
Intervilles : la société de production de Nagui assigne les arènes d'Arles en justice pour «parasitisme»
La société gestionnaire des arènes d'Arles, dans les Bouches-du-Rhône, est assignée en justice par la société de production de Nagui qui l'accuse de parasitisme, a affirmé au Figaro sa directrice Lola Jalabert, confirmant une information initiale de La Provence.
Le 21 juillet dernier, Lola Jalabert a organisé pour Ludi Arles Production un spectacle, «Le choc des arènes», durant lequel deux villes s'affrontaient au cours de différentes épreuves. L'événement, initialement baptisé «Intervill's», avait changé de nom après un premier courrier mécontent de Banijay Production Media, la société de production de Nagui qui avait relancé cette année le célèbre jeu télévisé.
L'événement s'est tenu dans les arènes d'Arles dans les Bouches-du-Rhône
Manuel Cohen / AFP
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Vachettes et châteaux gonflables
«J'ai fait bien attention de proposer un spectacle qui n'a rien à voir avec ce que propose le jeu télévisé, notamment dans les épreuves, fait valoir Lola Jalabert. On proposait des vachettes, ce qu'Intervilles ne faisait plus, mais aussi des épreuves dans des châteaux gonflables ou encore du ventriglisse.»
Banijay Production Media aurait envoyé cette assignation le 18 juillet pour une audience prévue le 9 octobre. Elle demanderait par ailleurs 270.000 euros de dommages et intérêts selon Lola Jalabert.
Au début du mois de juillet, le célèbre jeu télévisé a fait son retour sur le petit écran après seize ans d'absence, non sans succès. La finale d'«Intervilles», remportée par la ville de Gap (Hautes-Alpes) face à Coulanges-lès-Nevers (Nièvre) et Saint-Amand-les-Eaux (Nord), a attiré près de 2,4 millions de téléspectateurs sur France 2, selon les chiffres de Médiamétrie.
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an hour ago
- Le Parisien
« Tout le monde peut chanter aussi faux qu'il le souhaite » : la folie du karaoké gagne Troyes
« Cosy, sympa, stylé. » Ce sont les trois premiers mots qui viennent en tête des clients du flambant neuf Musikall Bar Karaoké Box situé dans la rue de la Monnaie, à l'entrée du centre-ville de Troyes (Aube). « Ça nous correspond bien », sourit Lucile Henriot, la gérante des lieux, qui propose depuis le 25 juillet 2025 des salles privatives pour chanter sans complexe. « Il n'en existe pas beaucoup en France. C'est un concept qui est importé d'Asie. On a voulu lui apporter une touche de chic, de standing, pour en faire quelque chose de sympa. » Jusqu'ici plutôt installés dans des grandes villes , de Lille à Bordeaux en passant par Paris, Metz ou Montpellier, ces bars spécialisés dans les salles privatives de karaoké commencent à faire des petits dans les villes de plus petite taille. À Troyes, le projet est porté par le marnais Olivier Stroh, dirigeant du groupe Obomo et patron de l'Atrium, un énorme complexe hybride entre restaurant et boîte de nuit sur Reims (Marne). En parallèle et toujours dans la cité des sacres, l'homme bien implanté dans l'événementiel a développé dès 2020 l'un des premiers complexes de Karaoké Box situé hors de Paris. Un succès qu'il a eu envie de dupliquer sur Troyes. Lucile Henriot, qui a exercé plusieurs jobs dans la vente et la