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LeMonde
12 minutes ago
- LeMonde
Le vaste projet de loi budgétaire de Donald Trump adopté au Congrès
Les républicains au Congrès ont finalement réussi à surmonter les objections d'élus réfractaires dans leur camp pour adopter définitivement, jeudi 3 juillet, le vaste projet de loi budgétaire de Donald Trump. Après le Sénat, qui l'a approuvé mardi de justesse, la Chambre des représentants s'est prononcée dans la matinée jeudi sur ce texte de plusieurs milliers de milliards de dollars. « VICTOIRE », a immédiatement réagi la Maison Blanche dans un message sur X. L'opposition affichée de plusieurs élus conservateurs – qui dénonçaient le creusement de la dette publique – a contraint les responsables républicains à ralentir le processus, en laissant en suspens pendant la nuit un vote de procédure. Avec une majorité de seulement huit sièges, le parti présidentiel ne pouvait pas se permettre plus de trois défections dans son propre camp. Or, à minuit (heure de Washington), cinq voix « contre » étaient recensées chez les républicains, suffisamment donc pour couler le texte en théorie. Quatre d'entre eux ont finalement changé leur vote – comme le permet le réglement. L'aboutissement de négociations en coulisses menées par le président de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, avec l'aide du locataire de la Maison Blanche. « MAGA n'est pas content » Car avant cela, Donald Trump avait commencé à élever le ton. « Qu'est-ce que les républicains attendent ??? Qu'est-ce que vous essayez de prouver ??? », a-t-il lancé sur sa plateforme, Truth Social, peu après minuit. « MAGA [son mouvement « Make America Great Again »] n'est pas content, et ça vous coûte des voix », a ajouté le président des Etats-Unis. Selon le quotidien The Hill, Donald Trump a parlé au téléphone dans la nuit pour convaincre les républicains ayant voté « non » de changer leur vote. Cette « grande et belle loi », comme il l'a baptisée, représente la clé de voûte de son programme économique. Depuis plusieurs semaines, il presse le Congrès de l'adopter avant vendredi, jour de la fête nationale qu'il a fixé comme échéance symbolique pour la promulgation. Le texte prévoit notamment : la prolongation de colossaux crédits d'impôt adoptés lors du premier mandat du républicain ; l'élimination de l'imposition sur les pourboires, promesse phare de sa campagne ; des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l'immigration. Selon des analyses indépendantes, les principaux bénéficiaires du « Big Beautiful Bill » seront cependant les ménages les plus aisés, tandis que des millions d'Américains aux revenus modestes pourraient perdre leur accès à des programmes publics d'assurance santé ou d'aide alimentaire. Experts et politiques mettent aussi en avant l'explosion attendue du déficit public. Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane les conséquences des projets de loi sur les finances publiques, a estimé mardi que le texte augmenterait la dette de plus de 3 400 milliards de dollars d'ici 2034. Pour compenser en partie le creusement du déficit, les républicains prévoient de sabrer dans Medicaid, programme public d'assurance santé dont dépendent des millions d'Américains aux faibles revenus. Une réduction drastique du programme Snap, principale aide alimentaire du pays, est également prévue, de même que la suppression de nombreuses incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden. Sans surprise, les démocrates se sont opposé en bloc au texte. Leur chef à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, l'a ainsi qualifié de « monstruosité répugnante » qui « fera souffrir les Américains ordinaires » au profit des plus riches.


