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Incendies au Portugal : un premier mort dans l'est du pays, selon le président

Incendies au Portugal : un premier mort dans l'est du pays, selon le président

Le Figaro14 hours ago
Plusieurs milliers de pompiers sont à pied d'œuvre depuis des jours pour combattre les divers foyers dans le pays. Le gouvernement a demandé l'envoi de quatre avions Canadair.
Premier mort sous les flammes au Portugal. Les incendies qui font rage dans ce pays d'Europe ont fait une première victime mortelle vendredi à Guarda, dans l'est du pays, a annoncé le président de la République, indiquant qu'il interrompait ses vacances et revenait suivre la «situation grave des incendies ruraux».
«Le Président de la République a présenté, en début d'après-midi, ses condoléances sincères au Président de la Municipalité de Guarda, pour le décès de l'ancien maire Carlos Dâmaso, victime d'un incendie qu'il combattait dans sa commune, demandant qu'elles soient transmises à sa famille», explique un communiqué publié sur le site de la présidence.
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Demande de quatre Canadair
Marcelo Rebelo de Sousa a ensuite participé à une réunion à l'Autorité Nationale d'Urgence et de Protection Civile, poursuit le communiqué, alors que le Portugal est victime d'une vague d'incendies qui a commencé il y a plus de trois semaines. Plusieurs milliers de pompiers sont à pied d'œuvre depuis des jours pour combattre les divers foyers dans le pays. Le gouvernement a en outre activé, à l'instar de sa voisine l'Espagne, «le Mécanisme de Protection Civile de l'Union Européenne» et demandé l'envoi de quatre avions Canadair pour rester sur le territoire national jusqu'au 18 août, indique la présidence de la République sur X.
Des véhicules sont garés alors qu'un incendie de forêt brûle à Meda, au Portugal, le 15 août 2025.
Pedro Nunes / REUTERS
Après les incendies meurtriers de 2017, qui ont fait plus d'une centaine de morts (119), le Portugal a multiplié par dix l'investissement dans la prévention et doublé son budget de lutte contre les feux de forêt. Le pays ibérique était ainsi parvenu à diminuer la surface brûlée chaque année en moyenne sur la période 2018-2023 à 54.500 hectares, soit un tiers de ce qu'elle était sur la période 2001-2017, selon l'agence gouvernementale pour la gestion des feux de forêt (Agif).
Mais les incendies qui ont ravagé le Portugal pendant trois jours de septembre 2024 ont à eux seuls inversé cette tendance à la baisse, avec une surface brûlée annuelle de 138.000 hectares, quatre fois plus importante qu'en 2023. L'année 2024 a été marquée par la mort de 12 personnes, neuf pompiers et trois civils, soit le plus lourd bilan depuis l'année noire de 2017.
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La mousson qui s'abat au Pakistan a un bilan terrifiant, plus de 320 personnes sont mortes en deux jours
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Le HuffPost France

time14 minutes ago

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La mousson qui s'abat au Pakistan a un bilan terrifiant, plus de 320 personnes sont mortes en deux jours

MÉTÉO - Le bilan s'alourdit d'heure en heure. Les secours tentent samedi 16 août de recouvrer les corps ensevelis dans le nord du Pakistan où une mousson inhabituellement intense a tué plus de 320 personnes en 48 heures. Ces deux derniers jours, les pluies diluviennes les plus meurtrières ont eu lieu dans différents districts de la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, dans le nord du pays, qui a enregistré à elle seule 307 décès, soit la moitié des morts de cette saison de mousson, indique l'Autorité de gestion des catastrophes. La plupart des victimes ont été emportées par des crues subites, sont mortes dans l'effondrement de leur maison, ont été électrocutées ou frappées par la foudre. Dans cette province frontalière de l'Afghanistan, encore frappée par d'intenses précipitations, plus de 2000 secouristes sont mobilisés pour tenter de trouver des survivants, ou récupérer les corps ensevelis sous les décombres, explique Bilal Ahmed Faizi, porte-parole des secours de la province. « Les fortes pluies, les glissements de terrain et les routes bloquées entravent l'accès des ambulances et les secouristes doivent se déplacer à pied. Ils tentent d'évacuer les survivants, mais très peu acceptent de partir car ils ont perdu des proches, encore prisonniers des décombres », poursuit le secouriste. Les pluies vont s'intensifier pendant deux semaines « Ce matin, quand je me suis réveillé, la terre que notre famille cultivait depuis des générations - et le petit terrain où nous jouions au cricket depuis des années - avaient disparu », témoigne auprès de l'AFP Muhammad Khan, un habitant du district de Buner, qui compte 91 morts. « On dirait que toute la montagne s'est effondrée, la région est recouverte de boue et d'énormes rochers », ajoute l'homme de 48 ans, racontant avoir extrait « 19 corps des décombres ». « Nous continuons à rechercher des proches disparus, chaque fois que l'on découvre un corps, on ressent une profonde tristesse mais c'est aussi un soulagement de se dire que la famille pourra récupérer la dépouille », raconte-t-il. Au total, depuis le début d'une mousson estivale qualifiée d' « inhabituelle » par les autorités, 634 personnes, dont une centaine d'enfants, ont été tuées, et 768 blessées. Pour Syed Muhammad Tayyab Shah, de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes, « plus de la moitié des victimes sont mortes à cause de la mauvaise qualité des structures ». Le pays, le cinquième le plus peuplé au monde, est l'un des plus vulnérables aux effets du changement climatique et, préviennent les autorités, les pluies vont encore s'intensifier ces deux prochaines semaines.

