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À bord du yacht Venus, le somptueux palace flottant appartenant à la famille de Steve Jobs

À bord du yacht Venus, le somptueux palace flottant appartenant à la famille de Steve Jobs

Le Figaro15 hours ago
Conçu par le milliardaire avant sa mort et imaginé avec le designer Philippe Starck, le Venus est un yacht minimaliste pensé comme un prolongement de l'univers Apple. Aujourd'hui propriété de sa veuve, il reste strictement réservé à un usage privé.
C'est une histoire où l'héritage prend le large, et où la mer murmure encore les secrets d'un génie disparu. En juillet dernier, sous les éclats d'un mariage somptueux, Eve Jobs, la fille cadette de Steve Jobs, a uni sa vie à celle du cavalier olympique britannique Harry Charles. Pour leur lune de miel, les jeunes mariés ont embarqué à bord du Venus, un superyacht inauguré en 2012 d'une valeur de 100.000 millions de dollars, nommé d'après la déesse romaine de l'amour. Conçu par Steve Jobs peu avant sa disparition en 2011 des suites d'un cancer du pancréas, il est depuis sous la responsabilité de sa femme, Laurene Pauwell. «Je sais qu'il est possible que je meure et que je laisse Laurene avec un bateau à moitié construit mais je dois continuer, parce que ne pas le faire serait admettre que je vais bientôt mourir» avait déclaré Steve Jobs, cité dans la biographie éponyme écrite par Walter Isaacson, parue en octobre 2011.
Des dessins à la construction, il aura fallu six années pour enfin pouvoir admirer le yacht. Fruit d'une collaboration avec le designer français Philippe Starck, ce vaisseau de 78 mètres incarne l'idéal esthétique d'Apple. Pureté des lignes, transparence radicale, technologie invisible , chaque détail superflu a été écarté, chaque fonctionnalité dissimulée pour ne laisser apparaître que l'essentiel. Un minimalisme exigeant. «Nous avons réinventé la technologie marine ; notre travail était une philosophie en action», confiait le designer dont les propos ont été retranscrits dans une biographie signée Jonathan Wingfield en 2021, soulignant à quel point le Venus dépasse la simple prouesse nautique.
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Silence, luxe et introspection
L'utilisation intensive de l'aluminium et du verre donne à l'ensemble une allure presque irréelle. Fluide, lumineuse, sans négligence, sans dispersion. Des vitrages sur mesure ont été développés pour intégrer des hublots verticaux de 2,4 mètres de haut, courant le long de la coque. L'objectif ? Offrir aux passagers une sensation constante d'ouverture, comme si les paysages marins défilaient sur un écran géant un papier peint vivant, mouvant, immergé. De grandes baies vitrées dans les cabines et une rangée de hublots circulaires au ras de la ligne de flottaison renforcent cet effet aquarium où l'eau devient personnage principal.
À bord, le Venus peut accueillir jusqu'à douze invités, répartis dans six cabines. Dès sa conception, Steve Jobs avait exprimé un souci particulier pour le silence et la répartition des espaces. Les cabines des enfants ont été placées à l'avant, celles des adultes à l'arrière, afin de garantir la tranquillité de chacun une obsession du confort acoustique poussée jusqu'à la séparation spatiale de la famille, selon les moments du voyage. La structure du cockpit est constituée d'une pièce de verre incurvée de 23 mètres de long contrôlé par sept iMac 27 pouces bien installés dans la cabine.
Le rêve d'un homme, la traversée de sa fille
Seule petite ombre au tableau : la collision, au large de Naples en août 2024, du Venus avec un autre yacht, le Lady Moura, pourtant aussi gros. Un incident comme une fausse note dans la parfaite symphonie pensée par Steve Jobs.
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Une ressortissante chinoise soupçonnée d'espionnage avait une antenne de 7 mètres dans son jardin de Haute-Garonne
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Le Figaro

time6 minutes ago

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Une ressortissante chinoise soupçonnée d'espionnage avait une antenne de 7 mètres dans son jardin de Haute-Garonne

