logo
Budget 2026 : le gouvernement prévoit 29 milliards d'euros d'augmentation des dépenses publiques

Budget 2026 : le gouvernement prévoit 29 milliards d'euros d'augmentation des dépenses publiques

Le Figaro2 days ago
Au lendemain des annonces de Bayrou, le gouvernement prévoit un total de dépenses publiques en 2026 de 1722 milliards d'euros, soit un «effort de modération de la dépense de l'ordre de 30 milliards d'euros».
Mardi 15 juillet, le premier ministre François Bayrou a annoncé son plan pour réaliser 43 milliards d'euros d'économie. Ce mercredi, le gouvernement prévoit un total de dépenses publiques en 2026 de 1722 milliards d'euros. Soit 29 milliards de plus que l'estimation de ces dépenses pour l'année 2025. C'est ce qu'indique un document intitulé «Plafonds de dépenses du projet de loi de finances pour 2026» consulté mercredi par l'AFP.
Selon le gouvernement, ce niveau correspond à «un effort de modération de la dépense de l'ordre de 30 milliards d'euros», car les dépenses publiques «progressent naturellement en raison, notamment, de la dynamique des dépenses de santé ou de l'augmentation de la charge de la dette».
Publicité
Les dépenses publiques - qui rassemblent les dépenses de l'État, de la Sécurité sociale et des collectivités locales - se seraient établies à environ 1752 milliards d'euros «sans effort de notre part et en intégrant le nouvel effort de défense», annoncé par Emmanuel Macron dimanche dernier, précise le document.
Hausse des dépenses pour la Défense
Ce document, qui prévoit l'enveloppe budgétaire qui sera attribuée à chaque «mission» de l'État l'an prochain, envisage notamment une hausse des dépenses par rapport à 2025 de 6,7 milliards d'euros pour la mission défense, de 400 millions pour les «sécurités» et de 200 millions pour la justice et l'enseignement scolaire.
En revanche, il table sur une baisse de 1,7 milliard d'euros pour la mission «solidarité, insertion et égalité des chances» et de 1,3 milliard d'euros pour la mission «travail, emploi et administration des ministères sociaux». Le gouvernement envisage également 900 millions d'euros de baisse pour la mission «cohésion des territoires», de 700 millions pour l'«aide publique au développement» et de 200 millions pour «agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales».
«Un budget de ralentissement de nos dépenses»
La mission «écologie, développement et mobilité durables», dont le périmètre évoluera en 2026, sera revalorisée de 600 millions d'euros. Pour les autres missions, les enveloppes prévues sont proches de la stabilité. Le gouvernement entend également faire participer les collectivités territoriales «à l'effort de redressement des comptes publics à hauteur de 5,3 milliards d'euros.»
«Ce budget (...) est, au fond, un budget de ralentissement de nos dépenses», a réagi mercredi la ministre des comptes publics Amélie de Montchalin sur France 2. «Les dépenses publiques (...) auraient dû augmenter de 60 milliards ce qu'on propose aux Français, c'est qu'elles n'augmentent que de 30 milliards,» a-t-elle expliqué.
Publicité
Le premier ministre François Bayrou, aux côtés de plusieurs ministres, a présenté mardi un plan «d'économies» pour 2026 de 43,8 milliards, montant qui intègre des baisses de dépenses mais aussi des prévisions de hausses de recettes, notamment en gelant le barème de l'impôt sur le revenu ou via une «contribution des plus fortunés».
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

