Reconstitution d'une histoire de fous : Maradona à l'OM, le récit d'un impossible transfert
Le 3 juin 1989, le journal L'Équipe annonce que le meilleur joueur du monde, Diego Maradona, va s'engager avec l'Olympique de Marseille de Bernard Tapie. Énorme coup de chaud sur l'Hexagone. Ébloui par la personnalité de Tapie et, surtout, brûlant du désir de fuir Naples qui l'idolâtre jusqu'à l'étouffer, Maradona se voit bien décompresser sur la Canebière et jouer tranquille au Vélodrome. De son côté, l'OM commence à rêver très haut avec un doublé Coupe-Championnat sur le plan national et un effectif (Klaus Allofs, Karl-Heinz Förster, Éric Cantona, JPP...) qui fait des étincelles.
L'arrivée du fantasque Argentin cadre parfaitement avec les ambitions d'un club neuf prêt à verser dans toutes les démesures. Sauf que conclure le transfert du siècle est aussi complexe qu'une intrigue de John Le Carré. Le roman-feuilleton dure un mois et, finalement, le « Pibe de Oro » restera à Naples. De Corrado Ferlaino, président napolitain inflexible, à Jean-Louis Levreau, le vice-président olympien qui assiste à l'unique rencontre Tapie-Maradona, nous avons retrouvé la majeure partie des protagonistes du transfert avorté de Maradona à l'OM.
Vendredi 26 mai 1989, l'aubaine
Michel Basilevitch se sent fort. Il attrape le téléphone et appelle Michel Hidalgo, le directeur sportif de l'OM. Il a un truc énorme à lui dire. Basilevitch est un homme d'affaires français, un peu mytho, un peu agent de joueurs, espèce interlope en voie d'apparition. Basilevitch est un peu pote avec Maradona, pote avec la terre entière. Hidalgo se souvient d'un Basilevitch plutôt calme : « Basilevitch me dit, comme ça, qu'il a une possibilité de faire venir Maradona... Ça me semble vraiment trop gros. Impossible. » Hidalgo a le souffle coupé, il réfléchit, son cerveau turbine comme une chaudière.
En général, sur dix infos crachées par Basilevitch, il y en a une demie de bonne. Oui, mais ça se tente. Quelques saisons auparavant, Basilevitch a fait venir Cruyff et Neeskens au Barça, Rep et Tarantini en France. Il y a beaucoup à gagner, rien à perdre. Et puis, Basilevitch répète ce que lui a dit Maradona : « Je veux rencontrer Bernardo Tapié ! C'est un fou ! Comme moi ! »
Hidalgo raccroche, il ferme les yeux, il n'a pas forcément envie de les rouvrir. Le feuilleton démarre, il va décrocher à plusieurs reprises son téléphone. « J'appelle Tapie. Au départ, il est sceptique. » Un premier rendez-vous est fixé pour le lundi 29, à Naples. Mais Tapie tergiverse. On fonce ? Oui, non... Embêtant ça, que l'idée ne soit pas venue de lui. Basilevitch appelle Diego pour reporter, deux fois, la rencontre. Comme si Tapie ne voulait pas sauter sur la plus belle occasion de sa vie. Personne ne pige.
Bernard Tapie, une vie en clair-obscur
Jeudi 1er juin, les préparatifs
17 h 30. Basilevitch réfléchit à un moyen d'enclencher la machine, il voudrait que ça prenne comme un feu de brousse. Comment bouger Tapie ? Mettre la presse dans le coup. Il se croit malin, il appelle François de Montvallon, rédacteur en chef de France Football : « Basilevitch me vend la mèche. Il me dit : "Tu te rends compte, Tapie ne bouge pas et Maradona qui l'attend à Naples !" Je connais bien Maradona. Je vais souvent le voir à Naples. Là-bas, je sais qu'il est dans une merde épouvantable, qu'il veut s'échapper, il me dit qu'il est fou de Stéphanie de Monaco... »
À Naples, c'est devenu tellement zinzin que Maradona répond aux interviews depuis l'interphone de son appartement. Il s'est séquestré au deuxième étage. Parano mais presque. Une vie en enfer. Il ne sort pas le jour, impossible. Il ne va pas trop à l'entraînement, pas besoin, il joue comme un dieu, tout Naples est à genoux. Il se consume la nuit. Il est photographié dans un jacuzzi avec des mafieux locaux, bras dessus, bras dessous avec Carmine Giuliano, parrain de la Camorra, la mafia napolitaine. Il appartient à Naples. Il faudrait une barre à mine pour le tirer de là.
