
La Diagonale du Figaro N°69 : des arabesques de Cavalier pour les vacances
LETTRE EXCLUSIVE ABONNÉS - Le Chevalier des échecs, pièce déroutante, est souvent à l'origine des plus belles combinaisons. Le Figaro vous propose de découvrir quelques-uns de ses secrets.
« Donnez-moi un Cavalier sur la 6e rangée et je vous gagnerais toutes les parties... », proclama Wilhelm Steinitz, le premier champion du monde de l'histoire. Sa fascination pour la seule pièce qui saute d'une case à l'autre n'avait pas faibli depuis l'enfance. Le Chevalier (The Knight), ainsi nommé par nos voisins d'Outre-Manche, possède un pouvoir dont les autres pièces sont dépourvues. Sa navigation singulière sur le champ de bataille, - Xavier Tartacover, dans son indispensable Bréviaire, parla de parcours baroque -, défie les lois de la géométrie euclidienne. Les problémistes disent qu'il se promène aux extrémités d'un triangle de deux cases sur trois... Les débutants évoquent un voyage le long de la lettre L. Les pédagogues préfèrent décomposer sa marche alambiquée en affirmant qu'il franchit d'abord une case comme la tour, ensuite comme le fou, en s'éloignant toujours de sa case de départ. Le Cavalier, vous l'avez compris, ne se laisse pas enfermer dans une simple définition…
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Voici les numéros à jouer selon les experts pour toucher le jackpot EuroMillions ce vendredi 15 août
Même si l'EuroMillions est totalement un jeu de hasard, certains se sont amusés à répertorier les chiffres qui sortent le plus, et ont établi un classement qui intéressera les amateurs de statistiques ! On vous le fait découvrir. Ce vendredi 15 août, l'EuroMillions revient avec un jackpot de 234 millions d'euros. Et comme à chaque tirage, un joueur en France va forcément devenir millionnaire grâce à My Million. Ce jeu est inclus automatiquement quand vous jouez une grille EuroMillions, en ligne ou en point de vente. Envie de tenter votre chance ? Il y a deux tirages chaque semaine, le mardi et le vendredi. Et pour vous inspirer, la FDJ partage quelques infos intéressantes sur une page dédiée. On y découvre par exemple que le numéro 19 est celui qui est sorti le plus souvent (188 fois), juste devant les numéros 23 (186 fois) et 21 (185 fois). Côté étoiles, ce sont les numéros 3, 2 et 8 qui reviennent le plus souvent. Évidemment, cela ne garantit rien : les chances de gagner le jackpot restent les mêmes. Mais si vous aimez jouer avec les chiffres, ces données peuvent vous donner des idées ! Qui sait ? La prochaine combinaison gagnante sera peut-être dans votre grille… Mais comment tenter sa chance à l'EuroMillions en ligne ? Remporter le jackpot de 234 millions d'euros, ce vendredi 15 août, passe par une condition simple : cocher les 5 bons numéros et les 2 étoiles gagnantes sur votre grille EuroMillions – My Million. Chaque grille simple coûte 2,50 euros et comprend un code My Million, qui vous inscrit au tirage complémentaire réservé aux joueurs français. Celui-ci garantit à chaque session un gagnant d'un million d'euros. Bonne nouvelle : la participation à l'EuroMillions peut se faire très facilement en ligne, en point de vente et sur l'appli Pour jouer sur Internet, il vous suffit de vous connecter au site officiel de la Française des Jeux ou de télécharger l'application FDJ sur votre mobile ou tablette. L'inscription se fait en seulement quelques clics, et vous pouvez ensuite choisir vos 5 numéros et vos 2 étoiles en quelques clics aussi. Enfin, vous avez jusqu'à 20h15 le jour du tirage pour participer. Les résultats sont ensuite dévoilés à partir de 21h45 sur le site de la FDJ, et diffusés aux alentours de 21h50 sur TF1. Cliquez ici pour jouer à l'EuroMillions en ligne La loi interdit la vente de jeux d'argent aux moins de 18 ans, dans les points de vente comme en ligne. Jouer comporte des risques : isolement, dépendance… Appelez le 09 74 75 13 13 (appel non surtaxé), si vous souhaitez une aide. Contenu conçu et proposé par nos Experts Shopping. L'équipe Shopping du Figaro est indépendante de la rédaction. Les prix mentionnés dans cet article le sont à titre indicatif. Lorsque vous achetez via nos liens de vente, nous pouvons percevoir une commission d'affiliation.


