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« Chaque jour ici est un combat » : le calvaire d'une jeune exilée iranienne dans un centre de détention américain

« Chaque jour ici est un combat » : le calvaire d'une jeune exilée iranienne dans un centre de détention américain

Le Parisien12 hours ago
Quatre murs, un matelas fin comme une crêpe, un dortoir où s'entassent près de soixante-dix détenues. Un seul WC pour tout ce monde, du papier toilette rationné. Les pleurs, le bruit constant, les propos xénophobes de certains gardiens. En deux ans et demi sur le sol américain, c'est tout ce que Melika Mohammadi Gazvar Olya, 22 ans, a pu entrevoir
des États-Unis
.
Le rêve américain de la demandeuse d'asile iranienne a pris fin brutalement fin janvier 2023, lorsqu'elle se rend d'elle-même aux gardes-frontières près d'El Paso, à la frontière entre le Mexique et le Texas, après avoir traversé le Rio Grande. La jeune femme de 20 ans pense alors qu'elle sera entendue rapidement. « Je croyais être sauvée, mais c'était le début du cauchemar ».
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Pauvreté, immigration : les évêques américains lancent une fronde contre la politique «moralement répugnante» de Trump
Pauvreté, immigration : les évêques américains lancent une fronde contre la politique «moralement répugnante» de Trump

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

Pauvreté, immigration : les évêques américains lancent une fronde contre la politique «moralement répugnante» de Trump

En condamnant avec une rare véhémence les mesures d'expulsion voulues par Donald Trump, ainsi que ses choix budgétaires, l'épiscopat américain assume un bras de fer avec le président des États-Unis. Si Donald Trump a remporté une importante victoire politique en obtenant le vote de sa loi budgétaire, promulguée en fanfare le jour de la fête nationale américaine, ce n'est pas grâce à l'appui de l'épiscopat catholique - tant s'en faut. Le président de la conférence des évêques catholiques des États-Unis, l'archevêque aux armées Mgr Thierry Broglio, a en effet publié au nom des autorités catholiques américaines une déclaration condamnant en des termes rares les choix politiques du président des États-Unis, dont ce projet de loi révisant le budget fédéral pour l'année fiscale à venir est un condensé. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Ce document repris par l'agence de presse du Vatican exprime son inquiétude à l'égard des plus pauvres, les familles et les migrants, condamnant pêle-mêle «les réductions inadmissibles des soins de santé et de l'aide alimentaire, les réductions d'impôts qui augmentent les inégalités, les dispositions relatives à l'immigration qui nuisent aux familles et aux enfants, et les réductions des programmes qui protègent la création de Dieu». Mgr Broglio rappelle que les évêques catholiques américains ont à plusieurs reprises tenté d'intervenir dans les débats pour tenter de convaincre les parlementaires à «aider les familles dans le besoin, et à changer de cap sur les aspects du projet de loi qui laissent de côté les pauvres et les vulnérables». Sans succès donc. À lire aussi Trump habillé en pape : une «blague» que les catholiques «ont adorée», affirme le président américain Publicité Résultat, estiment les évêques, la société américaine leur semble aller au devant d'un accroissement des inégalités. «Au fur et à mesure de l'entrée en vigueur de ces dispositions, des personnes perdront l'accès aux soins de santé et auront du mal à faire leurs courses, des membres de familles seront séparés et des communautés vulnérables seront moins bien préparées à faire face aux impacts environnementaux de la pollution et des conditions météorologiques extrêmes», poursuit cette déclaration. D'autres évêques catholiques sont même allés plus loin la semaine dernière dans la fronde contre Trump, en signant une lettre interreligieuse aux côtés de responsables protestants pour exhorter les sénateurs à rejeter le projet de loi dans son ensemble : c'est le cas notamment du cardinal Joseph Tobin, l'archevêque de Newark, et du cardinal Robert McElroy, archevêque de Washington. Inquiétude et indignation Sous le double effet du pontificat de François qui a mis au coeur des préoccupations politiques de l'Église la défense des plus pauvres et des migrants, installant un véritable face-à-face avec les autorités conservatrices occidentales (la nomination de Robert McElroy à l'archevêché de Washington fut l'une des dernières nominations du pontificat de François, en janvier dernier), ainsi que de l'élection du premier pape Léon XIV, premier pape de l'histoire à avoir la nationalité américaine, les évêques des États-Unis sont confortés dans leur attitude face à Trump. Pourtant, les premières versions de la loi budgétaire allaient plutôt dans le sens des orientations souhaitées par l'Église, comprenant notamment des limitations plus strictes du financement fédéral des établissements permettant d'avorter, un plus grand choix parental en matière d'éducation et des restrictions sur le soutien fédéral aux procédures de transition entre les sexes. Mais ces mesures ont été affaiblies ou supprimées au cours des débats parlementaires. En revanche, l'accélération de la politique migratoire de Donald Trump a suscité de très vives réprobations de la part de certaines autorités catholiques. Dans un entretien d'une rare violence donné depuis Rome à la chaîne CNN, Mgr Robert McElroy a décrit comme «moralement répugantes» les mesures de «déportation» des migrants mises en place par l'administration Trump. « La réalité devient de plus en plus inquiétante », a-t-il déclaré. «Il apparaît de plus en plus clairement qu'il s'agit d'une opération d'expulsion massive et aveugle visant tous ceux qui sont arrivés dans le pays sans papiers.» Habitué des prises de position contre les mesures migratoires de Trump, Mgr McElroy a précisé que son opposition très ferme à cette politique était partagée par l'ensemble de l'épiscopat : «Un très grand nombre d'évêques catholiques, et de chefs religieux en général, sont indignés par les mesures prises par l'administration pour expulser des États-Unis des personnes, pour la plupart travailleuses et bonnes», a-t-il encore déclaré.

