
L'Iran annonce la réouverture de son espace aérien
«Les aéroports internationaux de Mehrabad et d'Imam Khomeini à Téhéran, ainsi que ceux du nord, de l'est, de l'ouest et du sud du pays, ont été remis en service et sont prêts à assurer des vols», a annoncé l'agence officielle Irna.
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La Presse
4 hours ago
- La Presse
Un navire marchand attaqué au large du Yémen
(Dubaï) Des hommes armés à bord de petites embarcations ont attaqué dimanche un navire commercial en mer Rouge, au large du Yémen, d'après deux agences de sécurité maritimes britanniques. Agence France-Presse L'attaque, qui s'est produite au large du port d'Hodeida, tenue par les rebelles houthis du Yémen, n'a pas été revendiquée dans l'immédiat. « Le navire a été pris pour cible par plusieurs petites embarcations qui ont ouvert le feu avec des armes légères et des grenades autopropulsées. L'équipe de sécurité armée a riposté », a indiqué l'agence UKMTO (United Kingdom Maritime Trade Operations), qui dépend de la marine britannique. L'incident, « toujours en cours », est survenu à 51 milles nautiques (94 kilomètres) au sud-ouest de Hodeida, selon cette même source. L'agence de sécurité maritime britannique Ambrey a pour sa part indiqué que le navire avait ensuite été frappé par deux véhicules de surface télécommandés, « endommageant » sa cargaison, tandis que deux autres engins sans pilote avaient été repoussés. Elle a ajouté que le navire « était toujours en route ». Cette agence a fait état auparavant d'une attaque contre le navire menée par « huit embarcations légères » alors qu'il transitait vers le nord en mer Rouge. Selon elle, il a été attaqué à l'aide d'armes légères et de grenades propulsées. Depuis fin 2023, les insurgés yéménites, soutenus par l'Iran, ont attaqué des dizaines de navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen, puis des bateaux américains, avant de conclure début mai un accord de cessez-le-feu avec Washington pour mettre fin à des semaines de frappes américaines. Ils ont toutefois promis de continuer à viser les navires israéliens croisant en mer Rouge par solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, théâtre d'une guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par l'attaque sans précédent en Israël du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023. Les rebelles ont interrompu leurs attaques pendant un cessez-le-feu de deux mois qui a pris fin en mars. Ces attaques ont poussé de nombreux armateurs à éviter cette zone par laquelle transite 12 % du commerce mondial, d'après la Chambre internationale de la marine marchande (ICS). Les insurgés yéménites ont également mené des dizaines d'attaques aux missiles et drones contre Israël.


La Presse
5 hours ago
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La Russie revendique la prise de deux nouvelles localités dans l'est de l'Ukraine
Dans la région de Kharkiv, l'armée russe a revendiqué la prise de la localité de Sobolivka, dans une zone où les positions n'avaient pas bougé depuis des mois. La Russie revendique la prise de deux nouvelles localités dans l'est de l'Ukraine (Moscou) La Russie a revendiqué dimanche la prise de deux nouvelles localités dans l'est et le nord-est de l'Ukraine, poursuivant son avancée sur le front face à des troupes ukrainiennes qui manquent d'armements et de recrues. Agence France-Presse Selon le rapport quotidien du ministère russe de la Défense, les troupes de Moscou ont capturé le village de Piddoubné dans la région orientale de Donetsk, une localité située à l'ouest de la ville de Kourakhové, prise par les Russes en décembre 2024. Dans la région de Kharkiv (nord-est), l'armée russe a revendiqué la prise de la localité de Sobolivka, dans une zone où les positions n'avaient pas bougé depuis des mois. Les forces russes ont accéléré leur avancée sur le front ces trois derniers mois, après avoir repris en mars et avril dans leur totalité les territoires occupés depuis l'été 2024 par les Ukrainiens dans la région russe frontalière de Koursk. Les gains russes sur le terrain en juin ont été les plus importants depuis novembre 2024, selon une analyse par l'AFP des données fournies par l'Institut pour l'étude de la guerre (ISW), un centre de réflexion basé à Washington. Parallèlement, la Russie a mené plusieurs vagues de frappes nocturnes massives sur l'Ukraine ces dernières semaines. Vendredi, l'armée russe avait tiré plus de 530 drones explosifs et une dizaine de missiles, notamment sur Kyiv, faisant au moins deux morts. Il s'agissait de l'attaque de drones la plus massive depuis le début du conflit, selon les autorités ukrainiennes.


