
Un pont indien flambant neuf à 2 millions d'euros n'ouvrira pas à cause d'un virage à angle droit qui rend la circulation impossible
Indian Express
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Le nouveau pont est devenu un sujet de critiques et de moqueries pour les résidents locaux et les internautes, ces derniers remettant en question sa conception et se demandant comment les véhicules, notamment les poids lourds, allaient négocier ce virage serré.
Lancé en 2018 par le Public Works Department (PWD), le projet qui devait fluidifier le trafic routier devait initialement comporter un virage prononcé à 45 degrés adapté au terrain. Mais au fil des années, des contraintes se sont ajoutées comme l'arrivée d'une nouvelle ligne de métro, obligeant le ministère des Chemins de fer à faire modifier les plans.
En avril 2024, ce dernier alertait déjà sur « un virage presque à angle droit, ce qui ne répond ni aux exigences fonctionnelles ni à la sécurité des usagers de la route ».
Peu importe, la construction s'est achevée avec ce virage grotesque qui rend le pont inexploitable. Le gouvernement du Madhya Pradesh a donc décidé de suspendre sept ingénieurs, dont deux ingénieurs en chef, pour « conception défectueuse » du pont ferroviaire supérieur.
De plus, « l'agence de construction et le consultant en conception ont été mis sur liste noire pour avoir soumis une conception défectueuse du pont routier dans le cadre de ce projet » a écrit sur
X
Mohan Yadav, le gouverneur du Madhya Pradesh. Ce dernier précise qu'un « comité a été formé pour apporter les améliorations nécessaires au pont routier ».
Les responsables de la construction se défendent en affirmant qu'ils n'avaient pas d'autre choix que de construire le pont de cette façon, au vu la complexité du terrain et de la présence d'une station de métro à proximité, précise
NDTV
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Les autorités estiment que l'acquisition de terrains voisins supplémentaires pourrait permettre de façonner le virage en lui donnant une forme plus arrondie et en le rendant plus large, de manière que les véhicules puissent circuler.
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Le Figaro
4 days ago
- Le Figaro
Droits de douane : Donald Trump vise à mettre fin au contournement des surtaxes américaines par la Chine
«Le transfert de biens afin d'éviter des droits de douane plus élevés sera visé par une surtaxe supplémentaire», a averti le président américain dans les courriers adressés depuis lundi à une série de pays, principalement asiatiques. Les droits de douane voulus par Donald Trump n'ont pas seulement pour objectif de réduire le déficit commercial des États-Unis. Ils cherchent aussi à mettre fin au contournement de surtaxes américaines par la Chine, selon des analystes. La pratique, dénoncée régulièrement par Washington, consiste à réaliser l'assemblage final des produits chinois dans un autre pays afin qu'ils ne soient plus considérés «made in China». «Le transfert de biens afin d'éviter des droits de douane plus élevés sera visé par une surtaxe supplémentaire», a averti Donald Trump dans les courriers adressés depuis lundi à une série de pays, principalement asiatiques. Une annonce qui a suivi celle d'un accord commercial avec le Vietnam prévoyant selon l'exécutif américain une forte surtaxe sur ce type de produits. «C'est moins une question liée au Vietnam qu'un signal envoyé à tous les pays de la région: jouer avec l'origine des produits entraînera une pénalité», estime Barath Harithas, chercheur pour le Centre des études stratégiques et internationales. Publicité Le message est double selon lui: fermer une porte détournée pour la Chine et montrer aux pays asiatiques qu'ils sont sous surveillance. Commencer par le Vietnam ne doit rien au hasard: le pays est le «grand vainqueur de la réorganisation des chaînes d'approvisionnement en provenance de Chine depuis la première guerre commerciale de Donald Trump, en 2018», rappelle Barath Harithas à l'AFP, une situation que le gouvernement américain ne veut pas voir se reproduire. Parmi la vingtaine de pays ayant reçu une lettre de Donald Trump cette semaine, une quinzaine sont asiatiques, et quasi tous les pays d'Asie du sud-est sont concernés. «Le message de Washington semble être: 'Soit vous nous aidez à contrôler les tentatives de contournement de Pékin, soit vous devrez assumer vous-même une surtaxe