
Face aux droits de douane à 30% de Trump, l'Europe, sous pression, reporte ses mesures de rétorsion
Emmanuel Macron presse l'Union européenne d'accélérer dans ses représailles mais reste isolé.
Les menaces de Donald Trump fonctionnent. Vingt-quatre heures après sa lettre à Ursula von der Leyen, dans laquelle il promet d'imposer des droits de douane de 30 % dès le 1er août à tous les produits européens, et d'y rajouter le montant de toute mesure adoptée en représailles, l'Union européenne a, une nouvelle fois plié. Alors qu'une première salve de contre-mesures devait automatiquement entrer en vigueur le 15 juillet, la présidente de la Commission a annoncé, dimanche, reporter cette échéance à début août.
L'exécutif européen continue donc de miser tous ses espoirs sur un succès des négociations. Une stratégie qui, jusqu'à présent, n'a pas porté ses fruits : ces derniers jours, les responsables de la Commission voulaient croire en l'imminence d'un accord avec l'Administration américaine, avant d'être surpris par cette sortie de Donald Trump à la fin de la semaine, qui vise aussi de nombreux autres pays, dont le Mexique. « Nous restons prêts à poursuivre nos efforts en vue de parvenir…
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