responsabilité de franchises, n'a pas hésité à postuler. « Je découvre quand même la mixologie, le service, les plateaux dans des escaliers », sourit-elle. « Mais on est sur un principe d'accueil et de gestion des clients. Ils sont complètement autonomes dans ce qu'ils font en salle, ce n'est pas la même chose qu'un bar classique. » Accompagnée durant les premiers jours par son patron, Lucile maîtrise désormais la gestion des lieux : le bar situé à l'entrée, et bien sûr les six salles privatives, pouvant accueillir de 4 à 6 personnes, pour les plus petites, jusqu'à 18 personnes pour la plus grande. Chacun de ces espaces est doté d'un style différent, inspiré de l'Art déco. « Il faut réserver en amont sur le site, sur un créneau de 1h30 jusqu'à 5 heures », indique la géra. « À votre arrivée, je vous installe dans la salle et je vous explique comment ça fonctionne. » À l'intérieur, des banquettes, des tables et, bien sûr, un écran pour suivre les paroles, une télé entourée de deux tablettes à disposition de la clientèle. « La première sert à créer les playlists. On travaille avec Karafun, qui a plus de 60 000 références de chansons. On peut utiliser la fonction recherche en tapant le nom de l'artiste ou de la chanson, ou en cherchant des playlists des chansons les plus chantées. » Chanson française, K-pop, metal, générique de dessins animés… il y en a pour tous les goûts. Après avoir sélectionné l'indémodable « J'irai où tu iras » de Céline Dion et Jean-Jacques Goldman, Lucile Henriot se saisit alors du micro pour une démonstration. « On peut avoir plus ou moins d'aide sur les textes, voire pas du tout quand on est des pros », poursuit-elle. « La seconde tablette permet de contrôler toutes les lumières, les différentes ambiances de la salle. On peut aussi ajuster le volume de la musique et des micros. Et commander tout ce qui est boissons et planches à partager, une commande qui arrive directement au bar avec une notification. Je ramène alors tout en salle auprès des gens qui s'amusent. » Les chanteurs peuvent s'époumoner sans souci, les espaces ayant été isolés en conséquence. « Tout le monde peut chanter aussi faux qu'il le souhaite », confirme Lucile en riant. Coté tarifs, « cela dépend du temps, de la salle et du nombre de personne, du jour et de l'heure de la nuit. En moyenne, c'est à partir d'un peu plus de 10 euros par personne, si on remplit la salle complètement », précise-t-elle. Des anniversaires aux enterrements de vie de garçon ou de jeunes filles en passant par les soirées d'entreprise, le Musikall de Troyes vise un large public. Une semaine après le lancement, les premiers retours sont positifs. « Le concept est vraiment bien. Ça nous a défoulées et l'absence de réseau mobile dans les salles du bas nous a permis de passer un vrai bon moment », se réjouit Mélinda, une cliente venue avec quelques amies. Reste à savoir si les amateurs de karaoké seront durablement au rendez-vous. Si l'exemple marnais se reproduit, le poste de Lucile Henriot ne semble pas menacé. « À Reims, ça marche très très bien ! Pour réserver les week-ends, il faut s'y prendre trois mois à l'avance. À Troyes, on n'en est pas encore là, mais on espère être au même niveau. Le public n'est pas tout à fait le même non plus, mais on s'adaptera », indique-t-elle.