plus élevée'», ajoute-t-il. À lire aussi Guerre commerciale : Donald Trump brandit de nouvelles menaces contre l'Europe «Déplacer le problème» «Le transfert de produits chinois a été énorme depuis le début de l'année», estime Robin Brooks, chercheur pour la Brookings Institution. Si les exportations directes de Chine ont chuté avec la nouvelle guerre commerciale entre les deux puissances, «c'est plus que contrebalancé» par le transfert via un autre pays, estime-t-il. Dans un récent rapport, il avait estimé que les exportations chinoises vers le Vietnam et la Thaïlande s'étaient «anormalement» envolées en début d'année, quand Donald Trump a menacé le monde de droits de douane. Robin Brooks doute que la consommation intérieure de ces deux pays soit capable d'absorber l'ensemble de la hausse observée, surtout à une période où l'augmentation des droits de douane américains tend à peser sur la demande partout dans le monde. Il estime en outre que tant que Washington impose des droits de douane différents en fonction des pays, il ne fait que «déplacer le problème» car les entreprises tenteront de profiter des différences de taux. Ces réexpéditions depuis des pays moins touchés par les nouveaux droits de douane pourraient expliquer en partie pourquoi l'inflation aux États-Unis ne s'envole pas. Des complications Les analystes relèvent par ailleurs qu'il peut être difficile de déterminer s'il y a volonté ou non de contourner des droits de douane. Car même si Washington s'inquiète de voir des entreprises chinoises installer des usines dans d'autres pays, la pratique est commune à de nombreuses entreprises dans le monde, qui vont avoir plusieurs étapes de fabrication de leurs produits en divers endroits, sans nécessairement le faire pour contourner des restrictions. Concernant le Vietnam, les matières premières provenant de Chine sont nécessaires au fonctionnement de son industrie manufacturière. Selon Emily Benson, cheffe stratégiste pour Minerva Technology, le gouvernement américain cherche à simplifier une série de définitions légales autrement complexes. «Mais voir tout cela fonctionner concrètement reste encore à démontrer», juge-t-elle. Publicité D'autant que si les produits en provenance de Chine pourraient être les premiers concernés, les intentions de la Maison Blanche sont plus larges, assure Emily Benson. «Ils veulent intégrer cette clause à tout un tas de négociations» commerciales, précise-t-elle «et ils veulent que d'autres pays appliquent ces mêmes règles».


Le Figaro
4 days ago
- Le Figaro
Chine : croissance attendue à 5,2% au deuxième trimestre, estiment des analystes
La Chine devrait annoncer la semaine prochaine une croissance d'environ 5% au deuxième trimestre, selon des analystes sondés par l'AFP, malgré la guerre commerciale avec Washington et une consommation toujours en demi-teinte. La deuxième économie mondiale mène une bataille sur plusieurs fronts pour atteindre son objectif de croissance «d'environ 5%» en 2025, une tâche compliquée par le bras de fer commercial lancé par le président américain Donald Trump. Le chiffre officiel du Produit intérieur brut (PIB) pour avril-juin, qui sera publié mardi, fournira un indicateur crucial de l'état de la deuxième économie mondiale. Selon l'estimation médiane d'un panel d'une dizaine d'analystes interrogés par l'AFP, le PIB chinois a progressé de 5,2% sur un an au deuxième trimestre - contre +5,4% au premier trimestre. Ces bons résultats s'expliquent notamment par des exportations vigoureuses, paradoxalement stimulées par le conflit commercial, et par un soutien de l'État à la consommation intérieure. Publicité Mais les experts alertent sur le risque d'un ralentissement au cours des six prochains mois. «Le commerce extérieur ne peut pas compenser à lui seul la faiblesse de la demande intérieure», explique à l'AFP Sarah Tan, économiste chez Moody's Analytics. «Sans un soutien politique plus marqué et des réformes structurelles pour renforcer les revenus et la confiance des ménages, la reprise chinoise risque de perdre de l'élan au second semestre», ajoute-t-elle. Des exportations en hausse Les exportations chinoises ont été vigoureuses au deuxième trimestre de l'année, notamment car les entreprises ont gonflé leurs commandes dans le but de se prémunir contre de nouvelles turbulences commerciales. «Avril a été particulièrement favorable aux exportations, en raison des droits