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Décryptage : qu'est-ce qui fait du Mont Ventoux une ascension sans équivalent ?

Décryptage : qu'est-ce qui fait du Mont Ventoux une ascension sans équivalent ?

L'Équipe21-07-2025
Le Mont Ventoux, au sommet duquel sera placée la ligne d'arrivée de la 16e étape du Tour de France 2025 ce mardi, n'est pas seulement unique par son sommet nu et caillouteux. Il l'est par le défi qu'il impose aux coureurs avec des caractéristiques à nulle autre pareille. Pour les découvrir, suivez-nous sur les pentes du Géant de Provence.
Le Mont Ventoux est un mythe et les coureurs du Tour de France 2025 ont rendez-vous avec sa légende ce mardi, au lendemain de la dernière journée de repos. Cette étape de montagne ne ressemblera à aucune autre et cela s'explique par cinq caractéristiques qu'on ne retrouve que dans cette ascension isolée en pleine Provence.
L'Équipe a arpenté le Ventoux de l'un de ses pieds, à Bédoin, par où le peloton passera cette année, jusqu'à l'Observatoire au sommet en s'arrêtant au virage de Saint-Estève, au Chalet Reynard ou encore devant la stèle en hommage à Tom Simpson pour vous révéler tout ce qui fait le sel de cette montée spectaculaire et redoutable.
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time26 minutes ago

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Ott Tänak en retrait, une belle place à prendre pour ses rivaux en Finlande

Le leader du Championnat Ott Tänak retardé par une touchette, ses poursuivants disposent d'une opportunité pour recoller. Sixième vendredi soir, Sébastien Ogier n'est pour l'instant pas le mieux placé pour en profiter. Kalle Rovanperä a des revanches à prendre. Contre ce Rallye de Finlande, qui se refuse à lui et à ses compatriotes depuis la victoire d'Esapekka Lappi en 2017 et qui lui a souvent fait des misères, la dernière en date il y a un an lorsqu'il était sorti de la route dans l'avant-dernière spéciale alors qu'il était confortablement installé en tête. Mais le double champion du monde (2022 et 2023) a aussi un compte à régler avec lui-même après ce début de saison où ses fulgurances aux Canaries n'ont pas fait oublier ses errances sur les autres épreuves, souvent traversées sans hargne ni joie. Vendredi, celui que l'on voyait comme un jeune prodige au destin étoilé jusqu'à ce qu'il s'avoue déjà usé au point de s'offrir une saison en pointillé en 2024 a retrouvé la fougue inhérente à ses 24 ans. « Ce week-end, je suis à bloc », lâchait-il ainsi au point stop de l'ES3, comme un aveu de son manque d'engagement quinze jours plus tôt sur les spéciales estoniennes, où la domination surprise d'Oliver Solberg, pour son baptême du feu avec la même Toyota Yaris Rally1, l'a sans doute piqué au vif. Au terme de la septième spéciale, fatale justement aux espoirs du fils du champion du monde 2003 parti en tonneaux avec sa Rally2 habituelle, Rovanperä s'amusait même des chaleurs qu'il s'était faites à pleine vitesse dans les rails de terre gorgés d'eau après la grosse averse de la mi-journée. « Le chrono est bon, mais j'ai bien failli m'y mettre », souriait-il. Rovanperä leader, Fourmaux sur le podium en Finlande Plus partageur qu'aux Canaries, où il avait remporté la totalité des spéciales du vendredi, le Finlandais n'a cette fois signé que quatre sratch en dix spéciales. Sa marge (4''9) sur un Thierry Neuville combatif reste limitée vu les kilomètres qu'il reste à parcourir, mais Rovanperä disposera à nouveau samedi, sur la plus longue étape du rallye, d'une position sur la route préférentielle. Fourmaux à moins de 8 secondes du leader Avec quatre pilotes regroupés en moins de dix secondes, dont un Adrien Fourmaux décidément très costaud sur ce toboggan finlandais, la lutte pour la distribution des places sur le podium promet d'être animée. Un objectif qui paraît compliqué pour Sébastien Ogier, sixième vendredi soir, même si les faibles écarts rendent encore l'exploit possible. « On s'est bien battu mais les conditions et notre position sur la route (3e derrière Tänak et Evans) ne nous ont pas aidés, résumait le Français, qui avait profité de l'après-midi pour prendre le dessus sur son équipier Gallois. La première boucle était sèche, donc il y avait du balayage, puis la pluie entre les deux passages a permis aux concurrents qui partaient derrière nous de bénéficier d'une route qui séchait. De notre côté, à part un manque d'engagement dans une spéciale le matin, c'était difficile de faire mieux. Et la deuxième place n'est qu'à une douzaine de secondes, elle n'est pas inaccessible. » L'enjeu sera d'autant plus important qu'Ott Tänak, le leader du Championnat, est parti à la faute dans l'ES 7. Un choc frontal contre un arbre qui lui a coûté une bonne minute et l'a relégué à la dixième place. Ogier, qui accuse 21 points de retard sur lui, a donc tout intérêt à gagner des places. Quant à Rovanperä, pointé trois longueurs derrière le Français, un succès le relancerait totalement au Championnat. Et réveillerait sans doute définitivement son âme de champion endormie. Voitures, patrons, salaire : Fourmaux s'adonne au jeu des différences après son passage de M-Sport à Hyundai