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an hour ago
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« Ils m'ont enlevé ma raison de vivre » : ce que l'on sait du meurtre de Sid Ahmed B., le mari de l'actrice Kenza Fortas
C'est par des mots déchirants postés sur les réseaux sociaux que Kenza Fortas , actrice césarisée, a annoncé la mort violente de son époux, père de son enfant, abattu dans la nuit de lundi à mardi à Marseille (Bouches-du-Rhône) . Voici ce que l'on sait de cet homicide à l'arme de guerre commis dans les quartiers Nord de la métropole méditerranéenne, de l'enquête et de la victime, Sid Ahmed B., 24 ans, connu de la justice, selon nos informations, pour des affaires mineures. L'enquête a débuté dans la nuit de lundi à mardi. Vers minuit 30, des coups de feu sont entendus dans le quartier prioritaire de la Bricarde. De nombreux appels au 17 sont passés par des riverains. À leur arrivée sur place, les équipages de police trouvent un homme étendu au sol devant un snack. Selon nos informations, des témoins évoquent des tirs en rafale venus d'un individu qui se serait présenté à pied dans le quartier. La victime a été touchée au thorax. Non loin de lui, les enquêteurs découvriront 29 étuis de calibre 5,56 mm, des munitions utilisées pour les fusils d'assaut. Malgré les tentatives de réanimation, le jeune homme de 24 ans est décédé. L'auteur des tirs a pris la fuite et l'enquête pour homicide volontaire a été confiée à la brigade criminelle. Selon nos informations, une voiture et une moto ont été découvertes abandonnées, non loin des lieux du crime. Une arme longue automatique calcinée a également été découverte. Sid-Ahmed B., la victime qui aurait eu 25 ans en décembre, était « très peu connue » des services de police et de justice. Toujours selon nos informations, son casier judiciaire présente des faits de recel ou encore usage de stupéfiants. A-t-il succombé à un énième chapitre de la guerre des gangs de narcotrafiquants qui empoisonne la vie des Marseillais depuis bien années ? En tout cas, le quartier de la Bricarde où il a perdu la vie est l'un des hauts lieux du trafic de drogue de la ville. La victime serait originaire de la cité de la Castellane. Le jeune homme ne serait connu que pour des affaires mineures mais selon France 3 , il aurait été victime d'une tentative d'homicide volontaire en 2024. Époux de l'actrice Kenza Fortas, meilleur espoir féminin en 2018 pour « Shérazade » et père d'un bébé, il a été honoré jeudi après-midi lors d'une prière funéraire à l'hôpital de la Timone suivie d'une réception au centre social de La Timone. Son épouse lui a rendu hommage sur les réseaux sociaux. C'est sur Snapchat que Kenza Fortas a partagé sa douleur. « Ma vie, je sais que tu nous vois, que tu nous entends. Ma vie, tu avais un cœur blanc. Dieu seul sait à quel point je t'ai aimé et à quel point je t'aimerai pour toujours », pleure-t-elle. Plus rien ne sera jamais comme avant… Le goût de la vie est fini, ils m'ont enlevé ma raison de vivre, ils ont fait de mon bébé un orphelin. C'est injuste, poursuit-elle. C'est une douleur qui ne partira jamais. Chaque endroit, chaque odeur, c'est lui » L'actrice s'adresse aussi aux tueurs de son amoureux : « Les personnes qui ont fait ça, vous avez laissé un bébé de deux ans derrière vous… sachez qu'auprès de notre Créateur, il se plaindra de vous et ne vous pardonnera jamais ». C'est lors d'un casting sauvage en pleine rue que Kenza Fortas, aujourd'hui 24 ans, est repérée par Jean-Bernard Marlin qui recrute alors pour son film « Shéhérazade ». La jeune Marseillaise et son copain Dylan Robert du collège de la Belle de Mai, tapent dans l'œil du réalisateur qui voit en eux des gamins « pas comme les autres ». Ils crèveront l'écran dans son film et seront récompensés. Kenza Fortas a grandi avec une mère célibataire, sans emploi. À 16 ans, la jeune femme arrête l'école, comme elle le raconte au Parisien en 2018 : « Mais cela faisait deux ou trois ans que je traînais dehors. Je voulais connaître la rue ». La jeune femme de la Belle-de-Mai, cité très populaire de Marseille, est mère d'un enfant, qu'elle a eu avec la victime de la Bricarde. Mais ce n'est pas la première fois que l'un de ses proches connaît un destin tragique. En 2023, son ami d'enfance Dylan Robert a été mis en examen pour assassinat. Déjà incarcéré pour d'autres affaires, il est soupçonné d'avoir piloté le scooter duquel un tireur a assassiné un ado de 14 ans en 2021 . C'est également en 2021 que Kenza Fortas réapparaît au cinéma. Dans le film « Bac Nord » de Cédric Jimenez . La comédienne y incarne Amal, une jeune toxicomane marseillaise qui renseigne la police et finalement trahie par les membres de la brigade anticriminalité des quartiers Nord. Une histoire inspirée du scandale de trafic et recel de stupéfiants qui a éclaté en 2012 et éclaboussé une dizaine de fonctionnaires.