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Tahar Rahim, l'acteur qui suit les mêmes voies que les sportifs de haut niveau

Tahar Rahim, l'acteur qui suit les mêmes voies que les sportifs de haut niveau

L'Équipe4 hours ago
La veille, on l'avait vu décharné dans le rôle d'un junky au coeur du film Alpha, de la réalisatrice Julia Ducournau, sélectionné lors du dernier festival de Cannes (en salles le 20 août). La peau sur les os. Et là, devant nous, dans un bureau cossu du VIIIe arrondissement d'une société qui assure ses relations presse, voici devant nous un athlète, tout en muscle. « J'avais perdu 22 kg pour mon rôle dans Alpha et j'ai repris 15 kg de muscles pour le film que je viens de tourner. Ce n'est pas neutre, notamment pour les tendons, je me tape plein de tendinites », nous dit Tahar Rahim, qui est avant toute chose un corps qui va, de film en film.
Depuis Un prophète (2009), l'opus de Jacques Audiard qui l'a révélé, en passant par la mini-série policière britannique Le serpent (2021), où il incarne un tueur en série, puis de manière époustouflante dans Monsieur Aznavour (2024), et enfin à nouveau de façon saisissante dans Alpha, cet acteur frappe le spectateur dès la première image par la manière d'être au monde de son personnage.
Sa tête, ses bras, ses jambes, son buste, son regard, sa démarche... Il est charnellement cet autre lui-même. « Parce que c'est l'image du corps qui envoie la première impression, explique-t-il. C'est quoi le cinématographe ? L'image en mouvement. Or, le mouvement c'est le corps. On se meut avec le corps. C'est lui qui impulse tout. »
Tahar Rahim : « J'ai une tendance à pousser mes limites »
En effet, contrairement à une espèce de croyance véhiculée par des pseudo préparateurs mentaux, la science, la neuropsychologie, la neurobiologie, Spinoza, Antonio Damasio nous enseignent que tout part du corps. On sait désormais que l'on ne fuit pas parce qu'on a peur mais au contraire on a peur parce que l'on fuit. Le mental n'est qu'une notion abstraite et fumeuse, c'est le corps qui initie les émotions d'où viennent ensuite les sentiments. C'est tout le talent singulier de Tahar Rahim et sa force...
Investir corporellement son personnage
Le comédien âgé de 44 ans aborde ses rôles par le corps. D'ailleurs, Rahim est l'un des acteurs qui se rapproche le plus dans sa manière d'aborder un rôle d'un sportif de haut niveau. Il s'implique chaque jour physiquement dans son rôle. Il passe des heures et des jours à investir corporellement son personnage.
Une publication partagée par Tahar Rahim (@taharrahimofficiel)
Ainsi pour le film Alpha, et se préparer à entrer dans la peau de son personnage de toxicomane séropositif, il s'est rendu dans une salle de shoot. Sur le trottoir d'en face, d'abord, car ces lieux sont interdits au public. « Je restais devant et j'attendais, raconte-t-il. Et puis, un jour, une personne qui travaillait là-bas, une ancienne addict, m'a proposé d'entrer. J'ai fait pareil, j'ai observé dans mon coin. Et puis au bout d'un moment, un gars m'a reconnu : "Je t'ai vu dans les films." On a discuté, je lui ai demandé si je pouvais le filmer. Il m'a dit : "OK si tu le gardes pour toi." Ce que j'ai fait, avec lui puis un autre. Je n'ai même pas envoyé ces images à la réalisatrice. »
Cette attention obsessionnelle du petit rien est fondamentale pour reproduire un geste, une intention. « Des heures d'observation pour un mouvement de bras. Ensuite, le reste vient, dit le comédien. J'ai besoin de démarrer par le corps dans un rôle. Parce que c'est la porte d'entrée pour tout le reste. Si je n'ai pas le corps, je ne peux entrer dans la maison (du personnage) parce qu'il n'y a pas de porte. Et là, je vais rester autour et fabriquer. Or, le but n'est pas de fabriquer mais de créer quelque chose, d'explorer. C'est clair pour moi que la notion de travail est inévitable. »
C'est ce qu'on appelle en sport l'engagement. Ce qui fait la différence entre le champion et le sportif de haut niveau. L'ancien entraîneur de Teddy Riner, Franck Chambily, nous avait confié que ce qui faisait la différence entre le quintuple champion olympique de judo et les autres, c'était que Riner, le lundi matin à 8 heures à l'Insep, mettait le même engagement que s'il était en finale des Jeux. Quand d'autres sont à 95 %. Aussi, au bout de quatre ans, ce gap journalier accumulé expliquait pour beaucoup la supériorité du Français. Tahar Rahim, c'est pareil. Quand il embrasse un personnage, chaque seconde de sa vie dans les mois qui précèdent le tournage, il devient ce personnage. Le Monde avait rapporté que sa compagne avait envoyé un texto au réalisateur du film Monsieur Aznavour pour lui dire qu'elle en avait marre d'entendre à l'autre bout de l'appartement Aznavour engueuler leurs enfants...