La Presse
21 hours ago
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Des négociateurs israéliens se rendront au Qatar dimanche
Un convoi militaire israélien manœuvre à Gaza, vu du côté israélien de la frontière, le 5 juillet 2025. (Jérusalem) Israël a annoncé samedi soir l'envoi d'une équipe de négociateurs au Qatar dimanche en vue d'aboutir à un accord de cessez-le-feu et de libération d'otages dans la bande de Gaza, où les opérations de l'armée israélienne ont fait 42 morts samedi, selon la Défense civile locale. Sébastien DUVAL Agence France-Presse Le mouvement islamiste palestinien Hamas avait annoncé vendredi soir être prêt à « engager immédiatement » des négociations sur une proposition de trêve parrainée par les États-Unis et transmise par la médiation du Qatar et de l'Égypte, à laquelle il avait dit avoir présenté « sa réponse », sans plus de détail sur son contenu. Dans un communiqué publié peu avant minuit (17 h, heure de l'Est) samedi, le Bureau du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a indiqué avoir été notifié des « changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition » de trêve, et les a jugés « inacceptables ». M. Nétanyahou a néanmoins « donné l'instruction de répondre à l'invitation pour des pourparlers indirects et de poursuivre les efforts en vue de récupérer nos otages sur la base de la proposition qatarie qu'Israël a acceptée », ajoute le texte, précisant que « l'équipe de négociation se rendra demain [dimanche] pour des discussions au Qatar ». PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS Des Palestiniens inspectent les dégâts causés à une école de l'UNRWA abritant des personnes déplacées, touchée par une frappe israélienne nocturne, à Gaza, le 5 juillet 2025. Deux sources palestiniennes proches des discussions ont indiqué à l'AFP que la proposition soumise au Hamas comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement islamiste relâcherait 10 otages encore en vie, ainsi qu'un certain nombre de corps, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël. « Accord global » Sur les 251 personnes enlevées au premier jour de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque du Hamas sur le sol israélien, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS Un garçon inspecte les dégâts dans une école de l'UNRWA abritant des personnes déplacées qui a été touchée par une frappe israélienne nocturne, dans la ville de Gaza, le 5 juillet 2025. Selon les deux sources palestiniennes, les changements demandés par le Hamas par rapport au document qui lui ont été remis portent sur les modalités du retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza, des garanties qu'il souhaite obtenir sur la poursuite de l'arrêt des combats après la période de 60 jours, et sur une reprise en main de la distribution de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues. Le président américain, Donald Trump, qui doit accueillir lundi à Washington le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a estimé qu'un accord pourrait être conclu « la semaine prochaine ». Le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abdelatty, a, selon son ministère, discuté au téléphone avec l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, des « préparatifs en vue de la tenue de réunions indirectes entre les deux parties concernées ». À l'occasion d'un rassemblement hebdomadaire à Tel-Aviv, le Forum des familles d'otages a de nouveau appelé les dirigeants israéliens à un « accord global » qui permettrait la libération de tous les captifs, d'un seul coup. « Il est temps de conclure un accord qui sauve tout le monde […] sans sélection », a déclaré à la tribune Macabit Mayer, la tante de deux otages, Gali et Ziv Berman. « Quel dieu peut composer une telle liste ? Et qu'est-ce que ça veut dire pour nous : qu'un seul est sauvé et que l'autre reste captif ? » Sur le terrain, l'armée israélienne étend son offensive militaire dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique près de 21 mois après le début des hostilités. PHOTO DAWOUD ABU ALKAS, REUTERS Un garçon passe une école de l'UNRWA qui a été touchée par une frappe israélienne nocturne, le 5 juillet 2025 dans la ville de Gaza. Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile gazaouie, une organisation de premiers secours, 42 personnes y ont été tuées samedi. « Saboter l'aide » Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré ne pas être en mesure de faire de commentaires sur des frappes en particulier en l'absence de coordonnées géographiques précises. Elle a par ailleurs indiqué avoir intercepté au-dessus du sol israélien deux « projectiles » en provenance du sud de Gaza. PHOTO AMIR COHEN, REUTERS De la fumée s'élève à Gaza après une explosion, vue du côté israélien de la frontière, le 5 juillet 2025. La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) – organisation soutenue par les États-Unis et Israël et avec laquelle les Nations unies refusent de travailler – a annoncé que deux de ses employés américains avaient été blessés dans un « attentat », à la grenade, contre un de ses centres de distribution d'aide, sans que leur pronostic vital ne soit engagé. « Les organisations terroristes […] poursuivent leurs efforts pour saboter la distribution de l'aide humanitaire », a estimé l'armée israélienne. Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d'accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l'AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties. L'attaque du 7-Octobre a fait 1219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Au moins 57 338 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.