de pigeons de son père et dépasse ainsi son modèle. Don José comprend ce qui le sépare de son fils, le talent. Il lui donne sa palette, ses pinceaux, ses couleurs. En avril 1895, toute la famille de Picasso s'installe à Barcelone. Don José inscrit Pablo au cours de dessin dans l'institution où il est professeur. Pablo est le plus jeune, les autres élèves ont 5 ou 6 ans de plus que lui. « Malgré sa jeunesse, il est d'emblée celui qui domine les autres, il est respecté pour cela et pour sa façon de cannibaliser tous les maîtres du passé pour les transformer en œuvres de Picasso », analyse Brigitte Léal avec le sourire. À 15 ans, il signe son premier tableau de salon au sujet bien académique, Première communion : Pablo Ruiz Picasso, soit du nom de son père et de sa mère. De professeur à modèle, le père, long mélancolique à la barbe rousse, est présent dans toutes ses premières compositions. À 15 ans seulement, il reçoit une médaille d'honneur à l'Exposition nationale des Beaux-Arts. La légende est née.


Le Figaro
07-07-2025
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Grâce refusée à Boualem Sansal : «On a sous-estimé le fait que le président Tebboune veut humilier la France», estime Xavier Driencourt
L'ancien ambassadeur de France en Algérie ne s'est pas étonné du refus de la grâce présidentielle demandée pour l'écrivain franco-algérien dans l'émission «Points de Vue» (Le Figaro TV) ce lundi 7 juillet. Pourfendeur du régime en place à Alger, Xavier Driencourt a mené une nouvelle charge contre les autorités algériennes ce lundi auprès du Figaro TV. L'ancien ambassadeur de France en Algérie (2008-2012 puis 2017-2020) ne s'est pas montré surpris par le refus d'Abdelmadjid Tebboune de gracier Boualem Sansal. «On sous-estime la méchanceté de ce pouvoir algérien», a jugé Xavier Driencourt, dénonçant la «dureté» et la «violence» des autorités algériennes. Selon l'ex-ambassadeur, leur inflexibilité serait liée à un évènement particulier survenu le 30 juillet 2024 : le changement de la position française sur le sujet du Sahara occidental. Alger est un fervent soutien des indépendantistes du Front Polisario, auquel s'oppose le Maroc, qui propose un plan d'autonomie sous sa souveraineté Publicité «On a sous-estimé le fait que le président Tebboune veut humilier la France. On oublie qu'il estime avoir été trahi lorsque la France a changé de position sur le Sahara occidental», a souligné Xavier Driencourt. Et d'ajouter : «Elle avait une position équilibrée entre Algérie et Maroc et le 30 juillet, le président a décidé de soutenir la position marocaine en des termes explicites». «Ce pouvoir est totalement imprévisible» Abdelmadjid Tebboune veut «faire payer cette humiliation à la France», selon l'ex-ambassadeur, qui appelle à un durcissement de la réponse française face au refus d'Alger de libérer Boualem Sansal. L'écrivain franco-algérien est incarcéré depuis le 16 novembre 2024 et a été condamné en appel le 1er juillet 2025 à 5 ans de prison ferme pour «atteinte à l'unité nationale», «outrage à corps constitué», «pratiques de nature à nuire à l'économie nationale» et «détention de publications menaçant la sécurité du pays». Pour Xavier Driencourt, les autorités algériennes sont imperméables aux arguments «rationnels et politiques». «Ce pouvoir est totalement imprévisible, a-t-il signalé, il peut aussi bien décider de gracier Boualem Sansal car le garder en prison, c'est prendre un risque qu'il décède.» gé de 80 ans, l'écrivain vit au rythme des «allers-retours entre la prison et l'hôpital», a rapporté l'ancien ambassadeur, qui déplore le «peu de pression internationale» sur ce dossier en dépit du travail du comité de soutien à Boualem Sansal. «Les pays européens disent qu'ils attendent que la France se mobilise, c'est la France qui donne le la», a-t-il affirmé. La situation pourrait être toute autre en cas de décès de l'écrivain dans les geôles algériennes.