
« La lucidité manque » : Selma Bacha regrette ses propos après l'élimination des Bleues à l'Euro
élimination de l'équipe de France face à l'Allemagne
en quart de finale de
l'Euro
et la
séance de tir au but à suspense
(1-1, 6 tab à 5), Selma Bacha est revenue sur ses propos piquants tenus en zone mixte après la rencontre. Dans une publication sur son compte Instagram ce dimanche, la joueuse de l'Olympique lyonnais s'est expliquée.
« À chaud, après un match comme celui-là, les mots dépassent parfois la pensée. L'émotion prend toute la place, et la lucidité manque. Depuis, j'ai pris du recul. J'ai lu, j'ai entendu, j'ai encaissé. »
La latérale gauche, sous le coup de l'énervement et de la déception, avait déclaré que les Allemandes n'avaient « rien proposé » et que la victoire n'était « pas méritée ».
Dans son post Instagram, Selma Bacha a aussi réagi aux critiques survenues après la défaite des tricolores : « Je n'ai pas de réponse à donner à la méchanceté. Je préfère garder en tête les messages de respect et de soutien. Parce qu'on ne traverse pas ce genre de moment avec de la haine, mais avec du cœur. »
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes

L'Équipe
14 minutes ago
- L'Équipe
« On va tous ressortir grandis » : Nolann Le Garrec, le demi de mêlée des Bleus, retient l'expérience accumulée malgré les trois défaites face aux All Blacks
Trois titularisations face aux Néo-Zélandais et un rôle renforcé : retour sur une tournée fondatrice pour le jeune demi de mêlée international Nolann Le Garrec, bientôt Rochelais. Ils sont deux, avec Théo Attissogbe, à avoir démarré les trois tests de la tournée. Ce choix du staff pose un statut pour Nolann Le Garrec (23 ans), le surdoué, qui flirte sans arrêt avec le groupe premium mais doit composer au poste de demi de mêlée avec les concurrences d'Antoine Dupont et Maxime Lucu. De la Nouvelle-Zélande, il rentre les valises chargées de quelques regrets et plein d'une expérience qu'il a accepté de nous raconter avant de redécoller vers sa nouvelle vie, à La Rochelle. « Les All Blacks sont apparus à la fois prenables et pourtant un ton au-dessus. Quel sentiment vous domine à la sortie du dernier test (défaite 29-19, ce samedi) ?On n'est pas si loin. On a plutôt bien géré la première mi-temps. On a su scorer les premiers pour les faire un peu plus douter. On a aussi réussi à bien défendre notre ligne pour les repousser le plus longtemps possible. On a été très bons en conquête. On est devant à la pause. Malheureusement en seconde, on a un peu plus subi, on a beaucoup défendu. Sans vraiment reprendre la main sur le ballon, c'est difficile de remettre des points même si on a quand même eu une ou deux occasions franches. À ce niveau-là, pour les battre, il fallait tout convertir, je pense, et s'envoyer comme on l'a fait en défense. Parce que l'investissement des gars a été énorme ! Franchement, je ne connais pas les stats du match (297 plaquages), mais l'état d'esprit a encore été fantastique. « Affronter ces joueurs-là, dans leur système, leur organisation, totalement dédiée à leur équipe nationale... C'est énorme » Nolann Le Garrec, à propos des All Blacks Quel sera le plus gros regret sur cette tournée ?À chaud, c'est compliqué. De ne pas avoir accroché un match. On a joué une très belle équipe des Blacks, qui a su s'adapter à notre défense entre le test 1 (défaite 31-27) et le test 2 (défaite 43-17). Ils ont tenté de nouveaux lancements, changé leurs formes de jeu. Sur le premier test, ils jouaient beaucoup avec des passes dans le dos, du large-large. Sur le deuxième, ils nous ont pris plus au coeur. Sur le troisième, ils ont fait un mix. Cela montre qu'ils ont des joueurs capables de s'adapter d'un week-end à l'autre. C'est assez exceptionnel. Et avec un volume de jeu énorme en plus. Ce soir (samedi) encore, malgré des conditions humides, ils ont réussi à enchaîner les temps de jeu, à produire beaucoup. Malgré cela, je pense qu'il y avait la place. Et s'il y en avait une, c'était aujourd'hui (ce samedi à Hamilton). Si vous deviez retenir une chose de ce séjour en Nouvelle-Zélande ?L'expérience, sans hésiter. On est arrivés ici avec une équipe très jeune. Et malgré cela, on a su s'adapter très vite, dans des conditions extrêmes pour un joueur de rugby : en Nouvelle-Zélande, contre les All Blacks, dans tout ce que représente cette équipe mythique. Et puis il y avait aussi la fatigue d'une longue saison derrière nous. C'est une expérience incroyable pour tout le monde. On va tous ressortir grandis de ces trois matches. Même de ces quatre, si on inclut celui contre l'Angleterre (Angleterre XV - France A : 24-26, le 21 juin). Quand on est un "geek" du rugby comme vous, qu'est-ce qu'il y a de plus à prendre ici qu'ailleurs ?Il y a la symbolique de venir ici, et il y a aussi le pragmatisme : affronter ces joueurs-là, dans leur système, leur organisation, totalement dédiée à leur équipe nationale... C'est énorme. « Certains ont fait leur première sélection ici, contre les Blacks, au pays du rugby. Ce sont des souvenirs qu'ils garderont à vie » Avec Théo Attissogbe, vous êtes les deux seuls joueurs à avoir débuté tous les tests. Quel message cela vous envoie ?Cela me permet de continuer à me former au niveau international, rester longtemps sur le terrain face à une telle équipe, emmagasiner des situations... C'est précieux. À chaud, c'est difficile de tout analyser, mais ces trois matches vont clairement être bénéfiques. Même pour la confiance. Jouer trois fois les Blacks, chez eux, c'est énorme. Par moments, on a réussi à les faire douter, à produire des choses. Et ça, ça fait grandir. J'avais eu la chance de les affronter en France sur une fin de match, mais là, c'était un tout autre scénario avec beaucoup de choses à en tirer. Sur le plan humain, cinq semaines passées ensemble, à partager une chambre, loin de chez soi, cela fait aussi partie de l'expérience même si tout le monde ne se retrouvera peut-être pas en novembre ?Ce sont des moments forts. On est loin de nos proches, pas dans le même fuseau horaire. On vit ensemble, on partage tout. Beaucoup découvraient des choses pour la première fois. Tu les accompagnes, comme on t'a accompagné avant. Cela crée des connexions. Certains ont fait leur première sélection ici, contre les Blacks, au pays du rugby. Ce sont des souvenirs qu'ils garderont à vie. Et puis d'un point de vue plus personnel, c'était la première fois que je passais autant de temps à jouer avec Antoine Hastoy. On a essayé d'anticiper un peu certaines choses (ils se retrouveront à La Rochelle à la reprise). Franchement, tout est bénéfique. On construit des liens entre nous, avec le staff aussi. Pour l'avenir, ce sera forcément positif. « J'étais aussi proche des leaders comme Romain (Taofifenua) ou Gaël (Fickou). J'ai été responsabilisé » Et vous, quel est le premier souvenir qui vous vient à l'esprit sur cette tournée ?Peut-être notre arrivée au King's College, à Auckland. Tu ressens tout de suite le côté mystique du lieu. Tu sens que la culture rugby est très présente. Dès la première semaine, dans la rue, les gens nous parlaient du match. C'est ancré ici. Ça compte. Et c'est ce qui m'a le plus surpris. Avez-vous le sentiment que cette tournée a renforcé votre position en Bleu ?Oui, évidemment. Démarrer trois matches de ce niveau, c'est top. Ça continue de me former. Ce sont des rencontres qui m'ont fait progresser, c'est sûr. Ils vont compter pour la suite de ma carrière. Et puis sur cette tournée, j'avais un rôle un peu différent. On avait une équipe jeune, donc je faisais partie de ceux avec un peu plus d'expérience. J'étais aussi proche des leaders comme Romain [Taofifenua] ou Gaël [Fickou]. J'ai été responsabilisé. C'est top pour mon apprentissage. » À lire aussi Guillard à l'honneur, Barré en difficulté Les All Blacks sont sur le bon chemin Des enseignements positifs et de la fierté «Cette tournée n'a pas servi à rien»