Aussi travailleur que « Zizou »
« Ce souci du détail m'est venu du dessin. Je dessine depuis l'enfance. Gamin, c'était ma première échappatoire, avant le cinéma. Tous les soirs, je dessinais. De temps en temps, pour mes enfants, je le fais encore. » Fixer l'instant pour le reproduire. Et le reproduire encore... Ça nous fait penser aussi à ce reportage que nous avions réalisé sur l'adolescence de Zinédine Zidane au centre de formation de Cannes. Quand on interrogeait l'un de ses vieux formateurs sur ses souvenirs de « Zizou », il nous avait spontanément et simplement répondu : « Un travailleur. »
« J'ai toujours vécu mon métier comme un sport, et la boxe s'y prête bien parce que lorsque tu es acteur tu es tout seul avec ton personnage »
Tahar Rahim
On ne dit pas que Rahim, c'est Zidane ou Riner, il en serait gêné. Simplement, il y a un parallèle dans le sens où le cinéma est un art qui génère du rêve chez les gens. Comme le sport. Les acteurs ont leur nom et leur visage en grand sur des affiches... Or, lorsque l'on investit la machinerie, qu'on s'intéresse à l'intérieur du processus, c'est beaucoup de travail, souvent un travail ingrat, notamment physique.
« Je compare mon métier à de la boxe, explique Rahim. J'ai toujours vécu mon travail comme un sport. Et la boxe s'y prête vraiment bien. Parce que lorsque tu es acteur, tu es certes entouré par beaucoup de monde mais tu es en fait tout seul, tout seul avec ton personnage. Le personnage reste une extension de toi, un fantasme de toi, une transformation de toi... J'ai du mal à croire en la schizophrénie totale d'un acteur. Je ne pense pas qu'on devienne à 100 % quelqu'un d'autre et qu'on lâche celui qu'on est. Sinon, on serait tous à l'hosto. C'est logique. Mais on s'en rapproche un peu. Alors je me dis que mon sparring-partner, ce sera moi. Et ce sparring sera une version réussie, idéale de mon fantasme du personnage. Je sais que je ne gagnerai jamais. Chaque fois, cette lutte me permet d'avancer. Comme les sportifs de haut niveau, il y a le travail, l'abnégation, le tunnel, ça passe forcément par une préparation physique. Et même si tu veux être gros, c'est une préparation physique. De Niro, dans Raging Bull, faut y aller pour prendre autant de poids. Ce n'est pas facile. Faut se mettre dans un état où le goût devient du dégoût. Moi, là, j'ai fait l'inverse pour perdre 22 kg. Ce corps qu'on se forge, quelque part, il ouvre des choses qu'on ne pourrait jamais créer en termes d'interprétation. Car le corps a une mémoire, il vit lui-même, il apporte les sensations. Là, il m'a mené à un chemin émotionnel que je ne connaissais pas. »
« J'avais perdu 15 ou 16 kg, j'étais déjà maigre, mais j'ai eu besoin d'aller plus loin. Mon corps a eu besoin d'aller plus loin »
Dans le long-métrage Alpha, Rahim a poussé son investissement jusqu'à l'extrême... Cette transformation physique était-elle sa volonté d'acteur ou une demande de la réalisatrice, Julia Ducournau, Palme d'or à Cannes en 2021 pour Titane, et dont le cinéma est une plongée au coeur du corps humain ? « Quand tu tournes avec Julia Ducournau, tu sais que ton corps sera filmé en détail, sublimé et vu par un prisme que les autres n'empruntent pas, explique Rahim. Elle a une explication du corps qui est forte et centrale dans ses films. » Il y a ainsi, dans Alpha, une scène dingue dans une piscine mais également des scènes de foot, de volley... Le sport étant le lieu, comme la danse et l'amour, où les corps se mélangent.