Une quinquagénaire qui serait liée à une entreprise d'État impliquée dans le développement de missiles chinois a été repérée par les services de renseignement français à quelques kilomètres d'un site jugé «stratégique». Il est rare qu'un petit village du sud de la France se retrouve au cœur d'une affaire d'espionnage. C'est pourtant ce qui est arrivé à Boulogne-sur-Gesse (Haute-Garonne), une petite commune d'environ 1500 habitants au début de l'année 2022. Lors d'un contrôle, l'agence nationale des fréquences (ANFR), qui gère l'ensemble des fréquences radioélectriques en France, se rend compte qu'une maison est équipée d'une antenne qui n'a pas à être là. Et pour cause, la maison se trouve non loin du Téléport d'Aussaguel, un site radioélectrique proche de Toulouse équipé de onze antennes satellites qui envoie des signaux et des données numériques partout dans le monde. D'après nos confrères de franceinfo, ce site piloterait notamment des satellites construits par Airbus et Thalès et utilisés par le Centre national d'études spatiales (CNES). Alertés par l'ANFR, les services de renseignements ouvrent une enquête, car l'antenne serait en capacité d'intercepter les communications entre des appareils en orbite et le Téléport d'Aussaguel. Publicité De son côté, le parquet de Saint-Gaudens ouvre son enquête, tout en collaborant avec la cellule de la Direction du renseignement et de la sécurité de la défense dépêchée sur place. «Dans cette affaire il y a deux enquêtes, un volet judiciaire 'pur' et un volet qui concerne une atteinte aux intérêts de la nation», confie au Figaro le procureur de la République de Saint-Gaudens. «Je comprends bien que l'utilisation de l'antenne ne me concerne pas. Mais le fait est que cette dernière était placée à un endroit stratégique. C'est une zone d'interdiction, donc l'emplacement fait qu'il y a une infraction», poursuit-il. Ancienne employée d'une entreprise d'État Lorsque le magistrat dépêche la force publique sur place pour constater l'installation, les agents découvrent une antenne «de 5 à 7 mètres» plantée dans le jardin. «On comprend assez vite que ça ne sert pas à faire de la radio», ironise Christophe Amunzateguy. Sur place, ce dernier décrit une scène digne d'un James Bond : «Lorsqu'on est entré dans la maison, on a trouvé une salle avec de grandes armoires remplies de matériels informatiques ainsi qu'une caméra qui surveillait l'extérieur. Mais quand on est arrivé, tout était débranché», relate le magistrat. Il confirme que la maison en question était occupée par une ressortissante chinoise qui avait «entre 45 et 50 ans» et qui parlait parfaitement bien français. Cette dernière vivait avec un ancien employé de chez Airbus et avait un gros patrimoine «avec pas mal d'appartements sur Toulouse». Le procureur affirme d'ailleurs que le couple n'était pas du village, «ils étaient surtout sur Toulouse, cette habitation était plutôt un lieu choisi avec un simulacre de maison, je n'ai jamais cru qu'ils habitaient là», indique-t-il. D'après les informations de franceinfo, la ressortissante chinoise s'appellerait Dong H., et serait une ancienne employée de l'Académie chinoise de technologie spatiale, une entreprise d'État qui participe au développement des missiles chinois. Installée par des sociétés espagnoles L'intéressée serait même la présidente d'une société, potentiellement écran, baptisée STAHD Europe, filiale d'une entreprise chinoise spécialisée dans l'opération de station de communication par satellite. Une entreprise déjà soupçonnée d'espionnage à plusieurs reprises à travers le monde. Toujours est-il que lorsque le procureur ordonne une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), la suspecte et son avocat ont opposé «un énorme dossier civil impliquant plusieurs cabinets de conseil. Ça avait l'air d'être une grosse affaire, même si on ne saura jamais si c'était vrai ou pas», insiste Christophe Amunzateguy. L'avocat expliquait alors que sa cliente représentait une société de communication qui souhaitait «émettre des donnés, mais ce n'était pas clair du tout», se rappelle le magistrat. Ce que le procureur affirme avec certitude, c'est que l'antenne est restée dissimulée environ trois mois. «Ce qu'on a bien voulu me dire, c'est que l'antenne est arrivée par petits bouts et a été montée par des sociétés espagnoles», confie-t-il. Il souligne également que tout cela se passe dans un territoire rural expliquant toute cette installation a pu se faire à l'abri des regards. Au final, aucune condamnation n'a été prononcée puisqu'il n'y a «aucune preuve formelle» que cette antenne a émis, «même si on pense que c'est le cas», avoue le magistrat. Ce dernier assure que l'antenne a été démontée début 2023 tout en certifiant que ce n'est pas lui qui était aux opérations à ce moment-là. Pour ce qui est de la ressortissante chinoise, «depuis, aucune nouvelle, la maison est inhabitée».

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