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Des véhicules électrifiés pour des vacances familiales

Des véhicules électrifiés pour des vacances familiales

La Presse3 days ago
Longtemps, les véhicules dotés de trois rangées de sièges ont été invariablement accompagnés d'une facture de carburant plutôt salée. L'offre de mécaniques électrifiées est maintenant plus variée qu'auparavant. Voici quelques modèles relativement abordables pour alimenter vos réflexions.
Les électriques
Les voyages avec des véhicules entièrement électriques récents sont nettement simplifiés par les gains importants en matière d'autonomie et de vitesse de recharge. Le réseau de bornes s'est aussi grandement développé ces dernières années. Il faut toutefois encore et toujours bien planifier les trajets.
Hyundai Ioniq 9 (prix de départ : 62 766 $)
PHOTO FOURNIE PAR HYUNDAI
Le Hyundai Ioniq 9
Nouvelle entrée dans l'étroit segment des VUS intermédiaires électriques à trois rangées de sièges, le Hyundai Ioniq 9 constitue sans doute l'un des meilleurs arguments pour faire le virage électrique. Plus long de 50 mm que le cousin Kia EV9, il est proposé à 62 766 $ comme mise de départ pour la variante à propulsion de 215 ch qui peut atteindre les 539 km d'autonomie grâce à sa batterie de 110,3 kWh culminant à une puissance de recharge élevée de 237 kW. Le dégagement pour les jambes à la troisième rangée est tout de même acceptable à 813 mm.
Kia EV9 (prix de départ : 63 162 $)
PHOTO FOURNIE PAR KIA
Le Kia EV9
Commercialisé pratiquement au même prix que son cousin Hyundai Ioniq 9, le Kia EV9 est une autre proposition fort intéressante pour un véhicule familial. Son modèle d'entrée de gamme à propulsion de 215 ch dispose toutefois d'une autonomie plus limitée de 370 km en raison de l'usage d'une batterie plus petite de 76,1 kWh. Il dispose aussi d'une troisième rangée un peu moins spacieuse que celle de l'Ioniq 9. Sa puissance maximale de recharge de 235 kW limite le temps passé aux bornes rapides.
Volkswagen ID. Buzz (prix de départ : 80 610 $)
PHOTO FOURNIE PAR VOLKSWAGEN
Le Volkswagen ID. Buzz
Seule minifourgonnette entièrement électrique offerte au Canada, l'ID. Buzz table sur son design néo-rétro pour séduire une nouvelle clientèle. L'aspect pratique des portes coulissantes est indéniable, tout comme la configuration de son habitacle, mais ses 377 km d'autonomie en version à propulsion (282 ch) et ses 80 610 $ comme mise de départ en font un produit sans doute moins compétitif que certains. La puissance de recharge maximale de 200 kW est en outre fort acceptable pour stocker l'énergie dans une batterie de 91 kWh.
Mercedes-Benz EQB (prix de départ : 64 828 $)
PHOTO FOURNIE PAR MERCEDES
Le Mercedes-Benz EQB
Peut-être le multisegment électrique à trois rangées de sièges le moins connu, l'EQB a le mérite d'offrir sept places assises dans un format plus raisonnable. Son gabarit est comparable à celui d'un Toyota RAV4. Avec une autonomie de 404 km en déclinaison à traction (188 ch) en échange de 64 828 $, c'est tout de même digne d'intérêt, si la troisième rangée est rarement employée en raison de sa petitesse. Sa puissance de recharge est aussi limitée à 100 kW, mais sa batterie est plus petite (70 kWh) que celle de bien des concurrents, ce qui peut en partie compenser les délais de recharge.
Vinfast VF9 (prix de départ : 74 890 $)
PHOTO FOURNIE PAR VINFAST
Le Vinfast VF9
Doté d'une immense batterie de 123 kWh et de deux moteurs de série produisant 402 ch, le Vinfast VF9 est fort intéressant sur papier. D'une taille comparable à celle d'un Ford Explorer, il peut recevoir sept passagers et peut parcourir jusqu'à 531 km, selon Vinfast. Son prix d'entrée de 74 890 $ en fait un produit fort compétitif. Cela dit, cette marque doit évidemment encore faire ses preuves et le réseau d'ateliers demeure limité.
Hybride rechargeable
Avec ses deux sources d'énergie, la technologie hybride rechargeable gagne en popularité. Mais son autonomie électrique limitée et sa consommation plus élevée sur autoroute qu'en milieu urbain ne conviennent pas parfaitement aux longs voyages. Voici néanmoins une sélection de modèles dignes de mention.
Chrysler Pacifica hybride (à partir de 62 290 $)
PHOTO FOURNIE PAR STELLANTIS
La Chrysler Pacifica hybride
Toujours la seule minifourgonnette hybride rechargeable, la Chrysler Pacifica à traction promet 51 km en conduite électrifiée et une consommation de carburant combinée de 8 L/100 km. Un V6 de 3,6 L prend le relais quand l'énergie dans la batterie de 16 kWh est épuisée par les deux moteurs électriques pour 260 ch au total. La puissance de recharge est limitée à 6,6 kW pour 2 heures de temps de recharge sur borne résidentielle. Cette Pacifica possède en outre la troisième rangée la plus spacieuse du groupe, par une bonne marge, mais perd de la modularité dans la disposition des sièges.
Mazda CX-90 PHEV (à partir de 54 900 $)
PHOTO FOURNIE PAR MAZDA
Le Mazda CX-90 PHEV
Employant un quatre-cylindres de 2,5 L atmosphérique joint à un moteur électrique de 173 ch et à une batterie de 17,8 kWh, le CX-90 enfichable est une autre option à trois rangées de sièges dotée du rouage intégral. Sa puissance maximale de 323 ch est satisfaisante, mais sa consommation en mode hybride après avoir dépassé l'autonomie électrique de 42 km est égale à celle du six-cylindres turbocompressé (9,4 L/100 km). La recharge à 7,2 kW ne prend néanmoins que 1 h 30 min.
Kia Sorento PHEV (à partir de 53 467 $)
PHOTO FOURNIE PAR KIA
Le Kia Sorento PHEV
Doté d'un quatre-cylindres turbocompressé de 1,6 L combiné à un moteur électrique pour une puissance totale de 261 ch, le Sorento est tout de même un acteur intéressant. Son autonomie de 48 km et sa consommation de carburant de 7 L/100 km en phase hybride le rendent très compétitif tout en conservant le rouage intégral. Sa batterie de 14 kWh prend toutefois 3,5 heures pour se recharger sur une borne résidentielle. C'est nettement plus long que la concurrence.
Mitsubishi Outlander PHEV (à partir de 50 748 $)
PHOTO FOURNIE PAR MITSUBISHI
Le Mitsubishi Outlander PHEV
Modèle plus abordable chez les VUS enfichables à trois rangées de sièges, l'Outlander PHEV promet 61 km d'autonomie électrique grâce à une batterie de bonne grosseur (20 kWh). Fait intéressant, il est compatible avec les bornes rapides, ce qui diminue le temps de recharge à 38 minutes pour atteindre 80 %. Lorsque son quatre-cylindres de 2,4 L prend le relais, la consommation est toutefois plutôt élevée (9 L/100 km) et la troisième rangée est quasi inutilisable avec un dégagement pour les jambes d'à peine 486 mm. C'est presque moitié moins que la Pacifica (929 mm). Notons qu'une nouvelle motorisation est prévue pour 2026.
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La SAAQ paiera jusqu'à 125 000 $ en frais d'avocat à Karl Malenfant
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La Presse