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Angelina Jolie : «Les pires moments de ma vie sont liés à la célébrité »
INTERVIEW - Au dernier Festival de Cannes, elle était la marraine du prestigieux Trophée Chopard. L'occasion d'une rencontre exclusive avec une héroïne pas comme les autres. Cannes, 17 mai 2025. Le festival de cinéma est sur les rails et, la veille, Angelina Jolie a remis le prestigieux Trophée Chopard à deux gloires montantes, la Française Marie Colomb et l'Anglais Finn Bennett. La superstar américaine n'est pas exactement au comble de l'aise quand des milliers d'yeux la dévisagent, mais s'acquitte de sa mission avec l'enthousiasme et le professionnalisme afférents à son statut. On la retrouve au septième étage du Martinez, dans les élégants salons de Chopard, la prestigieuse maison de luxe suisse joaillière et horlogère, partenaire fidèle du Festival de Cannes et soutien sans faille du cinéma en général. Elle porte un ensemble crème passe-muraille («Je ne suis pas à la mode», s'amuse-t-elle), et écoute très attentivement les questions qui lui sont posées. Ce qui frappe chez Angelina Jolie, ce sont ses gestes lents, son regard bienveillant qui vous fixe, sa voix douce, son élocution extrêmement posée. Le visage de la dignité. Il y a de la gravité chez elle, une vibration douloureuse perceptible, une particularité totalement atypique dans le star-système – a fortiori hollywoodien – où n'importe quel débutant prend des airs invulnérables et conquérants. Mais le star-système n'est plus, et n'a sans doute jamais été, sa priorité. Il y a longtemps que le cinéma ne suffit plus à remplir la vie d'Angelina Jolie, superstar, réalisatrice, qui consacre l'essentiel de son temps à ses activités de militante des droits de l'homme, personnalité hors norme qui semble avoir choisi le sacerdoce humanitaire qui la conduit inlassablement sur des zones de guerre. Publicité Elle se dit «humaniste, mais internationaliste surtout.» Citoyenne du monde, à l'évidence. Angelina Jolie intrigue, fascine, déroute peut-être, mais nul ne peut remettre en cause la sincérité et la constance de ses engagements, femme de terrain qui inspecte les camps de réfugiés, prend la parole à Davos ou interpelle les institutions internationales. Elle est une activiste éminente, qui valorise l'économie locale, mais surtout encourage l'autonomie des femmes des régions défavorisées : ainsi, des ruches ont été installées au Cambodge, son pays de cœur, où elle réside en partie, siège de sa fondation, la Maddox Foundation, qui travaille par ailleurs à la préservation de l'environnement et à l'amélioration des conditions de vie des communautés rurales. Au cinéma, elle tourne peu et semble s'orienter vers des projets singuliers. Après Maria, du très auteuriste Pablo Larraín, elle s'aventure dans un film français d'Alice Winocour, Coutures (sortie le 15 octobre). Elle y joue une réalisatrice de cinéma plongée dans le milieu de la mode à l'occasion d'un tournage publicitaire à Paris, dont les fondamentaux de vie vont être revus lorsqu'un épisode dramatique survient. Elle y croise Ella Rumpf, maquilleuse qui se rêve romancière, et Louis Garrel, son assistant et amant d'un soir. Madame Figaro. – Qu'est-ce qui vous a convaincue d'accepter d'être la marraine du Trophée Chopard, qui célèbre chaque année un acteur et une actrice au talent prometteur ? Angelina Jolie. – J'aime l'idée d'un tel dispositif, d'un programme qui vise à encourager, soutenir et