
George Lucas invité d'honneur du San Diego Comic-Con, le premier festival de pop culture
Le Comic-Con revient jeudi à San Diego et sera marqué par la première apparition du créateur de Star Wars, George Lucas, au sein du plus gros festival au monde consacré à la pop culture. Fondé en 1970, l'événement a grossi au point de devenir bien plus qu'une grand-messe de geeks et d'amateurs de bande dessinée: il attire aujourd'hui des foules immenses et des stars de premier plan, qui viennent promouvoir leurs nouveaux films et séries.
À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour
La venue de George Lucas, qui a marqué plusieurs générations avec les sagas Star Wars et Indiana Jones, est donc un moment fort pour les fans. Le réalisateur est attendu dimanche pour présenter le Lucas Museum of Narrative Art, un musée en forme de vaisseau spatial dont la construction est en train de se terminer à Los Angeles. Le bâtiment futuriste doit ouvrir ses portes l'an prochain et le cinéaste discutera de ce projet avec le réalisateur mexicain Guillermo Del Toro et le designer Doug Chiang, qui a largement participé à façonner l'univers visuel de Star Wars.
Publicité
«C'est vraiment la boucle qui se boucle», a estimé David Glanzer, responsable de la communication de Comic-Con, en rappelant que l'opéra intergalactique de M. Lucas avait déjà fait sensation lors de ce rassemblement il y a près de cinquante ans.
Alien en vedette
Marvel s'effacera tandis qu'Alien aura son heure de gloire, pourraient dire les férus de pop-culture. Habitués à dominer le Comic-Con avec des annonces concernant les aventures de ses multiples super-héros, les studios Marvel auront cette année une présence plus discrète au Comic-Con, sans assurer de présentation dans le plus grand hall du salon. La suite de la saga Avengers est dans les tuyaux, mais sa date de sortie a été reportée à décembre 2026. Plutôt que d'interrompre le tournage en cours au Royaume-Uni pour faire parader ses acteurs, Marvel a donc fait le choix de se réserver pour l'an prochain, selon le magazine Variety.
La saga Alien en profitera pour lui voler la vedette, en présentant la série Alien : Earth, qui se déroule quelques années avant les événements dépeints dans le thriller spatial de Ridley Scott, sorti en 1979. Réalisée par Noah Hawley, cette production FX (propriété de Disney) sortira progressivement en streaming à partir d'août.
Un autre monstre aura aussi son moment de gloire au Comic-Con cette année. Le long-métrage Predator : Badlands sera présenté lors d'une table ronde vendredi, en présence du réalisateur Dan Trachtenberg, et des acteurs Elle Fanning et Dimitrius Schuster-Koloamatangi. Dans ce nouveau volet de la franchise, l'intrigue habituelle est renversée: le prédateur se retrouve en territoire hostile et devient une proie, plutôt que d'être le chasseur.
Ryan Gosling en tête d'affiche
Autre moment fort de cette édition, Ryan Gosling est attendu samedi pour présenter Projet dernière chance, film prévu pour le printemps 2026, où il incarne un professeur de science se réveillant seul à bord d'un vaisseau spatial, qui doit empêcher l'extinction du soleil.
