
« La cour serait devenue une fournaise » : à Chartres, les arbres d'une école obtiennent un sursis grâce aux parents d'élèves
Eure-et-Loir
). Les arbres des deux cours d'école, maternelle et primaire, sont sauvés. Au moins provisoirement.
Retour en arrière : un orage accompagné de vents à plus de 100 km/h a causé de nombreux dégâts sur plusieurs secteurs de Chartres,
le 13 juin dernier
. Quelques riverains avaient dû être relogés après l'envol d'un toit. Parmi les conséquences de cet épisode violent, plusieurs arbres avaient été endommagés dans deux écoles de la ville, les établissements Jules Ferry et Farman. Dans l'école Farman, la chute d'un peuplier avait arraché des fils électriques. À Jules Ferry, deux arbres avaient fini couchés et un autre menaçait de tomber.
Après un tour des écoles, la ville avait décidé d'abattre tous les arbres de l'école Jules Ferry, « pour des questions de sécurité », rappelle-t-elle. Heureusement, lors de l'orage, il n'y avait personne quand un tilleul s'est allongé en travers de la cour, mais c'était un vendredi soir.
Abattre tous les arbres ? « Une aberration », s'étrangle Lydia Boucherfa, parent d'élève qui a aussitôt lancé une pétition. « On a bien vu avec la canicule début juillet que la cour d'école sans végétation et
sans les tilleuls serait devenue une fournaise
. On n'a pas envie de ça pour nos enfants », clame-t-elle.
Le texte a recueilli plus de 500 signatures. Si bien que les services municipaux ont consenti à rencontrer les parents et les enseignants début juillet. Résultat : le diagnostic des tilleuls a bien confirmé qu'un arbre malade devait être abattu cet été. Des analyses complémentaires seront menées sur un second arbre en août, et une décision sera prise avant le retour des enfants à la rentrée.
« Nous avons été entendus. Tout ne va pas être rasé. La mairie s'est engagée à repenser les cours d'école,
à les végétaliser
, ce qui est une bonne nouvelle », se console Lydia Boucherfa.
En février 2022,
un lycéen du château des Vaux
à Saint-Maurice-Saint-Germain (Eure-et-Loir) était mort écrasé par la chute d'un chêne. Deux autres avaient été blessés. De l'extérieur, l'arbre ne présentait aucun signe de faiblesse.
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