Le Figaro
17 minutes ago
- Le Figaro
Victoire pour Donald Trump : le Congrès américain adopte sa méga-loi de baisses d'impôts
Si la Maison-Blanche avait échoué, la crédibilité du président américain et celle du Parti républicain aurait été sérieusement affectée. Donald Trump a gagné son pari. La Chambre des représentants a fini par adopter de justesse jeudi après-midi le méga-projet de loi qui regroupe la plupart de ses promesses électorales. Le texte sera sur le bureau du président Trump à temps pour mieux marquer la fête nationale de l'indépendance du 4 juillet. Si la Maison-Blanche avait échoué, sa crédibilité et celle du Parti républicain aurait été sérieusement affectée. Les républicains, en dépit de leur infime majorité dans les deux chambres du Congrès, devaient démontrer qu'ils peuvent légiférer et tenir leurs engagements. Or voilà plusieurs semaines qu'ils s'entredéchiraient sur l'urgence de réduire les dépenses publiques et la nécessité de ne pas trop limiter les aides sociales ou les incitations fiscales à la transition énergétique. Il était capital que Donald Trump prouve, que malgré un recul de sa popularité, il tient bien ses troupes et peut faire passer son programme. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International La Maison-Blanche a donc exercé une forte pression sur des républicains récalcitrants qui menaçaient de voter «non» à une loi de près de 900 pages. Le texte déjà adopté par le Sénat à une voix près, en début de semaine, réduit les impôts et limite dans une bien moindre mesure des dépenses sociales. Selon le Bureau du budget du Congrès, la loi aggravera l'endettement de l'oncle Sam de quelque 3300 milliards de dollars sur 10 ans. La «Big, beautiful bill» (Grande et belle loi) ajoute aux baisses d'impôts de 2017, des exemptions d'impôts pour les heures supplémentaires, les pourboires, les pensions de retraite du régime général ainsi que des déductions d'intérêts pour les crédits d'achat d'automobiles «Made in the USA». Elle majore au passage de 5000 milliards de dollars le plafond de la dette publique, afin d'écarter tout risque de défaut de l'oncle Sam. En outre, elle augmente les crédits du Pentagone, du Département de la sécurité civile et de la police aux frontières. Publicité Les démocrates contre Tous les 212 démocrates ont voté contre le texte, alors qu'une poignée des 220 républicains a voulu s'y opposer. Pour certains de ces élus, issus d'États dominés par des démocrates, les réductions dans le programme Medicaid d'aide aux dépenses de santé des foyers défavorisés, allaient trop loin. Ils critiquaient aussi l'élimination de crédits d'impôts votés sous Joe Biden pour financer des projets de transition vers des énergies renouvelables. Ils se sont en outre battus pour préserver en partie la déductibilité des impôts étatiques du montant dû au titre des impôts fédéraux. À l'inverse, pour quelques conservateurs, fiscalement orthodoxes, le projet était trop timide en matière d'économies. Ils souhaitaient le retour au niveau d'aides sociales pour la santé antérieur à la crise du covid. Les leaders républicains rejettent par ailleurs l'estimation de 3300 milliards de dollars de dette supplémentaire faite par le Bureau du budget du Congrès, pour deux raisons. D'abord, ils arguent que la loi reconduit surtout les baisses d'impôts votées en 2017 qui arrivent à expiration à la fin de l'année. Dire que l'endettement s'aggrave en raison de cette «Grande et belle loi» revient à passer sous silence qu'en son absence, les États-Unis auraient subi une des plus fortes hausses d'impôts de leur histoire. Donald Trump affirme éviter aux Américains une augmentation soudaine et automatique de la pression fiscale. D'autre part, ce qui est plus difficile à prouver, les trumpistes soutiennent que le surplus de croissance généré par les nouveaux allègements fiscaux va se traduire par davantage de recettes pour le Trésor. In fine, une bonne partie du coût de la loi serait donc compensée par le miracle de l'auto-financement des baisses d'impôts.


