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Arnaque à l'assurance : un chirurgien accusé de s'être fait amputer ses propres jambes pour gagner 500 000 euros

Arnaque à l'assurance : un chirurgien accusé de s'être fait amputer ses propres jambes pour gagner 500 000 euros

Le Parisien24-07-2025
Il était le
spécialiste de l'amputation
de la région, et connaissait le système mieux que quiconque. Un chirurgien britannique a comparu devant le tribunal ce mercredi, accusé d'
avoir menti aux assurances
sur la façon dont il a perdu ses propres jambes pour amasser un sacré pactole.
Neil Hopper, chirurgien vasculaire de Truro, au sud-ouest du Royaume-Uni, a été inculpé de trois infractions après une enquête de deux ans et demi menée par la police du Devon et des Cornouailles.
L'homme de 49 ans avait déclaré en 2019 avoir perdu ses jambes à cause d'une septicémie. Mais le spécialiste, qui travaillait auparavant pour le Royal Cornwall Hospitals NHS Trust, aurait totalement menti aux assureurs. Il se serait blessé lui-même pour pouvoir se les faire retirer.
Comme le rapporte
The Guardian
, les faits indiquent qu'en 2019, il a « malhonnêtement fait une fausse déclaration aux assureurs, affirmant que
ses blessures aux jambes résultaient d'une septicémie
et n'étaient pas auto-infligées, dans l'intention de réaliser un profit ». Grâce à cette auto-amputation déguisée en septicémie, il avait réclamé, au total, 466 000 livres à deux assurances, soit 530 000 euros.
Reconnu dans la région, Neil Hopper avait pourtant déclaré à
la BBC en 2023
que « l'idée qu'on utilise des outils électriques sur [lui] était répugnante ». Il avait également assuré être parvenu à « remarcher au bout de 3 heures » seulement, et qu'il était « plus actif » depuis qu'il avait perdu ses jambes. Il avait également été sélectionné par l'Agence spatiale européenne pour recruter un astronaute handicapé.
Il fait également face à d'autres accusations pour avoir encouragé ou aidé un autre homme à commettre des lésions corporelles graves sur d'autres personnes. Il est allégué qu'entre août 2018 et décembre 2020, il a acheté des vidéos sur un site Web appelé The Eunuch Maker montrant l'ablation de membres et « a encouragé Marius Gustavson à retirer des parties du corps de tiers ». Neil Hopper a été placé en détention provisoire et doit comparaître devant un juge de la Couronne de Truro le 26 août.
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Syndrome de fatigue chronique : une étude révèle l'existence de prédispositions génétiques

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Cancer : le progrès des taux de survie des patients atteints marque le pas au Royaume-Uni
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Cancer : le progrès des taux de survie des patients atteints marque le pas au Royaume-Uni

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«Chaos gardening» : et si le désordre était la nouvelle tendance ?
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«Chaos gardening» : et si le désordre était la nouvelle tendance ?

Pelouse bien tondue, haies parfaitement taillées, massifs ordonnés : l'entretien de nos espaces verts exige rigueur et patience. Mais un jardin a-t-il vraiment besoin d'être impeccable pour être beau ? Jardin à la française, jardin à l'anglaise, jardin japonais, jardin méditerranéen sont autant de styles qui imposent un agencement précis et un entretien soigné. Et si nous mettions de côté notre obsession du contrôle pour redonner place à l'imprévu ? Une nouvelle philosophie vient bousculer les règles établies et réinventer notre relation à la nature : le chaos gardening. Pour autant, ne pensez pas qu'il s'agisse d'un simple laisser-aller sans limites. Présentation d'une nouvelle manière de concevoir le jardinage. Qu'est-ce que le chaos gardening ? Le terme jardin chaotique suggère un désordre végétal sans logique ni harmonie. Pourtant, cette tendance repose sur une philosophie bien différente. Celle d'un jardin plus libre, plus instinctif, où l'on accepte l'imprévu et où la nature reprend ses droits. Publicité Cette nouvelle vision du jardinage puise ses racines à la croisée du naturalisme anglais, de la permaculture et des mouvements écologistes. Il s'inscrit dans la continuité des idées portées par des paysagistes comme William Robinson, qui, dès la fin du XIXe siècle au Royaume-Uni, prônait déjà un retour à des jardins plus sauvages et moins formels. Aujourd'hui, le chaos gardening connaît un véritable essor grâce aux réseaux sociaux, où de nombreux jardiniers amateurs partagent leurs expériences. Loin des codes traditionnels, cette approche séduit un public en quête d'authenticité, lassé par les jardins trop figés et soucieux de favoriser la biodiversité. Comment adopter cette nouvelle manière de jardiner ? Le chaos gardening est à la portée de tous, il suffit de respecter quelques principes simples pour s'y initier. Il est tout d'abord essentiel de s'interroger sur la nature de votre sol, l'exposition de votre jardin et les conditions climatiques locales. Une fois ce profil établi, choisissez des graines adaptées à votre terrain. Mais c'est vraiment au moment du semis que tout change. Plus besoin d'aligner ni de respecter des espacements stricts. On mélange les graines et on les disperse au hasard. La nature se charge ensuite de composer un ensemble unique, sauvage et harmonieux. Petit à petit, votre jardin accueillera une riche biodiversité, telle que des insectes pollinisateurs, des oiseaux, des papillons et des petits mammifères qui participeront à son équilibre naturel. Publicité Quels végétaux sont les plus adaptés ? Le choix des espèces dépend avant tout des contraintes du terrain et de l'effet recherché. L'idée n'est pas d'imposer un schéma, mais d'introduire des plantes capables de s'adapter et de cohabiter librement. Au soleil, les lavandes, les sauges, les graminées ou les euphorbes s'acclimateront facilement. À l'ombre, des vivaces comme les géraniums rustiques, les pervenches ou les hellébores trouveront aisément leur place, même en sol pauvre. Un terrain humide accueillera volontiers des fougères, des iris des marais ou des cornouillers. En climat froid, les spirées, les rosiers anciens ou les bouleaux résisteront très bien aux gelées. En diversifiant les plantations, vous obtiendrez un jardin équilibré qui évoluera au fil des saisons.

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