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Le Figaro
09-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Au siège des Républicains, Bruno Retailleau crée un moment de communion politique en mémoire d'Olivier Marleix
Juste avant l'hommage de l'Assemblée nationale mardi après-midi, le président des Républicains a réuni parlementaires et élus de droite autour d'une grande photographie en noir et blanc du député d'Eure-et-Loir. Avant de rejoindre l'hommage à Olivier Marleix prévu à l'Assemblée nationale, Bruno Retailleau avait souhaité réunir les parlementaires et les élus LR au siège du parti. On remarque notamment la présence de l'ex-premier ministre Michel Barnier, du président du Sénat Gérard Larcher, des présidents de groupes Laurent Wauquiez et Mathieu Darnaud, de la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse. Le chef de file de la droite, visiblement bouleversé par la disparition brutale du député d'Eure-et-Loir, commence par évoquer le « besoin d'être ensemble après le choc de sa disparition ». Puis, en guise d'introduction, il a choisi ces mots de la philosophe Simone Weil, prononcés devant une cour intérieure pleine et recueillie: « Chaque être crie en silence ». Publicité Le ministre de l'Intérieur a rappelé que chaque vie comportait une « part de douleurs secrètes, de souffrances intimes », comme pour souligner à la fois l'incompréhension générale des Républicains face au probable suicide d'Olivier Marleix (une autopsie doit être réalisée mercredi pour le confirmer), mais aussi peut-être les regrets de ceux qui s'interrogeront longtemps sur les gestes ou les signes qui auraient pu éviter cette tragédie. « Oui, nous ne comprenons pas. Quels cris Olivier étouffait-il ? Quelle nuit traversait-il ? Pourquoi ? Qu'aurions dû nous voir ? Quels combats intérieurs livrait-il pour qu'il se résolve à un tel geste ? », a poursuivi Bruno Retailleau. Convictions Au-delà du mystère de cette disparition, le président des Républicains a aussi voulu faire de ces heures tristes un moment de communion politique inspiré par le parcours d'un homme largement salué par la classe politique, même par les « plus farouches adversaires » de la droite, relèvera-t-il à la fin. Il a notamment salué les « convictions gaullistes » du député, héritées de son père Alain Marleix, en faisant observer que le parlementaire « poursuivait une histoire » et « pas une carrière ». Le ministre a également souligné un trait de caractère, souvent mentionné par les proches du député Marleix. « Olivier était un pudique, un taiseux même. Ceux qui, comme moi, ont mis du temps à le connaître, savent qu'il n'était pas dénué de sentiments, bien au contraire : seulement, il peinait à les exprimer. Comme s'il n'avait pu canaliser sa grande sensibilité qu'en la dissimulant ». Enfin, Bruno Retailleau a voulu saluer la « vision » d'un politique qui « donnait du sens aux choses », vantant son expertise sur les questions industrielles traitées « à travers le prisme de la souveraineté nationale et des intérêts de la France ». Avant une minute de silence et le retour des Républicains vers l'hémicycle, Bruno Retailleau s'est désolé de la « vie trop courte » d'Olivier Marleix mais en jugeant que celle-ci avait été « droite » et que cette droiture restait un « combat à poursuivre et une promesse à tenir ». Devant une grande photographie en noir et blanc de l'élu disparu à 54 ans, posée dans la cour du siège parisien des Républicains, Bruno Retailleau, très affecté, a fini par murmurer un dernier regret. « L'ordre des choses est que les fils enterrent les pères, pas que les pères enterrent les fils ».