Guerre à Gaza : Netanyahou est «un problème en soi», estime la première ministre danoise
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REVUE DE PRESSE - Le président russe est sorti de son isolement international tandis que le locataire de la Maison-Blanche n'a pu esquisser l'ombre d'un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Vladimir Poutine : 1 - Donald Trump : 0. Unanimement, et chacune à leur manière, la presse américaine et ukrainienne constatent, mêlant la déception et la colère au cynisme, l'échec du président américain à conclure l'ombre d'une ébauche d'accord avec son homologue russe sur la guerre en Ukraine. En Russie, la presse, en particulier les journaux proches du pouvoir, se félicitent de la rencontrent entre Vladimir Poutine et Donald Trump. Mais ne s'aventurent pas dans des analyses quant au futur des potentielles négociations et du conflit en Ukraine. «Le maître de l'art du deal» - comme Donald Trump s'autoproclame - a, à l'issue du sommet en Alaska vendredi 15 août, assuré qu'il restait «très peu» de points à régler pour trouver une issue à la guerre déclenchée il y a plus de trois ans par l'invasion russe de son voisin, renvoyant la responsabilité au président ukrainien Volodymyr Zelensky. Publicité «Écœurant. Honteux. Et finalement, inutile», juge dans son éditorial ce samedi 16 août The Kyiv Independent . «Ce sont les mots qui nous sont venus à l'esprit lorsque nous avons regardé le sommet se dérouler. Sur nos écrans, un dictateur et criminel de guerre baigné de sang a reçu un accueil royal au pays de la liberté, alors que ses drones d'attaque se dirigeaient vers nos villes», écrit la rédaction du journal fondé en 2021. «Tapis rouge» Et le journal en ligne de souligner la différence criante de l'accueil réservé au président russe par rapport à l'humiliation réservée à Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche quelques mois auparavant. «Le président américain a accueilli Vladimir Poutine avec un tapis rouge, des poignées de main chaleureuses, un survol de bombardiers américains et un trajet en limousine (...)», s'indigne-t-il. «Le président ukrainien a été publiquement humilié. Celui de la Russie a été choyé. Ces deux épisodes sont honteux.» «Il y a une leçon que Trump n'a toujours pas apprise, poursuit l'éditorial. Le dirigeant russe ne conclut pas vraiment d'accords, il prend. Il prend ce qu'on lui propose, puis en prend encore, et il continue à prendre jusqu'à ce qu'il soit arrêté par la force. C'est là l'art russe du deal. Trump ne comprend pas que Poutine n'est pas transactionnel à propos de l'Ukraine ; il est messianique. Il veut l'Ukraine pour la Russie, point final.» Conclusion : «Poutine revient du sommet de l'Alaska avec une victoire – mais pas une victoire écrasante comme il aurait pu l'espérer.» Parmi elles, celle de s'être dépareillé de ses oripeaux de paria international alors même qu'il fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI). «Geste de déférence inhabituel» et «démonstration militaire» Aux États-Unis, même antienne au New York Times : «Trump a déroulé le tapis rouge à Poutine. Il n'a toujours pas obtenu d'accord de paix.» Dans son compte rendu, le quotidien insiste notamment sur la «démonstration militaire» de Donald Trump à Vladimir Poutine. «Alors qu'ils se dirigeaient vers une estrade, les deux hommes s'arrêtèrent pour observer un bombardier furtif B-2 qui volait au-dessus d'eux (...) Ils croisèrent plusieurs chasseurs F-22 stationnés à Elmendorf, le type d'appareil utilisé par les pilotes pour contrer les menaces d'agression russe.» Et de relever le «geste de déférence inhabituel» du président américain qui a laissé son homologue parler en premier à l'issue de leur rencontre. Dans son billet, Serge Schmemann, ancien chef du bureau moscovite du New York Times résume : «Rares sont les sommets Est-Ouest de l'histoire moderne qui ont été précédés d'autant de spéculations et d'incertitudes. Rares sont ceux, voire aucun, qui se sont conclus avec encore moins de clarté. Ce qui était clair, en revanche, c'est que Vladimir Poutine était pleinement satisfait.» De son côté, l'envoyé spécial du quotidien note : «Pour les Ukrainiens et leurs voisins européens, la rupture des négociations entre le président Trump et le président Vladimir Poutine contenait un élément de soulagement. Leur plus grande crainte était que Donald Trump cède aux exigences territoriales du président russe». Publicité «L'essentiel de cette rencontre semble être que Monsieur Poutine refuse de mettre fin à sa guerre en Ukraine, et qu'il refuse même un cessez-le-feu temporaire. Les massacres que Monsieur Trump abhorre à juste titre vont apparemment se poursuivre», résume de son côté le Wall Street Journal dans son éditorial.

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