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La dépendance énergétique de l'Égypte à Israël, 'levier de pression' pour Tel-Aviv

La dépendance énergétique de l'Égypte à Israël, 'levier de pression' pour Tel-Aviv

Le gisement gazier [israélien] Léviathan a conclu le 7 août avec l'Égypte le plus gros contrat d'exportation de l'histoire d'Israël. Cet accord intervient pourtant dans un contexte régional tendu, marqué par le conflit à Gaza.
Alors que Le Caire subit une pression croissante pour alléger la crise humanitaire à Gaza via le point de passage de Rafah, le gouvernement égyptien s'est malgré tout engagé dans ce partenariat énergétique controversé.
Concrètement, l'accord prévoit que l'Égypte importera 130 milliards de mètres cubes de gaz israélien sur quinze ans, soit environ 15 à 20 % de sa consommation annuelle.
La première phase, à partir de 2026, fournira 4,5 milliards de mètres cubes par an, avant une montée en puissance à 12 milliards par an à partir de 2029, grâce à une extension du champ Léviathan et à la construction d'un nouveau gazoduc traversant la frontière à Nitzana.
Ce partenariat ne couvre toutefois qu'une part modérée des besoins énergétiques égyptiens, qui resteront assurés par le gaz domestique et le gaz naturel liquéfié (GNL) parmi d'autres sources d'énergie. Selon le ministre du Pétrole égyptien, Karim Badawi, cet accord agit comme une 'assurance stratégique'

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En Alaska, 'Poutine s'est essuyé les pieds' sur Trump
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Courrier International

time31 minutes ago

  • Courrier International

En Alaska, 'Poutine s'est essuyé les pieds' sur Trump

Le matin même du 15 août, sur le site du quotidien Gazeta, l'analyste et observateur Valériy Pekar partageait ses doutes quant à la rencontre prévue quelques heures plus tard entre Donald Trump et Vladimir Poutine. 'Vous allez être surpris du peu d'influence que va avoir le sommet de l'Alaska sur nos vies, avertissait-il ses lecteurs. Seules les actions de nos défenseurs sur le champ de bataille exercent une influence réelle sur nos existences.' La rencontre a débouché sur : 'rien' Dans un autre article daté de ce jour, le quotidien n'était pas tendre avec le locataire de la Maison-Blanche. 'Hier encore, Trump se vantait en lançant : 'Si je mets fin à cette guerre, ce sera la sixième que j'arrête'.' Sauf que, 'à ce stade, pour Trump, ça ne marche pas avec cette sixième guerre', ajoute le journal, qui estime que, 'à première vue, la rencontre à Anchorage a obtenu : rien'. Certes, concède l'auteur, 'tout est question d'interprétation. Dans les jours qui viennent, tout un tas d'initiés vont nous expliquer de quoi on a vraiment parlé' durant ces discussions, 'et ils vont en tirer des conclusions'. Toutefois, ajoute Gazeta : 'Heureusement pour nous, l'Occident civilisé comprend très bien que le dictateur russe n'a qu'un seul objectif : sortir de son isolement international, tromper Trump et les États-Unis, et échapper aux sanctions.' Par conséquent, si 'Trump évalue à 10/10 sa rencontre avec Poutine et change d'avis au sujet de nouvelles sanctions', indique le quotidien en ligne Oukraïnska Pravda, dans les faits, affirme Gazeta, en Alaska, 'Poutine s'est essuyé les pieds sur son homologue américain'. Que va dire Trump à Zelensky ? En Ukraine, comme le signale Jyttia, le déroulement du sommet et son résultat ont donné naissance sur internet à une vague de mèmes sans merci pour le président des États-Unis. Une ironie cruelle qui cache la profonde amertume du public ukrainien, lequel a le sentiment d'être une nouvelle fois lâché par les Américains. 'Il ne faut garder à l'esprit qu'une seule chose, constate la journaliste Olha Len sur le site de la chaîne de télévision Espresso, Trump essaie d'aider Poutine à vaincre l'Ukraine dans cette guerre.' 'Cette rencontre, analyse-t-elle, représente un pas de plus de la part de Trump sur la voie de la normalisation de Poutine. Un but qui se suffit à lui-même, plus important qu'un accord concret.' Ce faisant, considère Olha Len, Trump 'distend la notion même du mal et l'acceptation que l'on en a'. La journaliste le déplore : 'La normalisation [de Poutine] a sérieusement progressé. D'ores et déjà, on peut l'inviter aux États-Unis et ne pas l'arrêter en tant que criminel de guerre.' C'est d'ailleurs en cela que le sommet de l'Alaska est une réussite pour le dirigeant du Kremlin, commente le journaliste et homme politique Mykola Kniajytskiy pour Espresso. 'La rencontre s'est achevée par une défaite pour les États-Unis, alors que par le simple fait qu'elle ait eu lieu, c'est une victoire diplomatique pour Poutine.' Du côté des autorités ukrainiennes, on fait mine de se féliciter malgré tout, souligne le site d'information Obozrevatel. 'Trump a invité Zelensky à Washington […] le lundi 18 août.' Le président ukrainien soutiendrait d'ailleurs 'la proposition de Trump d'une rencontre tripartite Ukraine-États-Unis-Russie'. Quel accueil Trump va-t-il réserver à Zelensky après l'Alaska ? Comme le dit Kniajytskiy, peut-être l'Américain présentera-t-il les choses 'd'une manière encore différente'. Mais 'en Ukraine, nous y sommes déjà habitués'.