L'OM, « le plus argentin des clubs français »
18 h 15. De Montvallon raccroche avec Basilevitch et appelle Hidalgo pour confirmer l'info. Hidalgo : « Euh... Oui, on a une touche mais Bernard n'est pas chaud. Il a sans doute peur d'échouer. Mais bon, il va peut-être falloir se décider. Je vais l'appeler. » La presse est dans le coup, personne ne peut plus reculer. Oui, mais avant d'aller à Naples, il faut blinder ses arrières. À Naples, il y a la Camorra, des intérêts économiques en jeu. Comme si Diego faisait vivre toute la ville.
C'est l'homme de confiance de Tapie qui s'y colle, Marc Fratani. Le boulot ? « Je descends téléphoner dans une cabine publique. On veut savoir s'il y a des risques en cas de négociations poussées. L'homme que j'appelle a la capacité d'entrer en contact avec des personnes qui vont pouvoir l'informer sur la situation précise de Maradona. On veut savoir si l'environnement de Maradona à Naples ne fait pas peser des risques de représailles si on discute transfert. Savoir s'il n'y a pas d'obstacle à la venue du joueur à l'OM. On obtient les garanties. » Vingt ans après, il n'est toujours pas recommandé de citer le nom de l'interlocuteur, pas un enfant de choeur. L'important, c'est que Tapie soit rassuré.
20 h 15. Tapie donne son feu vert. Tapie d'accord, c'est comme chevaucher une fusée. Hidalgo : « Il me dit de prendre son avion privé pour y aller incognito. Il me dit de tout promettre à Maradona. »
Vendredi 2 juin, à Naples
14 heures. L'avion décolle de l'aéroport de Marignane. À bord, Hidalgo et le beau-frère de Maradona, venu de Barcelone. Escale à Nice pour embarquer Basilevitch. 18 heures. Le jet présidentiel se pose à Naples. Une voiture conduit directement les trois hommes au 3 via Scipione Capece. Les beaux quartiers. Ils pénètrent dans l'appartement et trébuchent sur un sacré bordel... Diego est en pleine séance photo avec sa fille, qui vient de naître. Les droits de revente du reportage serviront à financer un hôpital.
Hidalgo : « Il y a du monde, des projecteurs. On est consignés dans la cuisine. Maradona vient discuter trois minutes tous les quarts d'heure. Il est bien habillé. À 19 h 15, on commence vraiment à discuter. Maradona ne parle pas d'argent, il ne dit jamais oui, mais il veut toujours en savoir davantage. » La villa au soleil, le grand jardin, ça le rend dingue. Et Hidalgo qui plane. Ça se passe vraiment bien. « À un moment, Maradona m'emmène dans son garage. Il retire une bâche. Une Ferrari. Il y en a deux autres à côté. On remonte, on continue à parler. Tout ce qui l'intéresse, c'est la villa en bord de mer. »
Interruption, encore un coup de fil pour Hidalgo. « On me passe le combiné, je suis persuadé que c'est Tapie, il a déjà appelé trois fois pour se tenir au courant. » Raté. C'est de Montvallon. Il annonce la couleur : « Bon, eh bien, maintenant, je sais que vous êtes là, Michel ! » Hidalgo vire au vert. Vingt ans après, de Montvallon ricane : « Tout était prévu avec Basilevitch. Je devais appeler à telle heure au domicile de Diego pour avoir mon info. » À Issy-les-Moulineaux, à la rédaction en chef de L'Équipe, on supprime le point d'interrogation qui devait conclure le titre de une : « Maradona à Marseille ? »