Après la déception du 100 m, Maxime Grousset poursuit sa métamorphose sur le papillon lors des Mondiaux
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time26 minutes ago

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Après la déception du 100 m, Maxime Grousset poursuit sa métamorphose sur le papillon lors des Mondiaux

Après une digestion difficile de sa 7e place jeudi lors du 100 m, Maxime Grousset se projette ce samedi sur la finale du 100 m papillon avec le meilleur chrono de la saison et de vraies ambitions de titre. On l'a quitté la mine triste et le regard vague après sa 7e place jeudi sur 100 m. Il ne savait pas encore s'il s'alignerait sur 50 m. Un peu perdu de voir son rêve de gamin se fracasser sur le mur d'une nouvelle réalité sur le crawl. Il a mal dormi, ressassant sa peine. Le lendemain matin, Michel Chrétien l'a convaincu de lâcher le 50 m. Il voulait juste faire un tour de 50 m pour « se prouver à lui-même qu'il était capable de nager vite en crawl » selon son entraîneur. Il a rendu les armes face à l'évidence de l'incohérence de son choix avec deux courses à dix minutes d'intervalle. Quand on dégage une telle impression de puissance, de maîtrise et de force en papillon, qu'on vient d'être sacré sur 50 m papillon, pourquoi s'entêter sur le crawl ? « Le 100 m, c'est la course qui le fait rêver, répond le coach. Quand il s'est engagé en natation, c'était pour être champion olympique du 100 libre. Il est en train de le digérer. » C'est passé par une série « très facile » le matin sur 100 m papillon avant de lâcher les chevaux en gagnant la première demi-finale en 50''25. « Je voulais montrer que j'étais là, en forme, qu'il ne fallait pas me sous-estimer malgré mes 51''3 en séries et répéter de belles choses », a-t-il commenté vendredi, le sourire et l'appétit retrouvés. Comment Grousset a réagi après des JO décevants « Il (Grousset) ne prend pas le pap pour une course au rabais mais pour lui, la course mythique c'est le 100 libre » Michel Chrétien, entraîneur de Maxime Grousset S'il n'est pas question de faire le deuil du crawl, c'est bien le papillon qui lui tend les bras. « Qu'il profite de l'instant présent. C'est vrai qu'il a le c.. entre deux chaises, il nage le pap mais rêve du 100 libre, constate Chrétien. Il ne prend pas le pap pour une course au rabais mais pour lui, la course mythique c'est le 100 libre. » Il se pourrait qu'il change son angle de vision au fil de ses excellents résultats. Avec la meilleure performance mondiale de la saison en 50''11, réalisée en juin aux Championnats de France, il se positionne parmi les trois grands favoris de la finale du jour, avec Noè Ponti et Josh Liendo. Encore plus fort qu'en 2023 lors de son titre aux Mondiaux de Fukuoka, le Néo-Calédonien coche toutes les cases du grand nageur de papillon. « Quand il arrive à nager relâché, ça donne des choses vraiment remarquables. Il a cette capacité à se projeter très vite, très loin vers l'avant à chaque coup de bras, analyse Denis Auguin, le nouveau DTN. Il arrive vraiment à exprimer sa puissance quand il nage avec les deux bras en même temps. Il a des coulées correctes, sans être les meilleures du monde, mais ça ne l'handicape pas. Il a une vraie maîtrise des allures sur le 100 pap. Il ne fait jamais de course incohérente en pap. » Pour gagner en finale, il envisage de casser la barrière des 50''. En juin, il l'avait annoncé à Montpellier. Il en est toujours convaincu et se réjouit de se retrouver face à un bon copain, Noè Ponti. Avec le Suisse, ils se connaissent depuis les Championnats d'Europe juniors en 2017 et ils se croisent régulièrement. « J'aime encore plus battre mes potes, pareil sur les jeux vidéo, sourit Grousset. C'est un plaisir de nager contre lui. » Il sait qu'il devra nager très vite pour contrer le Suisse et le Canadien Josh Liendo, redoutable sur le retour. « Je pense que pour aller sur le podium, il faudra faire moins de 50'', un gros 49'', prédit son entraîneur. Il faut que Max exprime sa puissance dès le départ et le plus loin possible. Quand il est champion du monde, c'est ce qu'il fait, il met tout le monde dans le vent au premier 50. »