Le Camp Mystic, une institution texane centenaire dévastée par les inondations où 27 enfants restent portés disparus
Le Camp Mystic, une institution texane centenaire dévastée par les inondations où 27 enfants restent portés disparus

Le Figaro

time9 hours ago

  • Le Figaro

Le Camp Mystic, une institution texane centenaire dévastée par les inondations où 27 enfants restent portés disparus

RÉCIT - Les autorités espèrent encore trouver des survivantes dans ce camp de vacances chrétien qui, au moment de la crue, accueillait 750 fillettes pour un séjour d'activités en plein air. Des peluches, des couettes roses et des matelas trempés jonchent les sols des baraquements qui ont tenu le coup. Le Camp Mystic, une institution texane centenaire et chrétienne dédiée aux petites filles, est un amas de débris. En moins d'une heure dans la nuit de jeudi à vendredi, le niveau du fleuve voisin, le Guadalupe est monté de six à huit mètres. L'eau a emporté les cyprès, une partie des cabanes. Les quelques photos diffusées montrent des voitures empilées les unes sur les autres, des chiens fouillant des gravats, des membres des secours réduits parfois à soulever des branches en quête d'un signe, d'un corps. Au moment des faits, 750 jeunes filles de 8 à 17 ans étaient accueillies pour un séjour sur place, dédié aux activités en plein air - tir à l'arc, équitation, danse - et au renforcement de l'estime de soi. Les plus jeunes étaient logées en contrebas, plus près du cours d'eau donc. Suite aux pluies torrentielles, l'équivalent de plusieurs mois de précipitations, il a débordé à toute allure. Le comté du Kerr où se situait le Camp Mystic a été le plus touché. Les autorités locales y ont déjà retrouvé les corps de 43 victimes, 28 adultes et 15 enfants. les secours continuent de s'activer, avec l'espoir (notamment) de trouver des enfants perchés dans des arbres Sergio Flores / REUTERS Publicité Janie, Sarah, Lila, Renee... Les hommages aux fillettes qui ont perdu la vie s'égrènent sur les réseaux. «Nous nous sentirons toujours bénis d'avoir eu ce magnifique rayon de lumière courageux dans nos vies. Elle vivra dans nos cœurs pour toujours !» a écrit la grand-mère de la petite Sarah, huit ans. Une trentaine de personnes restent portées disparues dont plusieurs jeunes femmes qui encadraient les activités. Sur les réseaux sociaux, les Américains se partagent les images des sauvetages par hélicoptère en s'exhortant à «continuer de prier» pour un miracle. Le camp Mystic est une institution au Texas, il existe depuis 1926 Sergio Flores / REUTERS Près de quarante-huit heures après la crue soudaine, les secours continuent de s'activer, avec l'espoir (notamment) de trouver des enfants dans les arbres. Dans une vidéo de la Daily Tribune, Michael, 40 ans, retourne des couettes entassées sur l'herbe, les larmes aux yeux. Il cherche sa fille de huit ans, explique avoir reçu un message vendredi matin l'informant des inondations et du fait qu'elle manquait à l'appel. La fillette qui dormait à côté de la sienne dans le dortoir a été trouvée morte. Sans équipement, Michael explique ne pas pouvoir en faire plus pour aider les secours. Il marche, en quête d'objets appartenant à son enfant. Parmi les victimes confirmées figurent Richard Eastland, propriétaire de l'endroit fondé en 1926 depuis 1974. Quand l'eau a commencé à monter, l'homme, dont la maison est en dehors du camp, s'est dépêché de se rendre sur place. Selon le New York Post, celui que ses amis nommaient «Dick» est mort en essayant de sauver deux fillettes. Ce dimanche, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, s'est rendu au Camp Mystic. Dans un message sur X, le républicain a déclaré que ce dernier avait été «horriblement ravagé», d'une manière qu'il n'avait «jamais vue lors d'une catastrophe naturelle», et que les eaux tumultueuses avaient atteint le toit des cabanes. Il a affirmé : «Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n'aurons pas retrouvé toutes les filles». Situé huit kilomètres plus loin, le camp La Junta, destiné aux garçons et bâti dans le même esprit que son voisin - sport, spiritualité, pas de téléphones - a déclaré que ses jeunes campeurs étaient tous sains et saufs.