Le Parisien
44 minutes ago
- Le Parisien
Football : « Pour moi, Dembélé sera toujours devant Yamal », dans la course au Ballon d'or Pogba a choisi
Présent dans un live Twitch du streameur américain IShowSpeed ce dimanche, Paul Pogba n'a pas hésité lorsqu'il a été interrogé sur son favori pour le Ballon d'or 2025. Pour l'international français, la réponse est limpide : Ousmane Dembélé doit soulever le trophée cette année. « Le Ballon d'Or ? Pour moi, Dembélé sera toujours devant Yamal ! Je soutiens définitivement Dembouz », a affirmé la recrue phare de l'AS Monaco, âgée de 32 ans. « Il a gagné la Ligue des champions, marqué des buts… il a été très important cette saison. S'il ne le gagne pas cette année, il ne l'aura jamais. » Une déclaration forte de la part de Pogba, qui connaît bien l'ailier parisien pour l'avoir côtoyé chez les Bleus. Il n'a pas manqué de souligner la saison XXL réalisée par Dembélé avec le PSG, couronnée par 35 buts et 16 passes décisives, avec comme seul manque au palmarès la Coupe du monde des clubs. Dans ce même échange, Pogba a aussi livré son top 5 personnel. Aux côtés de Dembélé figurent Lamine Yamal, Achraf Hakimi, Vitinha, ainsi que Kylian Mbappé, que « la Pioche » a tenu à défendre face aux critiques : « Ils l'ont tué partout mais il a fini Pichichi, meilleur buteur d'Europe », a-t-il rappelé, en référence à la saison prolifique de l'attaquant français avec le Real Madrid.


L'Équipe
44 minutes ago
- L'Équipe
Décryptage : qu'est-ce qui fait du Mont Ventoux une ascension sans équivalent ?
Le Mont Ventoux, au sommet duquel sera placée la ligne d'arrivée de la 16e étape du Tour de France 2025 ce mardi, n'est pas seulement unique par son sommet nu et caillouteux. Il l'est par le défi qu'il impose aux coureurs avec des caractéristiques à nulle autre pareille. Pour les découvrir, suivez-nous sur les pentes du Géant de Provence. Le Mont Ventoux est un mythe et les coureurs du Tour de France 2025 ont rendez-vous avec sa légende ce mardi, au lendemain de la dernière journée de repos. Cette étape de montagne ne ressemblera à aucune autre et cela s'explique par cinq caractéristiques qu'on ne retrouve que dans cette ascension isolée en pleine Provence. L'Équipe a arpenté le Ventoux de l'un de ses pieds, à Bédoin, par où le peloton passera cette année, jusqu'à l'Observatoire au sommet en s'arrêtant au virage de Saint-Estève, au Chalet Reynard ou encore devant la stèle en hommage à Tom Simpson pour vous révéler tout ce qui fait le sel de cette montée spectaculaire et redoutable.