« Demande ou pas, vu le script, si je n'ai pas cette apparence physique j'abîme le film de l'intérieur, poursuit-il. Et c'est foutu. J'ai cette responsabilité-là. Et c'est aussi mon métier. » Certes, mais l'acteur, comme le fait un champion, va au-delà du nécessaire. « Arrivé à un certain stade, Julia était satisfaite, raconte-t-il. Mais moi, j'ai eu besoin d'aller plus loin. J'avais perdu 15 ou 16 kg, j'étais déjà maigre, elle commençait à avoir peur. Je lui ai dit : "T'inquiète pas, j'ai un cardiologue, une nutritionniste-biologiste, et je fais attention." Je ne suis pas fou, j'ai une vie, j'ai des gosses. En effet, c'est dangereux à un moment. Mais j'ai eu besoin d'aller plus loin. Mon corps a eu besoin d'aller plus loin. »
Volonté de fer
C'est dans cet interstice qu'en sport se fait la différence. Tahar Rahim va dans des zones inexplorées. Déformer son corps, sa voix, son être pour viser l'excellence. Jusqu'à s'infliger la minceur d'un poids coq. « Les boxeurs font ça pendant quelques jours, jusqu'à la pesée, dit-il. Après ils peuvent manger, c'est fini. Moi, je dois faire ça pendant des mois... » On comprend qu'il convient d'avoir une volonté de fer. « Il faut s'accrocher, mais je te promets que ça ouvre des portes émotionnelles et spirituelles. Étrangement. Enfin pas si étrange. Et j'aime ça. Parce que je me sens tellement vivant de jouer avec mon corps. »
Peut-être parce que Tahar Rahim a traversé son enfance par le corps, comme la plupart des enfants. Dans son milieu, le sport était une évidence, une valeur centrale de cohésion, comme disent les sociologues. « Je viens d'un quartier populaire, plus précisément d'une cité où comme dans beaucoup de ces quartiers, il y a beaucoup de talents. C'est vrai, beaucoup de grands sportifs sont sortis d'une cité. D'abord parce que notre terrain de jeu et d'expression, c'est essentiellement le sport. Un peu le basket, mais surtout le foot. »
Rahim est né et a grandi à Belfort, en Franche-Comté. « On était forcément supporters de Sochaux. Je ne me souviens bien sûr pas de l'épopée européenne du club (demi-finale de la Coupe de l'UEFA en 1981, l'année de sa naissance). Mais j'ai en moi les bruits, les couleurs. Tous les camionneurs avaient des écharpes dans leur véhicule. C'était le rêve de tous les gamins du coin, de devenir pro au FC Sochaux. Moi aussi, j'en ai rêvé. Mais je n'étais pas bon. Je me suis vu décalé à l'arrière, ce n'est jamais bon signe... Arrière gauche. Si dès le début t'es arrière gauche, en général... »
« Après la boxe et l'escalade, j'ai commencé la natation. En club, j'étais spécialisé dans le 50 m papillon »
C'est en effet, avec tout le respect que l'on a pour les arrières gauches, une loi de cour d'école assez immuable. « Ensuite, j'ai boxé, poursuit le comédien. J'ai beaucoup aimé. Puis je me suis mis à l'escalade, j'ai aussi adoré ça. Et enfin est arrivée ma rencontre avec la natation. Je nageais en club, j'ai participé à quelques compétitions. J'étais spécialisé dans le 50 m papillon. »
Fan d'Aleksandr Popov
Tahar Rahim, spécialiste du 50 pap, on ne s'y attendait pas... D'ailleurs, on a manqué de sagacité durant l'interview. On ne lui a pas demandé quel était son temps de référence. En revanche, on l'a questionné sur ses nageurs modèles. Et là encore, on a été surpris. « C'était la grande période de l'Australien Ian Thorpe, et puis j'aimais aussi beaucoup (Aleksandr) Popov. » D'ailleurs, Rahim a commencé des études d'EPS. « J'ai en effet entamé une année de STAPS, durant laquelle ma spécialité était donc la natation. » Drôle de voie tout de même, pour un jeune homme qui nourrissait depuis le début de l'adolescence une passion dévorante pour le cinéma.
« En fait, je me suis retrouvé en STAPS un peu par hasard... C'était l'époque du minitel, je pensais alors que l'informatique allait être l'avenir, je n'avais pas saisi que c'était déjà là, mais bon je m'inscris en informatique, et là je reçois une lettre qui m'annonce que je suis bien inscrit à la faculté, mais à la section STAPS de Strasbourg. Je me suis alors dit que c'était peut-être un signe du destin. Et j'y suis allé. Je ne sais pas si j'ai fait une mauvaise manipulation, ou bien si c'est le système qui a merdé, mais j'y ai vu un signe de la providence. Au début, j'ai fait ça très sérieusement, et puis c'est vite parti en rigolade avec les copains. Je suis finalement allé faire une année d'informatique à Marseille, où cela n'a guère été plus concluant . En revanche, j'ai pu vivre en direct la passion marseillaise pour l'OM. Et ça, il faut le vivre ! »
Finalement, comme la vague rejoint inexorablement la plage, Rahim, qui passait une grande partie de ses après-midi depuis ses 14 ans dans la salle obscure de son quartier, a fini par accomplir des études de cinéma à Montpellier. « C'est là où j'ai lâché le sport. Je ne l'ai repris que sept ou huit ans plus tard, de manière régulière et parfois intense, pour la préparation du film Un prophète... »
Tahar Rahim ne sera donc jamais le Florent Manaudou de Belfort, la natation française a peut-être égaré un talent. En réalité, on n'en est pas tellement convaincu... En revanche, le cinéma français a gagné un incroyable acteur, dont l'engagement, presque la folie douce qu'il met dans l'appréhension de ses rôles et l'investissement de tout son être, renvoie comme une évidence à tous ceux qui peuplent les pages de ce journal.
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