Le Figaro
08-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Au siège des Républicains, Bruno Retailleau crée un moment de communion politique en mémoire à Olivier Marleix
Juste avant l'hommage de l'Assemblée nationale mardi après-midi, le président des Républicains a réuni parlementaires et élus de droite autour d'une grande photographie en noir et blanc du député d'Eure-et-Loir. Avant de rejoindre l'hommage à Olivier Marleix prévu à l'Assemblée nationale, Bruno Retailleau avait souhaité réunir les parlementaires et les élus LR au siège du parti. On remarque notamment la présence du président du Sénat Gérard Larcher, des présidents de groupes Laurent Wauquiez et Mathieu Darnaud, de la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse. Le chef de file de la droite, visiblement bouleversé par la disparition brutale du député d'Eure-et-Loir, commence par évoquer le « besoin d'être ensemble après le choc de sa disparition ». Puis, en guise d'introduction, il a choisi ces mots de la philosophe Simone Weil, prononcés devant une cour intérieure pleine et recueillie: « Chaque être crie en silence ». Publicité Le ministre de l'Intérieur a rappelé que chaque vie comportait une « part de douleurs secrètes, de souffrances intimes », comme pour souligner à la fois l'incompréhension générale des Républicains face au probable suicide d'Olivier Marleix (une autopsie doit être réalisée mercredi pour le confirmer), mais aussi peut-être les regrets de ceux qui s'interrogeront longtemps sur les gestes ou les signes qui auraient pu éviter cette tragédie. « Oui, nous ne comprenons pas. Quels cris Olivier étouffait-il ? Quelle nuit traversait-il ? Pourquoi ? Qu'aurions dû nous voir ? Quels combats intérieurs livrait-il pour qu'il se résolve à un tel geste ? », a poursuivi Bruno Retailleau. Convictions Au-delà du mystère de cette disparition, le président des Républicains a aussi voulu faire de ces heures tristes un moment de communion politique inspiré par le parcours d'un homme largement salué par la classe politique, même par les « plus farouches adversaires » de la droite, relèvera-t-il à la fin. Il a notamment salué les « convictions gaullistes » du député, héritées de son père Alain Marleix, en faisant observer que le parlementaire « poursuivait une histoire » et « pas une carrière ». Le ministre a également souligné un trait de caractère, souvent mentionné par les proches du député Marleix. « Olivier était un pudique, un taiseux même. Ceux qui, comme moi, ont mis du temps à le connaître, savent qu'il n'était pas dénué de sentiments, bien au contraire : seulement, il peinait à les exprimer. Comme s'il n'avait pu canaliser sa grande sensibilité qu'en la dissimulant ». Enfin, Bruno Retailleau a voulu saluer la « vision » d'un politique qui « donnait du sens aux choses », vantant son expertise sur les questions industrielles traitées « à travers le prisme de la souveraineté nationale et des intérêts de la France ». Avant une minute de silence et le retour des Républicains vers l'hémicycle, Bruno Retailleau s'est désolé de la « vie trop courte » d'Olivier Marleix mais en jugeant que celle-ci avait été « droite » et que cette droiture restait un « combat à poursuivre et une promesse à tenir ». Devant une grande photographie en noir et blanc de l'élu disparu à 54 ans, posée dans la cour du siège parisien des Républicains, Bruno Retailleau, très affecté, a fini par murmurer un dernier regret. « L'ordre des choses est que les fils enterrent les pères, pas que les pères enterrent les fils ».


Le Figaro
08-07-2025
- Politics
- Le Figaro
Réforme de l'administration territoriale de l'État : François Bayrou à Chartres ce mardi pour renforcer le rôle des préfets
Après avoir rendu hommage au préfet et résistant Jean Moulin, le premier ministre s'exprimera devant les préfets de régions et de départements, ainsi que les secrétaires généraux des ministères. François Bayrou se rend à Chartres (Eure-et-Loir) ce mardi pour présenter la réforme de l'administration territoriale de l'État qui vise notamment à renforcer le rôle des préfets et simplifier l'action des pouvoirs publics, dans l'espoir de faire des économies. Après une cérémonie en hommage au préfet et résistant Jean Moulin, le premier ministre s'exprimera devant les préfets de régions et de départements, ainsi que les secrétaires généraux des ministères. Le chef du gouvernement sera accompagné par sept ministres, dont Élisabeth Borne (Éducation nationale), Bruno Retailleau (Intérieur) et Catherine Vautrin (Santé et Travail). «C'est le retour de l'État, un État fort au niveau local», résume une source gouvernementale. Le président Emmanuel Macron avait enjoint en 2024 aux hauts fonctionnaires de «simplifier plus vite» l'action publique. «Le préfet de département doit être un patron de l'État», avait insisté le chef de l'État. En avril, devant le Sénat, François Bayrou s'était dit résolu à rendre aux préfets leur «pouvoir de dérogation» pour lutter contre la surproduction de normes parfois contradictoires et simplifier l'action des collectivités, tout en refusant le recours à la «tronçonneuse». Publicité 900 arrêtés de dérogation préfectoraux en cinq ans Le préfet du département, sous l'autorité du préfet de région, deviendrait le «régulateur de la totalité de l'ensemble de l'action de l'État sur le territoire», à qui serait rendu «le pouvoir d'interprétation, de mise en place de décisions de bon sens». Le travail de dérogation préfectorale est rendu possible depuis 2020 par décret, mais il est actuellement circonscrit à un nombre limité de matières. En cinq ans, seuls quelque 900 arrêtés de dérogation préfectoraux ont été pris. Le Sénat a adopté le 11 juin dernier une proposition de loi qui vient préciser, renforcer ou créer toute une panoplie de «dérogations» accordées aux préfets. Ces derniers pourraient autoriser plus facilement certains projets, adapter certaines «normes», «favoriser» l'accès à certaines aides publiques ou «alléger» certaines démarches administratives, sous conditions. Mais la rédaction du texte, très large, a suscité des réserves du côté de l'exécutif et de la gauche. Avec une crainte : voir ce pouvoir de «dérogation» devenir dans certains cas un «pouvoir de substitution». Dans un rapport publié jeudi dernier, une commission d'enquête sénatoriale pointe des carences dans «la capacité de pilotage» de certains opérateurs ou agences publics et recommande d'en confier la tutelle aux préfets. La ministre chargée des Comptes publics Amélie de Montchalin a promis dimanche de fusionner ou supprimer «un tiers» des opérateurs, escomptant en tirer 2 à 3 milliards d'économies d'ici 2027, ce que conteste le rapport du Sénat qui ne les chiffre qu'à 540 millions d'euros.