Barron Trump en couple ? À la Maison Blanche, comment les services secrets gèrent la situation
Barron Trump en couple ? À la Maison Blanche, comment les services secrets gèrent la situation

Le Figaro

time9 hours ago

  • Le Figaro

Barron Trump en couple ? À la Maison Blanche, comment les services secrets gèrent la situation

Surnommé le «Don Juan» de son université, le fils du président des États-Unis aurait depuis plusieurs mois une nouvelle petite amie rencontrée sur le campus. Escorté 24h/24 par les services secrets, la question revient : comment vit-on une histoire d'amour dans ces conditions ? Les rumeurs sont tenaces. Depuis plusieurs mois, celui que l'on surnomme «le Don Juan» de l'université de New York entretiendrait désormais une relation stable avec une jeune femme rencontrée sur le campus de sa fac. Mais en tant que fils de président, Barron Trump, qui a donc réélu domicile à la Maison Blanche depuis l'investiture de son père en janvier dernier, n'a pas la vie banale d'un jeune étudiant, constamment sous la garde d'une escorte d'agents secrets. Comme le fils de Donald et Melania Trump vit-il alors cette nouvelle relation ? Selon une source politique interrogée par People, ces agents seraient parfaitement préparés à gérer les remous sentimentaux des «fils de» qu'ils surveillent... et chaperonnent. «Il peut avoir une petite amie, les services secrets savent gérer ce genre de situation. Dire que leur présence l'empêcherait de vivre une histoire d'amour est totalement faux», a cependant expliqué la source, qui assure que Barron Trump trouve aussi des moments pour lui. Et d'ajouter d'ailleurs que ces agents, qui protègent les familles présidentielles depuis des générations, auraient surtout de quoi écrire «un roman classé X» avec toutes les anecdotes qu'ils ont accumulées au fil des ans. À lire aussi Pourquoi Barron Trump est-il accusé d'être à l'origine des tensions entre Donald Trump et l'université de Harvard ? Publicité Un jeune homme humble ? Avant Barron Trump, d'autres enfants de présidents ont appris à vivre avec cette escorte permanente : Susan Ford, Chelsea Clinton, les jumelles Bush, Malia et Sasha Obama... Toutes ont traversé leur adolescence sous haute surveillance. Jenna Bush Hager, fille de George W. Bush, a d'ailleurs souvent partagé des souvenirs cocasses liés à la présence des agents, notamment lorsqu'elle a commencé à fréquenter Henry Chase Hager, son futur mari. Comme le rappelle le tabloïd, celui qui deviendrait son époux aurait, un jour, dû s'éclipser discrètement de la Maison Blanche après une nuit passée avec Jenna, alors qu'il travaillait à l'époque pour son futur beau-père. Fuyant l'immense résidence, il avait été rattrapé en chemin par les agents, avant d'être finalement autorisé à partir. Quant à Barron, il continue de cultiver une certaine réserve sur sa vie privée. La source du magazine People n'a toujours pas confirmé s'il est effectivement en couple. Les rumeurs qui circulent proviennent de l'interview d'un camarade anonyme de son campus, accordée à NewsNation . «Barron a une petite amie vraiment sympa et passe beaucoup de temps avec elle. Il a des amis, et (contrairement à son père, Donald Trump), il oublie les projecteurs», a-t-il déclaré le 30 mai dernier. Et d'ajouter : «Il avait déjà des amies proches au lycée en Floride, il s'entend bien avec les filles (…) Il ne se comporte pas comme s'il était au-dessus des autres, il fait sa vie comme tout le monde», témoignait une autre source l'ayant côtoyé au lycée. Aucun autre détail n'a filtré, mais cette information a évidemment suffi à susciter la curiosité de toute l'Amérique.

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