« Un col qui peut permettre de rebattre les cartes et de lancer des coups » : le Tour de France femmes à l'assaut de la Madeleine
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timean hour ago

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« Un col qui peut permettre de rebattre les cartes et de lancer des coups » : le Tour de France femmes à l'assaut de la Madeleine

Encore totalement indécis dans son dénouement, le Tour de France femmes avec Zwift aborde une nouveauté dans la jeune histoire de l'épreuve, avec le col de la Madeleine, plus long et plus dur que le Tourmalet gravi en 2023. C'est donc sur les rudes pentes du col de la Madeleine samedi que va probablement se jouer le sort du Tour de France femmes, bataille de tous les instants depuis son départ de Vannes samedi, mais qui conserve encore intact son excitante incertitude. Une bataille à coup de secondes, de petites attaques et de placements étudiés. Vendredi, le Granier a fait trébucher la Maillot Jaune Kim Le Court, lâchée dans la montée, et virtuellement paré de jaune Pauline Ferrand-Prévôt (Visma-Lease a bike), deuxième au général, pendant quelques kilomètres dans la descente. « Le but n'était pas de prendre le maillot, confiait cette dernière, et puis c'est bien d'éviter toutes les sollicitations (liées au protocole). Je suis contente d'avoir gardé un maximum d'énergie. » Sur la ligne, Le Court avait réintégré le petit club des prétendantes à la victoire finale. Elle a montré peut-être quelques limites face à Demi Vollering, Kazia Niewiadoma ou la Française alors que se dressera devant elles le col de la Madeleine pour une arrivée au sommet à bien des égards. Certes, le Tour nouvelle génération avait connu une arrivée au sommet au Tourmalet, par son versant est, dès sa deuxième édition. Mais ce qui est proposé samedi est un morceau bien différent de ce que connaissent les coureuses sur les courses par étapes actuelles, inhabituel par sa longueur et sa pente moyenne. « C'est le côté le plus exigeant, avec davantage de ruptures de pente. C'est très particulier, la route est rugueuse, irrégulière dans ses pourcentages », décrit Franck Perque, le directeur de course de ce Tour femmes. « C'est un bel effort, un peu comme le VTT, d'une heure vingt, une heure trente. » Pauline Ferrand-Prévôt « La longueur amène le côté tactique avec la partie très difficile au début, et la partie plus facile ensuite, juge Flavien Soenen, le directeur de la performance chez FDJ-Suez. Certaines filles pourront se dire "j'ai vraiment besoin de la partie difficile pour faire la différence". D'autres qui ont des capacités de rouleuses peuvent attendre un petit peu plus. »« Je dirais même qu'il y a trois parties, analysait Ferrand-Prévôt vendredi. La première, depuis le pied (à 18 km) jusqu'à 13 km, puis un replat, un passage vraiment pentu, à nouveau un replat et ensuite on finit avec 5-6 dernières bornes encore bien pentues. Ce qui veut dire qu'il va falloir gérer, ne pas partir à fond. » Dans la stratégie à adopter, Soenen pointe « des athlètes capables de faire un gros 20 minutes (d'effort intense) tout en ayant été dans les zones basses avant, et qui vont tout faire pour que ça ne s'énerve pas trop tôt. J'ai typiquement en tête des athlètes qui ont marché très fort en montagne lors du Giro, elles n'ont aucun intérêt à ce que la course se fasse trop tard, dans les cinq derniers kilomètres, mais plutôt dans les parties raides. » La description pointe vers l'Australienne Sarah Gigante (AG-Soudal), grimpeuse de poche, ou Ferrand-Prévôt. Alors que le profil de Demi Vollering (FDJ-Suez) pourrait amener la Néerlandaise à privilégier la plus haute altitude pour se découvrir. « C'est un bel effort, un peu comme le VTT, d'une heure vingt, une heure trente, poursuit Ferrand-Prévôt. Et il faudra le gérer sur la longueur et pas sur les premières minutes. Il faudra être patiente. »« Il n'y aura pas que le col de la Madeleine, prévient Evita Muzic, coéquipière de Demi Vollering, pointant le col de Plainpalais, aussi très très dur. » Et si la grande montagne accouchait d'une souris de secondes ce soir, il resterait alors un dernier bonbon piquant demain, le col de Joux-Plane, planté au milieu de l'ultime étape. « L'un des plus exigeants par sa dureté, qui va être intéressant stratégiquement. C'est un col qui peut permettre de rebattre les cartes et de lancer des coups », prédit Franck Perque, gourmand.

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