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Francesco Tabellini, le nouveau coach de Paris, veut maintenir « l'identité de jeu » du club

Francesco Tabellini, le nouveau coach de Paris, veut maintenir « l'identité de jeu » du club

L'Équipe2 days ago
Présenté à la presse vendredi, l'Italien Francesco Tabellini, le nouvel entraîneur de Paris Basketball, tout frais champion de France, s'inscrit dans les traces du Brésilien Tiago Splitter, parti à Portland (NBA).
Après un Français (Jean-Christophe Prat), un Américain (Will Weaver), un Finlandais (Tuomas Iisalo) et un Brésilien (Tiago Splitter), Paris Basketball a présenté vendredi au siège du club, boulevard Barbès, son cinquième entraîneur en huit ans d'existence, le quatrième en autant de saisons.
Francesco Tabellini est Italien, jeune quadra (41 ans), fan de la grande AC Milan d'Arrigo Sacchi, tiré à quatre épingles et très peu connu sur le circuit européen. Mais sa jeune réputation, après seulement trois saisons en tant que coach principal à Prague et Nymburk en République tchèque, ont convaincu le management parisien qu'il était l'homme de la situation pour prendre la lourde succession de Tuomas Iisalo (2023-2024) et de Tiago Splitter (2024-2025).
« Une idée assez claire du jeu que je veux mettre en place »
Désormais en NBA (Memphis et Portland), ceux-ci ont installé Paris sur la carte européenne et au sommet du Championnat de France avec quatre trophées en dix-huit mois et une qualification retentissante pour les play-offs de l'Euroligue dès la première participation du club.
« Lorsque Tiago (Splitter) nous a dit qu'il était déterminé à devenir coach en NBA (assistant à Portland), on a cherché à identifier quel entraîneur pourrait coller avec notre volonté de proposer le même type de basket, moderne, à très haut rythme, dur et physique, avec une grosse pression défensive et qui gagne. Notre manager général (James Newman) avait repéré Francesco à Nymburk », précise David Kahn, le président américain des champions de France, qui ont pris l'habitude de dénicher des joueurs et des coaches moins exposés sur le marché.
« Je suis totalement en phase avec le style et la beauté du jeu proposé par Paris ces deux dernières saisons, j'ai toujours eu une idée assez claire sur le jeu que je veux mettre en place, l'identité de mes équipes, mais évidemment le succès reste dépendant de l'investissement des joueurs », a renchéri l'Italien, qui a remporté deux titres nationaux d'affilée avec le club tchèque de Nymburk et a surtout fait belle impression en Ligue des champions (BCL) atteignant les quarts de finale en 2025 avec des moyens modestes.
« On se sent très sûr de notre choix » (David Kahn)
Sans expérience en Euroligue, Tabellini travaillera de pair avec Julius Thomas, promu « coach principal associé ». Le jeune assistant allemand (27 ans), arrivé en 2023 avec Iisalo, est le coarchitecte du basket explosif pratiqué à Bonn entre 2021 et 2023 et transcrit à Paris avec et autour de T.J. Shorts, Tyson Ward et Nadir Hifi.
« Le fait que Francesco n'ait pas d'expérience en Euroligue n'est pas un problème, je n'ai aucun doute sur le fait qu'il sera le plus gros travailleur des coaches de la Ligue. J'ai une grande confiance en lui, on se sent très, très sûr de notre choix, il a déjà fait avec son club (Nymburk) ce qu'on attend de lui. Nous jouerons encore plus vite et plus dur », assure David Kahn.
Le boss des champions de France s'est en revanche peu exprimé sur la reconstruction en cours de l'effectif, après les départs de Shorts (Panathinaïkos), Ward (Olympiakos), Mikael Jantunen (Fenerbahçe), Kevarrius Hayes (Monaco), Collin Malcolm (Hapoël Tel Aviv) et très probablement Maodo Lô.
Nadir Hifi devrait rester au club
« On a neuf joueurs dans l'effectif pour le moment », rappelle Kahn. « Yakuba Ouattara, Léo Cavalière et Enzo Shahrvin (de retour de prêt à Saint-Quentin) sont sous contrat, Sebastian Herrera a prolongé et nous avons annoncé cinq recrues : Allan Dokossi, Joël Ayayi, Amath M'Baye, Jeremy Morgan qui connaît le système (ancien de Bonn avec Iisalo et Thomas entre 2021 et 2023) et Derek Willis, qui sera parfait pour le jeu que nous voulons mettre en place. »
En revanche, Kahn est resté mystérieux sur l'avenir de Nadir Hifi, convoité par de nombreux clubs, même si, selon nos informations, l'idole de l'Adidas Arena, sous contrat jusqu'à 2026, devrait rester dans la capitale. Deux autres recrues sont proches de s'engager, l'ancien pivot belge de l'Asvel Ismael Bako (2,08 m, 30 ans), en provenance de Kazan (Russie) et le meneur américain Justin Robinson, probable successeur de « l'omni MVP » T.J. Shorts.
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On en ressortira plus forts, il le faut. « On a trouvé un moyen de gagner : ce n'était pas joli, mais c'est mieux que de s'imposer largement sans se rendre compte de nos lacunes » Défensivement, vous avez encaissé des essais rapides. Est-ce dû à des failles dans le système ou à des plaquages manqués ?On a manqué un peu de cohésion, certains joueurs n'étaient pas au bon endroit au bon moment, et il y avait un peu d'hésitation dans certains automatismes, on va corriger ça cette semaine. C'est simplement dû un manque de temps de jeu ensemble. On peut s'entraîner autant qu'on veut, mais tant qu'on n'est pas sur le terrain à vivre ça ensemble, avec des combinaisons nouvelles, c'est normal. Diriez-vous que la dernière mêlée du match a été le moment fort ? Il y avait beaucoup de c'était un gros moment. Contre la France, avec quelques jeunes gars dont Ollie (Norris, le pilier des Chiefs âgé de 25 ans) pour sa première sélection. 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On a trouvé un moyen de gagner : ce n'était pas joli, mais c'est mieux que de s'imposer largement sans se rendre compte de nos lacunes. Là, on va pouvoir vraiment bien se préparer pour le test à Wellington. « Il y avait du courage, du sang dans les vestiaires, des mecs ouverts et des regards marqués » Avez-vous redouté une défaite lors des vingt dernières minutes, l'écart était si nous n'étions pas inquiets. On a mis nos gars sur le terrain et on leur fait confiance pour faire le boulot. Je pense qu'ils ont assumé leur rôle. Ils ont géré la pression. Il y a ce vieux dicton : ''il faut savoir gagner dans la boue''. Et même sans boue, on a trouvé le moyen. Il y avait du courage, du sang dans les vestiaires, des mecs ouverts et des regards marqués - ça nous aguerrit. On a été calmes au bon moment. À la fin, les joueurs ont échangé entre eux : ''mêlée ou pas ?'' Artie a dit ''non, on y va !'', ça montre leur capacité de décision C'est exactement ça qu'on recherche. 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