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Badminton : battu en finale, Alex Lanier ne réédite pas son exploit lors de l'Open du Japon

Badminton : battu en finale, Alex Lanier ne réédite pas son exploit lors de l'Open du Japon

Le Figaro20-07-2025
Tenant du titre, le Français de 20 ans s'est incliné en deux manches face à l'ancien numéro 1 mondial, le Chinois Shi Yu Qi.
Le Français Alex Lanier, numéro 8 mondial, s'est incliné dimanche en finale de l'Open du Japon, tournoi du deuxième niveau international (Super 750) qui l'avait révélé l'an passé. Tenant du titre, le badiste de 20 ans est tombé face à plus fort contre le Chinois Shi Yu Qi, 3e mondial, qui s'est imposé en deux manches maîtrisées (21-17, 21-15).
Après avoir bataillé dans le premier set et être parvenu à revenir à 7-7 dans le second, Alex Lanier a vu son adversaire du jour se détacher progressivement sans pouvoir réellement l'inquiéter. Non sélectionné pour les Jeux olympiques de Paris, le natif de Caen avait créé la sensation en 2024 en devenant le premier français à remporter un Super 750 et en renversant notamment sur la route de son sacre Shi Yu Qi, alors numéro 1 mondial.
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Depuis, Alex Lanier a continué à confirmer au haut niveau. Il a été sacré champion de France et d'Europe, et a continué à briller sur le circuit, atteignant notamment la demi-finale d'un Super 1000 - le plus haut niveau international - à Birmingham. Il visera fin août les Mondiaux de badminton, à Paris.
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Parti pour rester en Nouvelle-Zélande et essayer d'y faire carrière, Patrick Tuifua a finalement rejoint Toulon cet été. Dix-huit mois après des débuts remarqués avec l'équipe de France des moins de 20 ans, le jeune troisième-ligne néo-calédonien espère désormais avoir sa chance en Top 14. Entre deux cafés avec vue sur le terrain d'entraînement du RCT, un couple nous interpelle à la fin de l'entretien. « Qui est-ce que vous preniez en photo ? » Patrick Tuifua. « Ah oui, le All Black ! Il est pilier, c'est ça ? » Ni l'un ni l'autre. Il arrive effectivement de Nouvelle-Zélande, mais le Néo-Calédonien n'a ni sélection avec les All Blacks ni d'apparition en première ligne dans sa jeune carrière. Mais le bonhomme a donc du mal à passer inaperçu à Toulon. Le jeune troisième-ligne (20 ans, 1,91 m, 113 kg) fait partie des curiosités du recrutement. Même s'il vient de très loin, son nom est connu depuis son passage remarqué avec l'équipe de France des moins de 20 ans au début du Tournoi 2024. L'attraction était telle que le sélectionneur des Bleus Fabien Galthié avait interpellé son homologue des Bleuets Sébastien Calvet après un entraînement commun à Marcoussis : « Il est solide ce gars ! Il va faire le Tournoi avec vous ? » Un objet de convoitises entre la FFR et la NZRU « On ne savait pas trop à quoi s'attendre et il nous avait étonnés, confirme Mathis Ferté, ailier-arrière des U20 à l'époque et qui a aussi débarqué à Toulon cet été. Il a un gros gabarit, il va vite, il a des mains... » Le phénomène avait été repéré sur des matches de NPC (le Championnat néo-zélandais) où il évoluait avec Hawke's Bay. Il avait aussi intégré la filière de formation des Hurricanes, la franchise du Super Rugby de Wellington, et déjà pointé en 2023 sur un rassemblement des U20 néo-zélandais Né en Nouvelle-Calédonie, il avait rejoint la Nouvelle-Zélande en 2020, à 15 ans. Citoyen français, il est depuis 18 mois l'objet de convoitises entre la FFR et la NZRU (Fédération néo-zélandaise). Approché par plusieurs équipes de Top 14 l'an dernier - il avait notamment visité les installations de La Rochelle et Toulon - il avait finalement acté début novembre un statu quo dans sa carrière, en restant en Nouvelle-Zélande. « Je vais effectuer la pré-saison avec les Hurricanes, nous expliquait-il alors. J'espère décrocher un contrat et jouer le Super Rugby », qui débutait mi-février. Quand, début avril, Toulon a annoncé son arrivée, c'était donc une petite surprise. « C'est un joueur qui est capable de casser les défenses, qui est à l'aise ballon en mains, avec un gros potentiel pour son âge. Je pense que le Championnat français est fait pour lui » Pierre Mignoni, manager de Toulon « On le suivait déjà avant qu'il apparaisse avec les moins de 20 ans, se rappelle le manager de Toulon Pierre Mignoni. On voulait absolument qu'il vienne, ça n'a pas été simple... C'est un joueur qui est capable de casser les défenses, qui est à l'aise ballon en mains, avec un gros potentiel pour son âge. Je pense que le Championnat français est fait pour lui. » « J'en ai discuté avec mon père (Jean-Philippe, président de la JSL Normandie rugby, l'un des plus gros clubs de Nouméa), et on a finalement décidé de venir ici (à Toulon), où j'ai de la famille proche, pour tester, en espérant avoir un peu plus de temps de jeu », explique Tuifua. Le gaillard, qui chausse du 50, n'est pas très expansif, mais l'on comprend que le pari Super Rugby n'a pas fonctionné. 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Ses parents étaient là en juillet, son père en profitant pour signer un partenariat avec le RCT, tandis qu'un de ses cousins fait partie de l'équipe des cadets du RCT, la gêne du gabarit hors-norme pour son âge visiblement bien implanté. « Partir de Nouvelle-Zélande, c'était une décision difficile, se rappelle Tuifua. C'est cinq ans de ma vie, c'est là-bas que j'ai appris à jouer à quinze, que j'ai progressé. Mais je ne veux pas faire une croix sur le Super Rugby, c'est un rêve pour moi d'y jouer et j'espère y retourner un jour. » Le genou droit « encore en réhabilitation », il a repris l'entraînement collectif lundi, tourné vers le Top 14. « Dans le Pacifique, on est plus branché Super Rugby, mais le Top 14, c'est pareil, c'est un rêve quand on commence à jouer au rugby, j'ai hâte d'être à mon premier match. Il y a du stress aussi... » « Il est revenu avec son souci au genou car il a apparemment eu du mal à se faire soigner en Nouvelle-Zélande, donc on s'occupe déjà de le remettre sur pied pour qu'il attaque la saison correctement, temporise Mignoni. Il a retrouvé le terrain mais il faut lui laisser le temps d'arriver. On connaît son potentiel, mais il a besoin de retrouver du rythme. Je sens en tout cas qu'il a une grosse envie de réussir. »

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