La lettre du Figaro du 18 juillet 2025
La lettre du Figaro du 18 juillet 2025

Le Figaro

time23 minutes ago

  • Le Figaro

La lettre du Figaro du 18 juillet 2025

Réservé aux abonnés La poudrière syrienne, la France championne d'Europe des impôts, les chaussettes blanches de retour, les prénoms les plus donnés. Chers abonnés, En Syrie, le nouveau pouvoir est déjà confronté au risque d'implosion. La justice est aussi partiale et opaque qu'avant, l'économie ne se redresse guère et des affrontements communautaires montrent que le président Ahmed al-Charaa ne tient pas ses troupes. Israël a bombardé Damas pour empêcher toute présence menaçante au sud et protéger les druzes. Le chaos guette. En France, François Bayrou se prépare à une rentrée de tous les dangers. La France reste championne d'Europe des impôts. Sur un ton plus léger, c'est le moment d'analyser un phénomène de mode : le grand retour de la chaussette blanche. Par ailleurs, un algorithme révèle le vrai palmarès des prénoms les plus donnés en France. Enfin, un de nos journalistes a pu effectuer une plongée au cœur de la très discrète brigade de recherche des fugitifs. Bonne journée ! Votre épistolier, Louis Lecomte • À la une En Syrie, le nouveau pouvoir déjà confronté au risque d'implosion La fumée s'élève après des frappes sur le ministère de la Défense de la Syrie à Damas, selon Al Jazeera TV, à Damas, en Syrie, le 16 juillet 2025. Khalil Ashawi / REUTERS Dans les pages du Figaro, l'enthousiasme avait été modéré…

« Entretenir sa maison, c'est entretenir sa famille » : que signifie le fait de racheter sa maison d'enfance ?
« Entretenir sa maison, c'est entretenir sa famille » : que signifie le fait de racheter sa maison d'enfance ?

Le Parisien

time23 minutes ago

  • Le Parisien

« Entretenir sa maison, c'est entretenir sa famille » : que signifie le fait de racheter sa maison d'enfance ?

Pour de nombreux Français, racheter la maison dans laquelle ils ont grandi relève du besoin viscéral. Selon une étude SeLoger-YouGov, plus d'un Français sur deux (51 %) garde un souvenir positif de sa maison d'enfance. Ils sont même 17 % à avoir pensé à la racheter ou à l'avoir fait. Dominique Picard, psychosociologue, professeure émérite à l'université Paris XIII et autrice de « Communications et relations interpersonnelles », aux éditions Dunod, décrypte cette envie de plus en plus présente chez les Français. Qu'est-ce que ça dit de soi que de racheter sa maison d'enfance ? DOMINIQUE PICARD. Je tiens à prévenir d'office que ce n'est pas sain ou malsain, ni une pathologie, ni un symptôme de la part de l'acheteur. Cela dit surtout son attachement au monde de l'enfance, que l'on peut avoir du mal à quitter, ne pas vouloir s'en déposséder. Et dans un milieu où on a évolué de manière heureuse, cela peut traduire un autre comportement, être le signe qu'on se rend responsable de sa lignée, comme d'une charge à porter pour ne pas la trahir, avec cette volonté de maintenir le logement dans la famille, de celle des grands-parents à celle de ses enfants… En ce sens, la maison d'enfance symbolise la famille. Entretenir sa maison, c'est entretenir sa famille avec cette idée que l'on se perpétue soi-même, comme on peut le faire en ayant des enfants. Est-ce que ça n'est pas surtout une identification à un bien ? Je préfère le terme d'identité à celui d'identification car l'identité a une multitude de facettes et bien sûr, ce qu'on possède fait partie de nous, de notre identité. Cela dit aussi sans doute quelque chose de la place de cette personne dans la famille : achète-t-il parce que personne ne peut ou ne veut le faire ? Contre sa fratrie ou sa cousinade … ? Plein de situations sont possibles et toutes sont particulières. Et ça ne veut pas dire que cet acheteur est un dominant au sein de sa fratrie par exemple. Le plus souvent, ce n'est pas le cas, c'est juste celui qui veut être le liant de la famille, celui par qui la famille va perdurer. Comment faire en sorte pour que ce ne soit pas qu'un choix de cœur aveugle ? Il est important de ne pas agir bille en tête. Il faut faire en sorte que ce soit réfléchi, en faisant de la place pour le présent et l'avenir. Acheter sa maison d'enfance, ça peut aussi être un choix réfléchi et de bon sens car on en connaît les forces et les possibilités…