Le Parisien
07-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Mort d'Olivier Marleix : piste du suicide privilégiée, aucun écrit retrouvé… Ce que l'on sait du décès du député
La découverte de son corps, ce lundi après-midi, a laissé la classe politique française sous le choc . Un hommage sera rendu ce mardi après-midi à Olivier Marleix, député d'Eure-et-Loir, figure des Républicains (LR), qui semble s'être donné la mort à son domicile où, selon les premiers éléments de l'enquête, il n'aurait laissé aucun écrit. Une enquête a été ouverte afin de déterminer ce qui l'a conduit à passer à l'acte. Né en 1971, Olivier Marleix était le fils d'Alain Marleix, secrétaire d'État sous Nicolas Sarkozy et ancien député du Cantal. Sa première élection survient en 2008. Il devient successivement maire d'Anet, la commune où se trouve son domicile, et vice-président du conseil général d'Eure-et-Loir. Symbole du gaullisme, spécialiste des questions industrielles et d'énergie, il rejoint les rangs de l'Assemblée nationale en 2012 en tant que député de la 2e circonscription d'Eure-et-Loir. Olivier Marleix porte alors les couleurs de l'UMP, l'ancien nom de LR. Au fur et à mesure des années, celui qui a également occupé le rôle de conseiller à l'Élysée du temps de Nicolas Sarkozy, gravit les échelons au sein de sa famille politique. Au point d'occuper le siège de président du groupe LR dans l'Hémicycle, entre 2022 et 2024. Le souverainiste, pourfendeur du macronisme, a un temps hésité à briguer la présidence du parti, avant d'appuyer la candidature de Bruno Retailleau , l'actuel ministre de l'Intérieur. Il était surtout proche de Michel Barnier, éphémère Premier ministre avant l'arrivée de François Bayrou à Matignon. Selon nos informations, Olivier Marleix travaillait à la rédaction déjà très avancée d'un ouvrage à paraître cet automne, au mois de novembre, chez Robert-Laffont. Le titre provisoire du livre, « Dissolution française », devait raconter son expérience d'homme politique et revenir sur les soubresauts récents de l'actualité. Il avait envoyé, il y a peu, une deuxième version corrigée à son éditeur. Les gendarmes se sont rendus au domicile d'Olivier Marleix peu avant 15 heures, ce lundi. Ils avaient été prévenus par l'assistante parlementaire du député ainsi que par la maire d'Anet, « toutes les deux inquiètes de l'absence de ce dernier à des rendez-vous prévus le matin en Eure-et-Loir et de son absence ensuite à l'Assemblée nationale », relate le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, dans un communiqué. « Olivier Marleix ne s'est pas présenté à la permanence de la mairie d'Anet. Je l'ai appelé plusieurs fois, mais je pensais qu'il faisait autre chose ou qu'il avait oublié. Et en début d'après-midi, il ne s'est pas présenté à l'Assemblée nationale », confirme la maire d'Anet, Aliette Le Bihan, auprès de L'Écho Républicain . C'est donc chez lui que les gendarmes ont découvert le corps du député, « inanimé, pendu par une corde attachée à une poutre, dans une chambre à l'étage », a précisé Frédéric Chevallier, qui s'est rendu sur les lieux. Une enquête en recherches des causes de la mort a été immédiatement ouverte par ce dernier, ce qui est généralement la norme en cas de découverte d'un corps. « Au terme de ces premières investigations et constatations médico-légales, il peut être exclu l'intervention d'un tiers dans la survenance de la mort du député, la piste du suicide étant par conséquent privilégiée », écrit encore Frédéric Chevallier par voie de communiqué. Une autopsie doit être pratiquée mercredi matin afin de le confirmer. Depuis la découverte du corps, les enquêteurs cherchent à déterminer ce qui a pu pousser le parlementaire à, vraisemblablement, mettre fin à ses jours. Dans ce cadre, des perquisitions au domicile de l'élu, et dans son véhicule, ont été menées. Un téléphone et des ordinateurs ont été saisis par les enquêteurs « afin de pouvoir retracer les dernières conversations ou échanges » de l'ex-maire d'Anet et « de comprendre le ou les motifs de ce passage à l'acte dramatique », relève le parquet. Aucun écrit « pouvant intéresser l'enquête » n'a été retrouvé, précise en outre le procureur de la République. « Samedi 5 juillet, il était dans comme d'habitude tel que je le connaissais, sans problème », raconte encore Aliette Le Bihan, qui lui avait succédé à la mairie d'Anet. Et dimanche, il publiait encore, photos à l'appui, des photos d'événements dans sa circonscription.