accompagner les jeunes. C'est une des belles facettes du Festival de Cannes, et je suis très heureuse d'en être partie prenante cette année. Je me suis entretenue avec les deux lauréats, ils m'ont semblé brillants et déjà entièrement dédiés à leur art. Ils sont équilibrés, ancrés, très conscients de tous les aspects du métier. Par ailleurs, je suis également metteuse en scène : il est très intéressant pour moi de découvrir avec Chopard qui est la nouvelle garde du cinéma, autrement dit les acteurs de demain. Êtes-vous un modèle pour les jeunes comédiens ? C'est difficile pour moi de répondre à cette question. Quand j'avais leur âge, il n'était même pas question pour moi d'imaginer qu'un jour je pourrais être inspirante pour qui que ce soit. Si je le suis, peut-être, aujourd'hui, ce pas seulement pour ce que j'ai fait de bien, mais aussi pour mes erreurs… Vos erreurs ? Pas vraiment des erreurs, disons la vie et les fluctuations de la vie. Ce qui est positif, c'est que je suis heureuse de pouvoir mener une vie d'artiste. Pourtant, je n'ai jamais tout pris pour argent comptant, plus exactement la vie publique, la célébrité. Je suis une personne extrêmement privée. Et lorsqu'il m'arrive de fouler un tapis rouge avec mes enfants, l'idée est vraiment de s'amuser tous ensemble. L'art doit être une source de joie. «Il est très intéressant pour moi de découvrir avec Chopard qui est la nouvelle garde du cinéma, autrement dit les acteurs de demain», Angelina Jolie. Luc Braquet Comment faire le distinguo entre vie publique et vie privée quand tout est particulièrement brouillé aujourd'hui ? Comme je n'ai aucun goût pour la célébrité, il m'est très facile de séparer les territoires. Les pires moments de mon parcours, les moments les plus sombres, ce sont lorsque la célébrité et ses excès sont entrés dans ma vie. Rien n'est moins naturel. Ce que j'aime, c'est l'art, l'engagement, les films, les échanges. C'est très excitant d'être portée par un projet artistique et de le partager avec une équipe, quand tout le monde regarde dans la même direction. Mais tout ce qui relève de la célébrité est non seulement sans intérêt, mais surtout très encombrant. Publicité Comment concilier tous ces états contradictoires ? J'essaie comme je peux. Je viens d'une autre génération, une génération où vous pouviez faire un film, disparaître un an et revenir. Dans l'intervalle, il vous était à peu près permis de vivre votre vie comme une personne privée. Aujourd'hui, ce n'est plus vraiment la tendance de disparaître sans donner de nouvelles. Tout est imbriqué et l'air du temps – les réseaux sociaux – vous enjoint de commenter n'importe quelle activité de votre agenda. Si je débutais aujourd'hui, je ne pourrais pas m'adapter. On me trouverait trop «privée», et je serais requalifiée de «non bankable.» Je suis sans doute trop irrégulière pour les réseaux sociaux et pas du tout à l'aise avec la communication continue. Quelle femme étiez-vous à l'âge des lauréats du Trophée Chopard ? J'étais déjà mère de famille. J'avais adopté mon fils Maddox et j'effectuais des missions aux Nations unies. J'avais déjà commencé la transition vers une autre vie. Quel conseil donner à un jeune acteur ou une jeune actrice ? Mettre l'art au centre de ses préoccupations. Ne pas être timide et intégrer la communauté des artistes. Échanger. Partager. L'art doit être une source de joie Angelina Jolie À 20 ans, quelles actrices vous inspiraient ? Bizarrement, mes modèles étaient des hommes. