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Face à Donald Trump, l'Europe s'impatiente et durcit le ton sur les droits de douane
Face à Donald Trump, l'Europe s'impatiente et durcit le ton sur les droits de douane

Le HuffPost France

timea day ago

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Face à Donald Trump, l'Europe s'impatiente et durcit le ton sur les droits de douane

INTERNATIONAL - L'Europe est fatiguée par les doléances du président américain. L'Union européenne espère toujours obtenir un accord avec les États-Unis après les nouvelles menaces de Donald Trump de lui imposer le 1er août des droits de douane de 30 %. Mais sa patience s'amenuise et sa riposte pourrait atteindre les 72 milliards d'euros, a indiqué ce lundi 14 juillet le négociateur en chef de l'UE. « Nous négocions d'abord, mais nous nous préparons en même temps », a assuré le commissaire européen chargé du Commerce, Maros Sefcovic, devant la presse, à l'issue d'une réunion des ministres du Commerce de l'UE à Bruxelles. Il a souligné qu'il s'agissait d'une position commune des Vingt-Sept. Le commissaire européen, qui négocie avec Washington au nom des 27, a confirmé son intention de poursuivre les discussions jusqu'à la date butoir du 1er août décidée par Donald Trump, y compris dès lundi avec ses homologues américains. Une liste d'importations américaines à viser « Mais comme je l'ai déjà dit, il faut deux mains pour applaudir », et donc l'UE doit aussi préparer d'éventuelles représailles en cas d'échec des discussions, a-t-il relevé. La liste de 72 milliards d'euros de marchandises américaines que l'UE pourrait cibler n'épuise pas le champ de toutes les possibilités, a-t-il dit. L'UE a déjà préparé une liste distincte d'importations américaines d'une valeur de 21 milliards d'euros qu'elle est prête à viser en raison des droits de douane déjà imposés par le président américain sur l'acier et l'aluminium. Ces mesures sont actuellement suspendues. La décision de Donald Trump, annoncée dans une lettre rendue publique samedi, a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington, avant la date butoir du 1er août. Ursula von der Leyen encouragée à « changer de méthode » Et certains pays jugent que l'UE doit désormais passer à la vitesse supérieure et montrer sa force. « Évidemment, la situation depuis samedi doit nous amener à changer de méthode », a ainsi affirmé à Bruxelles le ministre français chargé du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin. Et il ne faut avoir « aucun tabou », a-t-il martelé. « Nous voulons un accord, mais il y a un vieux dicton qui dit 'si tu veux la paix, tu dois te préparer à la guerre' », a déclaré de son côté le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'UE. L'ex-commissaire européen Thierry Breton a appelé, de son côté, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à s'impliquer directement dans les négociations commerciales avec les Américains. « Il est temps de faire évoluer notre mode de négociation », il est « nécessaire et urgent » de conférer une dimension « plus politique » et moins technique à la délégation européenne, a estimé l'ex-commissaire européen au Marché intérieur dans une interview au journal Les Échos. Cette délégation doit désormais être menée, selon lui, « par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen en personne, compte tenu des enjeux et des personnalités politiques européennes ». La présidente de la Commission européenne a choisi pour le moment de temporiser, sous pression notamment de pays, comme l'Allemagne, dont les ventes vers les États-Unis représentent la part la plus importante du total des exportations de l'UE. Elle a annoncé dimanche que l'Union n'allait pas riposter pour l'instant aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium, dans l'espoir d'obtenir un accord qui s'avérerait moins douloureux. « Nous avons toujours été très clairs sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu'au 1er août », a-t-elle déclaré. 100 milliards d'euros Les pays européens essayent de rester unis dans cette affaire, bien que leurs économies ne soient pas exposées de la même façon aux foudres douanières du président américain. Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission à « défendre résolument les intérêts européens » et à « accélérer la préparation de contre-mesures crédibles ». Le chancelier allemand Friedrich Merz s'est dit dimanche d'accord avec le président français, précisant avoir discuté avec lui, avec Ursula von der Leyen et avec Donald Trump ces derniers jours. Il assure vouloir s'impliquer « intensivement » pour tenter d'arriver à une solution. La Première ministre italienne Giorgia Meloni a, quant à elle mis, en garde dimanche contre la perspective d'une « guerre commerciale » au sein du monde occidental. « L'Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L'Italie fera sa part. Comme toujours », a-t-elle dit dans un communiqué, tandis que son opposition l'accuse de manquer de fermeté face à Washington. Depuis son retour à la présidence des États-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés à ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d'un ralentissement économique mondial.

Droits de douane de Trump : l'UE menace de répliquer avec des mesures à hauteur de 72 milliards d'euros
Droits de douane de Trump : l'UE menace de répliquer avec des mesures à hauteur de 72 milliards d'euros

Le Parisien

time2 days ago

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Droits de douane de Trump : l'UE menace de répliquer avec des mesures à hauteur de 72 milliards d'euros

Une menace revue à la baisse. La Commission européenne a mis lundi sur la table des 27 pays membres de l'Union européenne une liste de représailles possibles à hauteur de 72 milliards d'euros, dans le cas où les États-Unis imposeraient des droits de douane de 30 % sur ses importations en provenance de l'UE. « Nous négocions d'abord, mais nous nous préparons en même temps », a assuré le commissaire européen Maros Sefcovic devant la presse, à l'issue d'une réunion des ministres du Commerce de l'UE à Bruxelles. Il a souligné qu'il s'agissait d'une position commune des Vingt-Sept. « Les ministres ont adopté une position totalement unie sur la nécessité d'être prêts à réagir » si nécessaire, a indiqué de son côté le ministre danois des Affaires étrangères Lars Lokke Rasmussen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'UE. Le commissaire européen, négociateur en chef côté européen dans ces difficiles tractations commerciales avec Washington, a confirmé son intention de poursuivre les discussions jusqu'à la date butoir du 1er août décidée par le président Donald Trump, y compris dès lundi avec ses homologues américains. Et Sefcovic d'ajouter : « Mais comme je l'ai déjà dit, il faut deux mains pour applaudir », et donc l'UE doit aussi préparer d'éventuelles représailles en cas d'échec des discussions. La liste de 72 milliards d'euros de marchandises américaines que l'UE pourrait cibler n'épuise pas le champ de toutes les possibilités, a-t-il encore indiqué. « Tous les instruments restent sur la table », a-t-il souligné. L'UE a déjà préparé une liste distincte d'importations américaines d'une valeur de 21 milliards d'euros qu'elle est prête à viser en raison des droits de douane déjà imposés par Trump sur l'acier et l'aluminium . Ces mesures sont actuellement suspendues. L'Union européenne espère toujours obtenir un accord avec les États-Unis après les nouvelles menaces de Donald Trump, mais la patience s'amenuise, ont par ailleurs indiqué lundi le négociateur en chef de l'UE et des ministres européens du Commerce. « J'ai l'intention de m'entretenir à nouveau avec mes homologues américains dans le courant de la journée, car je ne peux pas m'imaginer en rester là sans effort véritable », a déclaré Maros Sefcovic. Mais, a-t-il ajouté, « nous devons nous préparer à toutes les éventualités, y compris, si nécessaire, à des contre-mesures proportionnées et bien calibrées pour rétablir l'équilibre de notre relation transatlantique ». La décision du président américain, annoncée dans une lettre rendue publique samedi, a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington, avant la date butoir du 1er août. « L'incertitude actuelle causée par des droits de douane injustifiés ne peut pas durer indéfiniment », a souligné Maros Sefcovic. « Évidemment, la situation depuis samedi doit nous amener à changer de méthode », a renchéri lundi à Bruxelles le ministre français chargé du Commerce extérieur Laurent Saint-Martin , avant une réunion des ministres de l'UE. Et il ne faut avoir « aucun tabou », a-t-il martelé, y compris en annonçant dès lundi de premières représailles. L'UE avait déjà menacé en mai d'imposer des droits de douane sur des produits américains d'une valeur d'environ 100 milliards d'euros comprenant des automobiles et des avions, si les négociations échouaient. Les pays européens essayent de rester unis dans cette affaire, bien que leurs économies ne soient pas exposées de la même façon aux foudres douanières du président américain. Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission européenne à « défendre résolument les intérêts européens » et à « accélérer la préparation de contre-mesures crédibles ». Le chancelier allemand Friedrich Merz s'est dit dimanche d'accord avec le président français, précisant avoir discuté avec lui, avec Ursula von der Leyen et Donald Trump ces derniers jours. Il assure vouloir s'impliquer « intensivement » pour tenter d'arriver à une solution. La Première ministre italienne Giorgia Meloni a quant à elle mis en garde dimanche contre la perspective d'une « guerre commerciale » au sein du monde occidental. « L'Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L'Italie fera sa part. Comme toujours », a-t-elle dit dans un communiqué, tandis que son opposition l'accuse de manquer de fermeté face à Washington. Depuis son retour à la présidence des États-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés à ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d'un ralentissement économique mondial.

Droits de douane : l'UE pourrait répliquer face aux États-Unis avec des mesures à hauteur de 72 milliards d'euros
Droits de douane : l'UE pourrait répliquer face aux États-Unis avec des mesures à hauteur de 72 milliards d'euros

Le Figaro

time2 days ago

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Droits de douane : l'UE pourrait répliquer face aux États-Unis avec des mesures à hauteur de 72 milliards d'euros

Si le commissaire européen Maros Sefcovic souhaite «d'abord négocier», il assure «se préparer» au cas où les négociations échoueraient. La Commission européenne a mis lundi sur la table des 27 pays membres de l'Union européenne une liste de représailles possibles à hauteur de 72 milliards d'euros, dans le cas où les États-Unis imposeraient des droits de douane de 30% sur ses importations en provenance de l'UE. «Nous négocions d'abord, mais nous nous préparons en même temps», a assuré le commissaire européen Maros Sefcovic devant la presse, à l'issue d'une réunion des ministres du Commerce de l'UE à Bruxelles. Il a souligné qu'il s'agissait d'une position commune des Vingt-Sept. «Les ministres ont adopté une position totalement unie sur la nécessité d'être prêts à réagir» si nécessaire, a indiqué de son côté le ministre danois des Affaires étrangères Lars Lokke Rasmussen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'UE. Le commissaire européen, négociateur en chef côté européen dans ces difficiles tractations commerciales avec Washington, a confirmé son intention de poursuivre les discussions jusqu'à la date butoir du 1er août décidée par le président Donald Trump, y compris dès lundi avec ses homologues américains. Publicité Et Maros Sefcovic d'ajouter : «Mais comme je l'ai déjà dit, il faut deux mains pour applaudir», et donc l'UE doit aussi préparer d'éventuelles représailles en cas d'échec des discussions. La liste de 72 milliards d'euros de marchandises américaines que l'UE pourrait cibler n'épuise pas le champ de toutes les possibilités, a-t-il encore indiqué. «Tous les instruments restent sur la table», a-t-il souligné. L'UE a déjà préparé une liste distincte d'importations américaines d'une valeur de 21 milliards d'euros qu'elle est prête à viser en raison des droits de douane déjà imposés par Donald Trump sur l'acier et l'aluminium. Ces mesures sont actuellement suspendues.

Face aux droits de douane à 30% de Trump, l'Europe, sous pression, reporte ses mesures de rétorsion
Face aux droits de douane à 30% de Trump, l'Europe, sous pression, reporte ses mesures de rétorsion

Le Figaro

time2 days ago

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Face aux droits de douane à 30% de Trump, l'Europe, sous pression, reporte ses mesures de rétorsion

Réservé aux abonnés Emmanuel Macron presse l'Union européenne d'accélérer dans ses représailles mais reste isolé. Les menaces de Donald Trump fonctionnent. Vingt-quatre heures après sa lettre à Ursula von der Leyen, dans laquelle il promet d'imposer des droits de douane de 30 % dès le 1er août à tous les produits européens, et d'y rajouter le montant de toute mesure adoptée en représailles, l'Union européenne a, une nouvelle fois plié. Alors qu'une première salve de contre-mesures devait automatiquement entrer en vigueur le 15 juillet, la présidente de la Commission a annoncé, dimanche, reporter cette échéance à début août. L'exécutif européen continue donc de miser tous ses espoirs sur un succès des négociations. Une stratégie qui, jusqu'à présent, n'a pas porté ses fruits : ces derniers jours, les responsables de la Commission voulaient croire en l'imminence d'un accord avec l'Administration américaine, avant d'être surpris par cette sortie de Donald Trump à la fin de la semaine, qui vise aussi de nombreux autres pays, dont le Mexique. « Nous restons prêts à poursuivre nos efforts en vue de parvenir…

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