de douane américains particulièrement élevés (annoncés) ce mois-là», décrypte Alicia Garcia-Herrero, économiste en chef pour l'Asie-Pacifique chez Natixis. Cette vitalité a conduit la banque à réviser à la hausse sa prévision de croissance pour le deuxième trimestre, explique l'économiste, qui prévient toutefois des risques d'une croissance «bien plus faible» dans les mois à venir. Mi-juin, Washington et Pékin se sont accordés à Londres sur un «cadre général» pour lisser leurs différends commerciaux, mais les points de friction restent nombreux, soulignent les experts. Face à ces incertitudes, la Chine espère voir la consommation interne prendre le relais des exportations comme moteur de croissance pour atteindre son objectif annuel de PIB. L'État-parti a annoncé ces derniers mois des mesures de stimulation de la consommation, dont un programme de subventions publiques destiné à encourager les ménages à remplacer ou acheter de nouveaux biens. «Si ce dispositif a brièvement stimulé la vente au détail, il n'a pas permis de résoudre les problèmes structurels plus profonds qui freinent la consommation, tels que la stagnation des revenus, la faiblesse de la sécurité de l'emploi et la fragilité du moral», souligne Sarah Tan. Ce plan n'est «qu'une solution temporaire», affirme-t-elle. À lire aussi «Un tigre de papier» : face à Trump, la Chine affiche sa résilience mais reste sur ses gardes Publicité Une croissance «sans profits» La croissance du premier trimestre avait dépassé les attentes en s'affichant à 5,4%, également grâce à des exportations solides. «Si la croissance du PIB dépasse 5% sur un an au premier semestre 2025, c'est grâce à la production manufacturière et aux exportations», écrivent Larry Hu et Yuxiao Zhang, économistes chez Macquarie. «Mais comme la demande intérieure reste faible, cette croissance est déflationniste, sans création d'emplois ni profits», ajoutent-ils. Les prix à la consommation en Chine ont en effet chuté en avril et en mai, un phénomène généralement considéré comme dangereux pour l'économie, avant un léger rebond en juin. Les prix à la sortie des usines ont de leur côté chuté le mois dernier à leur rythme le plus rapide depuis près de deux ans. «Sans une forte relance politique, il sera difficile d'échapper à la spirale déflationniste actuelle», écrivent Larry Hu et Yuxiao. Zhang. Mais «un plan de relance massif est peu probable tant que les exportations restent solides». Les dirigeants chinois «veulent simplement atteindre l'objectif de 5%, pas le dépasser», concluent-ils.


Le Figaro
5 days ago
- Le Figaro
Le Sri Lanka ravi d'avoir obtenu une baisse des droits de douane américains
Le Sri Lanka s'est réjoui jeudi d'avoir arraché une réduction substantielle des droits de douane dont le menaçaient les Etats-Unis mais ajouté qu'il continuait à négocier pour obtenir une baisse plus importante encore. Dans un courrier adressé mercredi à son homologue Anura Kumara Dissanayake, Donald Trump a écrit qu'il fixait à 30%, contre 44% précédemment, la hausse des taxes sur les produits srilankais entrant sur le sol américain. «Il faut reconnaître que nous avons accompli des progrès significatifs», s'est félicité devant la presse le gouverneur de la banque centrale du Sri Lanka, Nandalal Weerasinghe, «mais il faut aller plus loin». Le patron de l'institution n'a pas précisé le chiffre que la délégation qui négocie avec Washington espérait obtenir pour la taxation des quelque 3 milliards de dollars de marchandises exportées chaque année sur le marché américain. L'essentiel de ces marchandises est composé de produits textiles. Publicité Le conseiller économique du président srilankais, Duminda Hulangamuwa, a pour sa part rappelé que les discussions avec Washington visaient à préserver l'avantage des industries textiles de son pays sur ses concurrents de la région. Les États-Unis ont annoncé, sauf accord d'ici au 1er août, une hausse généralisée des droits de douane, spécialement pour les pays avec lesquels les Américains accusent un fort déficit. Selon les chiffres de la Maison Blanche, le Bangladesh est pour l'heure menacé d'une taxation de ses produits de 35%, le Cambodge de 36%, le Vietnam de 20% et l'Inde de 26%. Le Sri Lanka a averti qu'une hausse des droits de douane américains menaçait quelque 50.000 emplois dans son industrie textile, qui en compte pour l'heure 300.000, pour l'essentiel occupés par des femmes.