22 h 45. Hidalgo doit rentrer à Marseille, avec ses rêves plein la tête. « Pas question », rétorque Maradona. Direction La Sacrestia, le meilleur restaurant de Naples, tout en haut de la ville, sur la colline de Mergellina. Panorama vertigineux. C'est parfait, un instant très pur. Le rendez-vous avec Tapie est fixé au jeudi suivant. Hidalgo à Maradona : « Mais Ferlaino, le président du Napoli ? Jamais il te laissera partir ! Maradona me répond qu'il s'en charge. Il va lui tordre le cou. Il fait le geste. » Couic ! On se quitte bons amis, c'est forcé. « Et Maradona qui me répète : "Cassis, maison, mer, piscine, hein, monsieur Hidalgo ?" »
Samedi 3 juin, Basilevitch débarqué
Hidalgo est de retour sur le Vieux-Port. Une belle journée, complètement bleue, comme ses yeux. C'est le petit matin, il déplie L'Équipe : « Maradona à Marseille. » Le scoop de l'année, mais le début des ennuis. Hidalgo : « Trois pages dans L'Équipe ! J'y suis pour rien. Je ne sais pas que c'est Basilevitch qui a tout manigancé. Et, là, je pense que, pour Maradona, ça devient mission impossible. »
Au même moment, Basilevitch grimpe sur le Phocéa, le bateau de Tapie, ancré au large de Saint-Jean-Cap-Ferrat, entre Nice et Monaco. Basilevitch, au rapport face à Bernard Tapie, Jean-Louis Levreau, le vice-président du club marseillais, et un couple d'amis. Basilevitch dit à peine bonjour, il marche en rentrant l'estomac, il snobe à tout va, parce qu'aujourd'hui, c'est lui le boss. Il s'enferme avec Tapie, qui a L'Équipe à la main. La presse est au courant, tout le monde est au courant, ça va tout foutre par terre. Tapie sait que Basilevitch a balancé. Ça ne dure pas cinq minutes. Des gros mots en cascade, Tapie qui lui botte le cul en roulant des yeux : « Mais qu'est ce que c'est que ce mec ? Comment Hidalgo a-t-il pu aller à Naples avec lui ? » Basilevitch est blanc comme un mort, de la honte plein la figure. Exit Basilevitch, Tapie reprend la main, ça va être un jeu d'enfants.
Dimanche 4 juin, « Mars... eille »
Jour de match en Italie. Naples reçoit la Sampdoria de Gênes (1-1). En conférence de presse, après la rencontre, on ne parle pas trop du match. Et Maradona bredouille. « C'est vrai que j'ai invité Michel Hidalgo. Maintenant, qu'on dise que je vais à Marseille ne me plaît pas. Il n'y a que Corrado Ferlaino, le propriétaire de Maradona, qui a ce droit. » Un journaliste : « Est-ce que tu seras jeudi à Marseille pour rencontrer Tapie ? » Maradona : « Non, je serai sur mon bateau avec mes filles. Il fait quarante mètres de moins que celui de Tapie, mais il me convient parfaitement. » Et en roi de la provoc, il plonge dans une Renault 5 GT Turbo en chantant : « Alle Marsiglia, alle ! » Il reconnaît un journaliste de France Football, il lui montre son maillot d'entraînement, sponsorisé par Mars, il mime « ... eille », dans un sourire impeccable.
Du lundi 5 au vendredi 9 juin, « Jamais ! »
Un quotidien italien publie la photo de la future villa de Maradona à Cassis, celle promise par Hidalgo... Charmante maison mais info foireuse. En fait, c'est la villa de la comtesse Rizzoli, la compagne de Rolland Courbis. L'entraîneur toulonnais, fou de rage, assiège le standard de l'OM pour savoir qui a balancé la fausse adresse.