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  • La Presse

La SAAQ paiera jusqu'à 125 000 $ en frais d'avocat à Karl Malenfant

La Société de l'assurance automobile du Québec paiera jusqu'à 125 000 $ des frais d'avocat de son ancien vice-président à l'expérience numérique Karl Malenfant dans le cadre de la commission Gallant. L'ancien haut dirigeant, qui a piloté les travaux de développement du système SAAQclic, demandait encore plus d'argent, mais il vient d'être débouté par un tribunal, qui refuse d'ordonner la couverture complète de ses frais. L'histoire jusqu'ici Avril 2025 : Les audiences publiques de la commission Gallant s'amorcent et des témoignages remettent en question la gestion de l'ancien responsable de la transformation numérique à la SAAQ, Karl Malenfant. : Les audiences publiques de la commission Gallant s'amorcent et des témoignages remettent en question la gestion de l'ancien responsable de la transformation numérique à la SAAQ, Karl Malenfant. Juillet 2025 : La Commission refuse le statut de participant à M. Malenfant. Il pourra témoigner à titre de témoin cet automne, un statut qui ne lui permettra pas de contre-interroger d'autres participants. : La Commission refuse le statut de participant à M. Malenfant. Il pourra témoigner à titre de témoin cet automne, un statut qui ne lui permettra pas de contre-interroger d'autres participants. Août 2025 : Le commissaire contraint M. Malenfant à participer à une audience à huis clos pour répondre aux questions d'enquêteurs. L'ancien dirigeant demande que cette rencontre soit publique, demande que rejette le juge Gallant. Karl Malenfant avait déposé un recours le 14 juillet devant la Commission de la fonction publique (CFP), un tribunal administratif qui tranche les litiges entre les fonctionnaires non syndiqués et le gouvernement. Il demandait que la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) paie l'ensemble de ses frais juridiques dans le cadre de la commission Gallant, chargée de faire la lumière sur le fiasco SAAQclic. Or, la CFP « juge qu'elle n'a pas compétence pour entendre le recours de M. Malenfant puisqu'à titre de vice‑président de la SAAQ, il ne détenait pas le statut de fonctionnaire ». Selon la Loi sur la fonction publique, les frais d'avocat d'un fonctionnaire peuvent être remboursés s'il est « poursuivi en justice par un tiers ou est appelé à comparaître à l'occasion d'une enquête ou d'une préenquête judiciaire ou quasi judiciaire par suite d'actes ou de gestes professionnels posés dans l'exercice de ses fonctions ». Mais Karl Malenfant n'était pas un fonctionnaire au sens de la loi. Il a été nommé vice-président en vertu de la Loi sur la Société de l'assurance automobile du Québec, et non en vertu de la Loi sur la fonction publique. Ainsi, la CFP « n'a pas compétence pour statuer sur le recours de M. Karl Malenfant ». Mardi, il a dû répondre aux questions d'enquêteurs devant le commissaire Denis Gallant, dans le cadre d'une rencontre à huis clos, après avoir été cité à comparaître. Le même jour, il a publié un texte sur le réseau social LinkedIn, où il réitérait ses doutes quant au travail de la Commission. « En suivant attentivement les audiences de la commission, j'ai constaté que l'on construisait un narratif qui ne correspondait pas à la réalité de l'histoire SAAQ », écrivait-il, précisant préférer une audience publique afin de défendre sa réputation. Le 1er août, Denis Gallant maintenait sa citation à comparaître pour l'interrogatoire à huis clos. Le commissaire soulignait alors que Karl Malenfant aurait bel et bien l'occasion de faire valoir son point de vue publiquement. L'ancien dirigeant doit comparaître à l'occasion d'audiences prévues entre le 15 septembre et le 3 octobre.

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