Leur achat immobilier vire au cauchemar, la justice écarte la responsabilité de l'agent immobilier
Leur achat immobilier vire au cauchemar, la justice écarte la responsabilité de l'agent immobilier

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Leur achat immobilier vire au cauchemar, la justice écarte la responsabilité de l'agent immobilier

Un achat immobilier, c'est généralement la plus grosse transaction d'une vie. Alors forcément, on souhaite que tout se passe au mieux et dans bien des cas on choisit de se tourner vers un professionnel pour bénéficier de son accompagnement. Mais si par malheur, quelques mois plus tard, la maison ou l'appartement rêvés se révèlent des nids à ennuis (infiltrations, fuites etc.), la tentation est grande de se retourner contre l'agent immobilier voire le notaire qui a encadré la vente. La Justice rappelle que l'agent immobilier notamment est tenu à un devoir de conseil et d'information. C'est ainsi que la Cour de cassation vient de confirmer récemment un arrêt d'appel où un acheteur se retournait contre un vendeur pour des problèmes de fissures pourtant apparentes dès l'achat. Les magistrats ont estimé que l'on ne pouvait parler de vice caché à imputer au vendeur, en revanche l'agent immobilier a été jugé fautif pour ne pas avoir attiré l'attention de son client sur ces désordres apparents. Quant aux vices cachés, les agents immobiliers insèrent souvent des clauses pour exonérer leur responsabilité. Elle n'est généralement mise en cause que s'il est prouvé que l'agent connaissait des vices et/ou défaut qu'il a cachés ou qu'il y a clairement une forme de tromperie sur le bien. Pas un expert technique Si l'agent immobilier doit effectuer sérieusement et honnêtement son travail, Me Laurent Gimalac rappelle sur son blog qu'il ne faut pas trop lui en demander. « En tant que professionnel de l'intermédiation, il n'est ni garant du bien vendu ni expert technique», rappelle l'avocat. « Plusieurs décisions récentes soulignent que la responsabilité de l'agent immobilier vis-à-vis de l'acquéreur suppose une faute caractérisée, généralement une rétention d'information connue ou une présentation trompeuse du bien », précise-t-il comme dans cette affaire ou un agent a été condamné pour avoir laissé croire que des travaux de fondation avaient été effectués alors que ce n'était pas le cas (CA Versailles, 1er juillet 2021). Mais au-delà de ces situations, la justice s'en tient généralement à une obligation de moyens et non de résultat. À ce titre, l'arrêt rendu par la cour d'appel de Reims le 23 mai 2023 (n° RG 21/01845) illustre bien ce principe. Dans cette affaire, un couple avait acquis via un agent immobilier une maison ancienne pour 290.000 euros. Or les acheteurs ont rapidement dû faire face à diverses difficultés : humidité, infiltrations, défauts de toiture, pannes d'équipements et non-conformité électrique... Ils se sont donc retournés contre l'agent estimant qu'il n'avait pas effectué toutes les vérifications nécessaires. Les juges n'ont pas retenu cette approche estimant que l'agent n'avait aucune obligation de contrôle technique approfondi et qu'il avait effectué toutes ses missions. D'ailleurs, les acquéreurs avaient visité le bien à plusieurs repris accompagnés de professionnels du bâtiment. Vigilance renforcée Des éléments qui poussent l'avocat à rappeler que le devoir d'assistance de l'agent immobilier est limité et que l'acheteur doit faire preuve d'une « vigilance renforcée », surtout lorsqu'il achète une maison manifestement ancienne. « La cour d'appel rappelle ici un principe fondamental : le devoir d'information n'implique pas une obligation de vérification active ou de validation technique des documents communiqués, précise l'avocat. Il appartient à l'acquéreur, notamment en présence d'éléments d'alerte ou d'un doute légitime, de solliciter ses propres experts ou conseils. »

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store