À Naples, on ne sait plus à quoi joue Maradona, on est largué. On essaye de se persuader que l'Argentin fait du chantage pour faire virer l'entraîneur, Ottavio Bianchi, « una testa di cazzo » (une tête de noeud) comme il l'appelle. Maradona à l'OM ? Encore aujourd'hui, Ferlaino se gondole. Il a l'oeil mouillé et malicieux, ça l'amuse beaucoup qu'on ait fait tout ce chemin jusqu'à Naples juste pour parler de ce truc à la noix : « Qu'est-ce que peut espérer Tapie ? Un gros coup de pub ! Diego vient de resigner avec le Napoli. Pour cinq ans ! Maradona à l'OM, c'est un joli conte d'été pour les journalistes, mais qui n'a jamais existé. Jamais ! »
De toute façon, si Ferlaino laisse partir l'idole, c'est comme s'il devenait candidat au suicide. Alors Luciano Moggi, son directeur sportif, répond une fois pour toutes à la presse : « Nous considérons ce qui s'est passé ces derniers jours comme nul et non avenu. Ces démarches ne nous concernent pas, nous les ignorons. » Une chose intrigue quand même Ferlaino. Comment Tapie a t-il pu se procurer son numéro de téléphone personnel ? Tapie harcèle Ferlaino qui ne veut pas décrocher. Ferlaino ne peut pas encaisser la méthode Tapie. Il ne la trouve pas correcte. « Ça me rend fou furieux. J'ai appelé la Fédé italienne qui a appelé l'UEFA qui appelé la Fédé française... pour calmer les ardeurs de Tapie. »
Samedi 10 juin, « El Nettoyeur »
Un nouvel acteur dans la danse. « El Nettoyeur » débarque de Buenos-Aires. Guillermo Coppola est l'avocat « papa-maman » de Diego. Coppola ne peut pas blairer Basilevitch. Il débarque en Europe pour organiser les choses et dissoudre les problèmes, c'est l'homme de la dernière chance. Celui qui va réunir Maradona et Tapie.
Le feu et la glaciaire, la folle année de Bielsa à Marseille
Vendredi 29 juin, la rencontre
Discrétion oblige, le jet de Tapie atterrit à Bergame, 55 kilomètres à l'est de Milan. Levreau et un agent argentin, Rafael Santos, sont venus en taxi de Milan récupérer le boss. Retour à toute vitesse vers la capitale lombarde et le Grand Hotel Brun, posé entre le périphérique milanais et le stade San Siro. Levreau : « C'est une belle suite avec une moquette d'un mètre d'épaisseur. Maradona embrasse tout le monde. Il offre un maillot à Tapie. Coppola pose un dossier d'un mètre de haut sur la table basse. » Il y a comme un courant d'air chaud dans la pièce, ça se passe bien. Maradona à Tapie : « Puta madre, quelle belle montre tu as ! » Tapie la lui offre. Le patron de l'OM ne parle que français, mais il fait le baratin habituel, il empoigne Diego avec les yeux. À l'époque, d'un seul mot, Tapie aurait cloué sur place une armée en marche. Et là, c'est toujours aussi facile. Maradona lui fond dans les bras, enroulé à « Bernardo Tapié » comme un spaghetti.
Maradona veut 2 millions de francs (300 000 euros) par mois, comme à Naples. Levreau : « Tapie lui offre le double. Et la villa, et un garage pour ses bolides, et puis des gorilles. Maradona joue avec ses clés de bagnole. Il me les lance : "Tu viendras chercher mes Ferrari ?" Bernard et moi, s'il nous avait demandé de marcher à quatre pattes, on l'aurait fait. Deux fois, Diego a des envies de manger des pâtes en pleine nuit. Maradona demande le nom des joueurs de l'OM. Il n'en connaît pas beaucoup. » L'entrevue dure jusqu'à 3 heures du matin. Ça se goupille bien. Ferlaino ? Tout le monde fait mine de ne pas y penser. Tout le monde fait comme s'il restait une grosse rondelle d'espoir.
L'équipe type des Argentins de l'OM
Epilogue
La fin du feuilleton tombe comme une lame. Après le « sommet » de Milan, Tapie essayera de joindre Ferlaino. Sans succès. Tapie est marron, mais, désormais, l'OM est visible sur la carte. Des jours plus tard, Levreau intercepte le président napolitain au téléphone : « Il est à Capri. Il me jette brutalement. Il me dit : "Maradona restera à Naples tant que je voudrai qu'il reste à Naples." Et ça s'est terminé comme ça. » Une bonne fois pour toutes. Le rêve est passé. Maradona n'a jamais accosté à Marseille. Quelques mois plus tard, au printemps 1990, Marseille sera champion de France et demi-finaliste de la Coupe des champions face à Benfica. Sans lui.

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