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L'envoyé spécial de Trump, Keith Kellogg, arrive à Kiev pour une visite d'une semaine

L'envoyé spécial de Trump, Keith Kellogg, arrive à Kiev pour une visite d'une semaine

Le Parisien2 days ago
Comme prévu, l'envoyé spécial américain
Keith Kellogg
est arrivé à Kiev ce lundi matin, a annoncé le principal conseiller du président ukrainien. « Nous accueillons chaleureusement le représentant spécial des États-Unis, Keith Kellogg, en Ukraine », a écrit Andriy Yermak sur Telegram, ajoutant : « La paix par la force est le principe du président américain Donald Trump, et nous soutenons cette approche ».
Le président américain
Donald Trump
a annoncé, dans une
nouvelle volte-face à l'égard de l'Ukraine
, nourrie par son agacement face au comportement de Vladimir Poutine, de nouvelles livraisons de systèmes de défense aérienne Patriot au pays.
Kellogg a annoncé sa visite en Ukraine lors de la Conférence sur la reconstruction de l'Ukraine, qui s'est tenue à Rome (Italie) il y a trois jours. Il a précisé que sa visite durerait une semaine.
Dimanche soir dans son allocution quotidienne, le président ukrainien
Volodymyr Zelensky
a annoncé avoir évoqué la prochaine visite du général Kellogg avec l'état-major et le ministère de la Défense. « Nous préparons également des réunions entre l'envoyé spécial du président Trump et les responsables des services de sécurité ukrainiens et de nos agences de renseignement. Les informations fournies seront exhaustives. Nous comptons sur les États-Unis pour comprendre pleinement ce qui peut être fait pour contraindre la Russie à la paix », a-t-il dit.
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Varsovie juge « inacceptables » les propos nationalistes de deux de ses évêques et écrit au Vatican

Deux évêques polonais ont suscité l'ire du gouvernement de centre gauche de Donald Tusk . Varsovie a même protesté auprès du Saint-Siège contre les propos jugés « inacceptables » de deux de ses prélats. Leurs déclarations, en plus de marquer « un soutien à des milieux nationalistes » remettent en question la « réconciliation germano-polonaise après la Seconde Guerre mondiale ». La Pologne, pays à forte tradition catholique, reproche aux évêques locaux Wieslaw Mering et Antoni Długosz de s'« ingérer » dans les affaires de l'État qui tente de maîtriser des flux migratoires de manière conforme à la loi. La Pologne a pourtant réintroduit le 7 juillet des contrôles aux frontières avec la Lituanie et l'Allemagne, deux pays de l'espace Schengen, pour endiguer le flux de l'immigration illégale. Dans un contexte favorable à la droite dure avec l'élection à la présidence de Karol Nawrocki, la semaine dernière, Antoni Dlugosz a ouvertement soutenu un mouvement ultranationaliste autoproclamé de « Défense des frontières » qui organisait des « patrouilles citoyennes » destinées à contrôler les passages à la frontière polono-allemande, le gouvernement soulignant leur caractère illégal. Pour l'opposition nationaliste et l'extrême droite, accuse le gouvernement de Tusk d'avoir « abdiqué » face à l'Allemagne sur la question migratoire, l'accusant de laisser Berlin submerger la Pologne de migrants. On pourrait songer à une mesure de rétorsion envers l'Allemagne, alors que début mai, le gouvernement du chancelier conservateur, Friedrich Merz a réinstauré des contrôles aux frontières drastiques pour lutter contre l'immigration illégale. Mais a priori, les accusations témoignent de lourds reproches face à Berlin mais aussi Bruxelles. Dans les faits, seules 24 personnes ont été refoulées de Pologne vers l'Allemagne entre le 7 et le 13 juillet, selon Der Spiegel. De son côté, l'évêque de Wloclawek, Wieslaw Mering, a traité le pouvoir en place de « gangsters politiques » et cité un poète polonais du XVIIe siècle excluant à jamais une entente possible entre Polonais et Allemands. Le hiérarque a mis aussi sur le pied d'égalité la situation à la frontière polono-allemande et celle avec de la Biélorussie, alors que Varsovie accuse Minsk et Moscou d'organiser un afflux de migrants à sa frontière orientale dans le cadre d'une opération hybride destinée selon elle à déstabiliser l'UE. « Les frontières de notre pays sont menacées autant de l'Ouest que de l'Est », a déclaré l'évêque Mering. Le pays a recueilli un million de réfugiés ukrainiens depuis le début de l'invasion russe en 2022. « Pas de consentement à des déclarations contenant des mots blessants et inacceptables, qui portent atteinte aux principes fondamentaux de la dignité humaine, ainsi qu'à la souveraineté du gouvernement de la République de Pologne », a déclaré le ministère polonais des Affaires étrangères dans une lettre remise au Vatican par l'ambassadeur polonais près le Saint-Siège. « Ces propos sont incompatibles avec les enseignements de l'Église catholique et l'expérience historique de la réconciliation germano-polonaise après la Seconde Guerre mondiale » poursuit la lettre destinée à Javier Domingo Fernández González, chef du protocole diplomatique du Saint-Siège, selon le quotidien polonais Rzeczpospolita.

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