Le HuffPost France
31 minutes ago
- Le HuffPost France
Entre loups et éleveurs, Emmanuel Macron a clairement choisi son camp
POLITIQUE - Abattre plus de loups ? Il n'est clairement pas contre. Au chevet des éleveurs, Emmanuel Macron a plaidé, ce jeudi 3 juillet, pour empêcher l'implantation du loup là « où il y a du pastoralisme », quitte à autoriser qu'un plus grand nombre de canidés soient abattus. Une décision saluée par le premier syndicat agricole la FNSEA, mais décriée par les défenseurs de la biodiversité. « On ne va pas laisser le loup se développer et qu'il aille dans des massifs où il est en compétition avec des activités qui sont les nôtres », a ajouté le chef de l'État en marge d'un déplacement dans l'Aveyron. « Et donc ça veut dire qu'il faut, comme on dit pudiquement, le prélever davantage », a-t-il insisté. Selon un décompte de la préfète coordinatrice sur le loup publié fin juin, 64 loups ont été « détruits légalement » en 2025, le plafond autorisé étant 192, et 11 illégalement. La FNSEA appelle à « passer de la parole aux actes » Le chef de l'État a notamment argué que la présence de l'ours, du loup « et même du vautour » conduisait les éleveurs à laisser leurs bêtes « en bas ». « Et donc on a des terres qui redeviennent de la friche, de la broussaille et du coup qu'est ce qui se passe : je vous le parie, dans quatre ans on aura des incendies », a-t-il appuyé. Le chef de l'État « reconnaît la situation intenable des éleveurs face à la prédation », a salué le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, qui a déploré « à mi-2025 », un « nombre de victimes (...) doublé par rapport à l'année 2024, atteignant des niveaux inédits », sur le réseau social X (ex-Twitter). « Il faut passer de la parole aux actes, Monsieur le Président », a ajouté Arnaud Rousseau, qui a notamment appelé à « lever la décision » prise récemment de restreindre « aux seules exploitations ayant subi au moins deux prédations dans les quatre derniers mois », l'envoi des louvetiers, bénévoles agréés par l'État pour abattre les loups. « Tous les gens qui inventent des règles et qui ne vivent pas avec des bêtes dans des endroits où il y a l'ours qui redéboule ou le loup, qu'ils aillent y passer deux nuits », a encore lancé le chef de l'État, assurant connaître « l'angoisse que ça représente » et fustigeant l'accumulation des règles imposées aux éleveurs. One Voice qualifie Emmanuel Macron de « fossoyeur des loups » Le président se fonde notamment sur la récente décision au niveau européen de déclasser le statut du loup, devenu une espèce « protégée » et non plus « strictement protégée ». Cette évolution avait d'ailleurs été dénoncée par des défenseurs de la biodiversité. « Et donc là, comme ce n'est plus une espèce très protégée, il ne faut pas qu'on attende qu'il se soit installé, que vous ayez fait tous les investissements, pour pouvoir prélever », c'est-à-dire abattre, des animaux. La prise de position présidentielle a fait bondir l'association de défense des animaux One Voice, qui a qualifié le chef de l'État de « fossoyeur des loups et de tous les animaux sauvages pour mieux flatter les lobbies de l'élevage et de la chasse ». Une loi envisagée Fin juin, le gouvernement avait déjà pris un arrêté permettant aux éleveurs bovins et équins d'opérer des tirs de défense contre les loups pour protéger leur troupeau même lorsque celui-ci n'aura pas été déjà attaqué. La ministre de l'Agriculture Annie Genevard avait notamment indiqué le 28 mai devant le Sénat qu'à la date du 12 mai, « ce sont déjà 759 attaques et 2 617 bêtes prédatées », causant des « préjudices considérables ». Cette fois, Emmanuel Macron a jugé « vraisemblable qu'il faille une loi » pour parvenir à ses fins, se tournant vers les parlementaires présents lors de sa visite à Roquefort-sur-Soulzon qui, selon lui, « auront des alliés dans beaucoup de départements ». « Exclure les loups des zones d'élevage n'est pas réaliste et ne relève d'aucun fondement scientifique. Les loups vivent dans de grands territoires qu'il est impossible de diviser », a fait valoir auprès de l'AFP Cédric Marteau, de l'association de défense de l'environnement LPO. « L'enjeu est de poursuivre le travail entrepris avec les éleveurs et de procéder au renforcement des mesures permettant de limiter les interactions avec les troupeaux », a-t-il martelé. Ces derniers mois, les attaques se sont multipliées, touchant les zones pastorales, mais aussi des zones d'élevages dispersés dans des champs en basse altitude, poussant les éleveurs à réclamer un assouplissement des tirs de défense.