Publicité
Du côté de l'univers DC, grand rival de Marvel, le réalisateur James Gunn présentera la deuxième saison de l'anti-héros Peacemaker, introduit en 2021 dans le film The Suicide Squad. Au-delà de tous ces événements promotionnels, des dizaines des milliers de visiteurs déguisés en princesses, guerriers et autres extraterrestres sont attendus comme chaque année à San Diego. Le Comic-Con se déroule jusqu'à dimanche.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
L'acteur K.J. Apa incarnera la légende du cinéma James Stewart
Intitulé Jimmy, le film reviendra sur l'ascension de la star hollywoodienne et son engagement durant la Seconde Guerre mondiale. La sortie est prévue pour novembre 2026. La valse des biopics se poursuit. Après Les Beatles, Michael Jackson et James Dean, c'est au tour de la légende hollywoodienne James Stewart, d'avoir droit à un film sur sa carrière rapporte Variety , le 5 août. Sobrement intitulé Jimmy, le long-métrage racontera l'ascension et les grands rôles de l'acteur oscarisé, ainsi que son engagement dans l'armée de l'air américaine, en 1941. Le comédien néo-zélandais K.J. Apa (Riverdale, J'y crois encore), a la lourde tâche d'incarner le géant du cinéma étasunien. « Je suis très honoré de pouvoir donner vie à son histoire, raconte K.J. Apa, il est important pour moi de rendre hommage à un pays [les États-Unis] qui m'a tant donné, et quelle meilleure façon de le faire qu'en rendant hommage à un homme qui l'a servi avec tant d'honneur ». Les acteurs Jason Alexander (Pretty Woman, Carnage) et Jen Lilley (Une pincée d'amour) joueront respectivement le producteur Louis B. Mayer et l'épouse de « Jimmy », Gloria Hatrick Stewart. Publicité Selon Variety, le long-métrage est coproduit par Kelly Stewart-Harcourt, la fille de l'acteur, et réalisé par le cinéaste Aaron Burns. « James Stewart était un acteur universellement apprécié. Il incarnait véritablement l'homme de la rue », a commenté le metteur en scène. En phase de tournage, le biopic devrait sortir dans les salles de cinéma en novembre 2026. Un acteur versatile et patriote Né en 1908 en Pennsylvanie, James Maintland Steward a étudié l'architecture avant d'embrasser une carrière dans le théâtre, à Broadway et le cinéma, à Hollywood. En 1935, il joue son premier rôle dans le film Murder Man. Dans ce long-métrage, James Stewart se glisse dans la peau d'un journaliste, profession qu'il incarnera fréquemment. Après de nombreux seconds rôles, « Jimmy » connaît son premier grand succès dans Mariage incognito, en 1938. Deux ans plus tard, il triomphe dans The Philadelphia Story et remporte l'Oscar du meilleur acteur. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, James Stewart est la première star hollywoodienne a s'engager dans l'armée. Son patriotisme lui vaut le grade de général. Après le conflit, il tourne dans son film préféré, La vie est belle de Frank Capra. Versatile, l'acteur jouera aussi bien dans les thrillers d'Alfred Hitchcock que les westerns de John Ford. En 1985, James Stewart reçoit un Oscar d'honneur en raison de ses « 50 années de performances mémorables ». Neuf ans plus tard, il décède d'une embolie pulmonaire à l'âge de 75 ans.


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
La jeunesse foudroyée de Françoise Dorléac, actrice iconique des Demoiselles de Rochefort dont la disparition a bouleversé le cinéma français
La jeunesse foudroyée de Françoise Dorléac, actrice iconique des Demoiselles de Rochefort dont la disparition a bouleversé le cinéma français La jeunesse foudroyée de Françoise Dorléac, actrice iconique des Demoiselles de Rochefort dont la disparition a bouleversé le cinéma français La jeunesse foudroyée de Françoise Dorléac, actrice iconique des Demoiselles de Rochefort dont la disparition a bouleversé le cinéma français Porfirio Rubirosa, la tragique fin du playboy et de sa Ferrari au bois de Boulogne Le terrible destin d'Isadora Duncan, pionnière de la danse moderne, étranglée par son étole coincée dans la roue d'une voiture Le Rocher meurtrier : les derniers secrets de l'accident tragique de la princesse Grace de Monaco Chaque jour, Le Figaro raconte l'accident de voiture fatal d'une célébrité. Aujourd'hui, l'histoire de l'actrice dont la Renault 8 rouge a dérapé le 26 juin 1967 sur une chaussée glissante de la route de l'Estérel. « Je me trouvais sur la bretelle de raccordement qui mène à Cagnes-sur-Mer . Une voiture conduite par une femme me demanda le passage, me doubla à vive allure et, en se rabattant trop brutalement, dérapa. La conductrice freina sur la chaussée rendue glissante par la pluie fine qui tombait. L'auto traversa toute la route et heurta avec violence un poteau en béton. La R8 prit feu aussitôt », déclare Roger Guilliano. Son témoignage est relaté dans Le Figaro deux jours après la tragédie. Il fut impossible de sortir la jeune femme de sa petite auto rouge qu'elle avait louée. Un carnet de chèque à demi calciné, un petit agenda de poche et un permis de conduire permirent d'identifier Françoise Dorléac. Ce 26 juin 1967, la comédienne roule vers l'aéroport de Nice pour prendre la Caravelle qui doit s'envoler pour Orly à 19 heures 20. Elle est pressée, elle va rejoindre son amoureux. Selon une autre version, elle se rendait à Paris pour reprendre un vol en direction de Londres, où le film Les…


Le Parisien
12 hours ago
- Le Parisien
« Mektoub, My Love : Canto Due » : il vaut quoi ce nouveau Kechiche ?