Sommet Trump-Poutine : l'Ukraine refuse toute paix négociée en son absence
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Les Echos

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Sommet Trump-Poutine : l'Ukraine refuse toute paix négociée en son absence

Privée de siège à la table des discussions d'Anchorage, l'Ukraine observe avec méfiance le rapprochement affiché entre Donald Trump et Vladimir Poutine : « Comme nous nous y attendions, rien ne s'est passé. Aucun résultat, et chacun campe sur ses positions, a ainsi déclaré à Reuters le président de la commission des Affaires étrangères du Parlement ukrainien, Oleksandr Merejko. Poutine n'a pas renoncé à son ultimatum, Trump a voulu montrer qu'il était un grand négociateur, mais il a échoué. » Andriy Yermak, le chef de cabinet du président ukrainien, avait prévenu avant la rencontre : « Un cessez-le-feu est nécessaire - mais la ligne de front n'est pas une frontière », excluant toute reconnaissance de gains territoriaux russes. Réunion lundi à Washington Près de la ligne de front, le sommet ne suscitait pas non plus de grands espoirs chez les soldats ukrainiens : « Ca ne va rien changer », assurait ainsi Serhii, un engagé volontaire rencontré vendredi 15 août, la veille du sommet. « Notre responsabilité en tant que soldat est de combattre, pas de faire des prédictions. Mais je pense que la situation sera exactement la même après le sommet, je ne pense pas que nous pourrons faire nos valises et rentrer à la maison. » Positionné dans la région de Dobropillia, dans l'oblast de Donetsk, le théâtre d'une récente percée russe ayant suscité d'importantes craintes côté ukrainien, Serhii admet que la situation sur le front est difficile, et appelait les alliés de Kiev à supporter militairement le pays assiégé : « Si les Américains veulent nous aider, ils peuvent plutôt nous envoyer des armes. C'est ça dont nous avons le plus besoin », insistait-t-il, faisant écho à la position du gouvernement ukrainien, qui réclame depuis plusieurs mois des livraisons accélérées de munitions et de systèmes de défense antiaérienne. Le président Volodymyr Zelenskyy, qui s'entretiendra lundi à Washington avec Donald Trump, a de son côté réaffirmé à l'issue du sommet la nécessité d'inclure l'Ukraine dans tout processus de paix : « Toutes les questions importantes pour l'Ukraine doivent être discutées avec la participation de l'Ukraine, et aucune question, en particulier les questions territoriales, ne peut être décidée sans l'Ukraine », a-t-il ainsi déclaré dans une publication sur les réseaux sociaux. « Une paix véritable doit être instaurée, une paix durable, et non une simple trêve entre deux invasions russes. » Nouveau paquet de sanctions Le lendemain de la rencontre entre les présidents russe et américain, Andrii Sybiha, le ministre ukrainien des Affaires étrangères adjoint, a déclaré avoir conduit une « conversation substantielle » par téléphone avec Kaja Kallas, la vice-présidente de la Commission européenne et représentante de l'UE pour les affaires étrangères, ainsi qu'avec le ministre tchèque Jan Lipavský, confirmant ainsi la coordination étroite entre l'Ukraine et ses alliés européens. « Partant du principe que seules des actions concrètes peuvent confirmer la volonté de Poutine de mettre fin à la guerre, nous avons convenu de la nécessité de renforcer l'Ukraine et d'intensifier la pression sur la Russie », a-t-il indiqué. Depuis Bruxelles, Kaja Kallas a quant à elle réaffirmé le soutien de l'UE à Kiev : « Moscou ne mettra pas fin à la guerre tant qu'elle ne se rendra pas compte qu'elle ne peut pas continuer. L'Europe continuera donc à soutenir l'Ukraine, notamment en travaillant sur un 19e paquet de sanctions contre la Russie. »

Gaza : 22 morts dans des tirs et raids israéliens, annonce la Défense civile
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  • Le Figaro

Gaza : 22 morts dans des tirs et raids israéliens, annonce la Défense civile

Depuis la présentation du plan israélien pour «prendre le contrôle» de l'enclave le 7 août, Tsahal mène une série d'opérations à la périphérie de la ville de Gaza. Vingt-deux Palestiniens, dont des enfants, ont été tués dans l'offensive israélienne sur la bande de Gaza depuis une semaine, selon la Défense civile locale. Son porte-parole, Mahmoud Bassal, a affirmé à l'AFP qu'un quartier de la ville de Gaza dans le nord du territoire palestinien essuyait d'intenses bombardements depuis la présentation du plan de Netanyahou pour «prendre le contrôle» de l'enclave jeudi 7 août. «Nous estimons que plus de 50.000 personnes restent dans le quartier de Zeitoun, la plupart sans eau ni nourriture», a-t-il dit, en accusant Israël de «nettoyage ethnique» à Zeitoun et dans le quartier voisin de Tal al-Hawa. «Nos équipes n'ont pas accès aux blessés». Publicité Neuf morts près de centres de distribution d'aide humanitaire Parmi les 22 Palestiniens tués, neuf auraient été tués près de deux centres de distributions d'aide humanitaire dans le sud et le nord du territoire, a-t-il précisé. Six autres Palestiniens, dont trois enfants, ont péri dans deux frappes sur le camp de réfugiés de Bureij (centre) et sur la zone d'al-Mawassi (sud). «Les habitants n'ont aucun endroit où se réfugier. La situation est catastrophique», s'est encore alarmé Mahmoud Bassal. Vendredi 15 août, l'armée israélienne a confirmé que ses troupes menaient une série d'opérations à la périphérie de la ville de Gaza, où des habitants font état depuis plusieurs jours d'intenses frappes et d'incursions au sol.

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