Le HuffPost France
07-07-2025
- Politics
- Le HuffPost France
Mort d'Olivier Marleix : que se passe-t-il lorsqu'un député décède en cours de mandat ?
POLITIQUE - Le choc et la stupeur dans la sphère politique après la mort du député Olivier Marleix. L'ex-patron des députés LR et élu d'Eure-et-Loir, a été retrouvé sans vie chez lui ce lundi 7 juillet. Selon des premières constatations, il aurait mis fin à ses jours. gé de 54 ans, le fils de l'ancien ministre Alain Marleix venait d'être nommé par Bruno Retailleau pour préparer les élections municipales de mars 2026. Ce n'est pas la première fois qu'un député décède en cours de mandat et tout est déjà prévu pour la suite à l'Assemblée nationale. Le HuffPost fait le point. Lorsqu'un député est élu, il est également choisi avec son suppléant. C'est cette personne qui doit prendre le relais… dans certains cas. En l'occurrence lors du décès du titulaire, l'article LO 176 du code électoral, prévoit que le suppléant entre immédiatement en fonction. Il devient ainsi député jusqu'à la fin de la législature en cours. Christelle Minard propulsée d'office à l'Assemblée Ce passage de flambeau ne se fait pas systématiquement en cas de départ du député. S'il démissionne, cela entraînera une élection législative partielle, uniquement dans la circonscription concernée, dans les trois mois. Sauf si la démission intervient douze mois avant la fin de mandature des députés. Pour le Code électoral, seules les situations suivantes entraînent un remplacement immédiat par le suppléant : une nomination à une fonction gouvernementale, au Conseil constitutionnel ou une mission temporaire dont la durée excède six mois. Et donc, le décès du titulaire. « Les députés dont le siège devient vacant pour cause de décès, d'acceptation des fonctions de membre du Conseil constitutionnel ou de Défenseur des droits ou de prolongation au-delà du délai de six mois d'une mission temporaire confiée par le Gouvernement sont remplacés jusqu'au renouvellement de l'Assemblée nationale par les personnes élues en même temps qu'eux à cet effet. », Article LO 176 du code électoral. Avec la disparition d'Olivier Marleix, c'est ainsi sa suppléante, Christelle Minard, qui est entrée immédiatement en fonction en tant que députée d'Eure-et-Loir (2e circonscription) ce 7 juillet. L'effet est immédiat puisqu'elle doit désormais siéger à l'Assemblée nationale, intégrer ses commissions et participer aux travaux parlementaires jusqu'à la fin du mandat. Endosser le rôle et continuer la mission Depuis le début des années 2000, plusieurs députés sont morts en cours de mandat avant d'être remplacés par leur suppléant. C'est notamment le cas d'Henri Emmanuelli (PS), ancien président de l'Assemblée nationale et député de la 3ᵉ circonscription des Landes. Décédé le 21 mars 2017, c'est sa suppléante, Monique Lubin, qui lui a succédé. Idem pour Sophie Dessus (PS), députée de la Corrèze, décédée en mars 2016 et remplacée par son suppléant Alain Ballay, vice-président du conseil général de la Corrèze. Patrick Roy (PS), député du Nord, mort en mai 2011, a été remplacé par sa suppléante Marie-Claude Marchand. En 2008, le 17 novembre, le député UMP de la 9e circonscription de Moselle et ancien maire de Thionville, Jean-Marie Demange, s'est suicidé après avoir tué son ancienne maîtresse. Il a été remplacé à l'Assemblée nationale par sa suppléante, Anne Grommerch, qui est devenue aussi maire de Thionville en 2015. Enfin, dernier en date, Jean-François Cesarini député LREM de la première circonscription du Vaucluse, décédé le 29 mars 2020 des suites d'un cancer, a été remplacé par sa suppléante Souad Zitouni.