Rarement un film aura été autant scruté. Y aura-t-il des scènes de sexe déplacées pour certains, comme dans « La vie d'Adèle », « Mektoub, My Love : Canto Uno » ou « Intermezzo », montré à Cannes en 2019 et jamais sorti en salles ? Abdellatif Kechiche a-t-il dérapé ou s'est-il contrôlé, au risque de s'affadir ? Pour son retour après six, voire sept ans d'absence, le cinéaste français de sa génération le plus récompensé — une Palme d'Or et deux Césars du meilleur film — a plié le match avec la projection de « Mektoub, My Love : Canto Duo », en compétition ce vendredi pour le Léopard d'Or du Festival de Locarno, en Suisse italienne. Il rugit encore, Kechiche. L'été est fini, ou presque. Du moins à l'écran. La première partie de « Mektoub, My Love » se déroulait à Sète sur la plage de juillet-août, entre drague et dolce vita. D'un film à l'autre, dans l'intrigue il ne s'est écoulé qu'un mois, mais ça change tout. Septembre : la mélancolie succède à la légèreté. Ophélie ne batifole plus. Elle est enceinte, et ce n'est pas un heureux événement. Tony, le serial dragueur, slalome entre les femmes et va tomber. Amine, le plus jeune de la bande, va devoir quitter sa position de retraite de scénariste en herbe. Un producteur hollywoodien et sa jeune actrice et compagne, qui adorent leur couscous du restaurant familial « Au soleil d'Hammamet », s'entichent de son talent. Shaïn Boumedine, Ophélie Bau, Jessica Pennington, Salim Kechiouche — qui montre de grands talents comiques — sont tous formidables. C'est un immense plaisir de retrouver Kechiche et ses fulgurances. Sa manière unique de filmer une chevelure, ou la beauté fragile d'un agneau. Si souvent critiqué pour ses scènes sexuelles, il y a renoncé. Le désir, son grand sujet — celui de tout le monde, à vrai dire — naît d'un visage. Avec la même bande de personnages, le même décor, il raconte une autre histoire, plus courte, plus nerveuse. Il joue avec les styles, en allant beaucoup plus loin vers le rire et la noirceur, le thriller, voir la sitcom « borderline ». Une salve d'applaudissements lors du générique de fin Tourné à Sète mais aussi en Espagne, en Sicile, au Portugal, sans qu'aucun lieu ne soit en lui-même reconnaissable, son film célèbre la lumière de la Méditerranée, ses nuits, sa vibration, sa transpiration. Pas sûr qu'on voit une seule fois la mer pourtant dans « Mektoub, My Love : Canto Due ». Il se passe des choses trop graves à terre. Héritier de Marivaux, dialoguiste et peintre, le réalisateur de « L'Esquive » et « La graine et le mulet » n'a jamais filmé avec une telle gravité tristement souriante les jeux de l'amour et du hasard. Comme ressuscité, il vient tragiquement d'être atteint par un AVC en mars. Qui l'empêche de parler, mais pas de penser. Il a participé lui-même aux dernières étapes du mixage du film dans les mythiques studios de Cinecitta, à Rome, ces derniers mois.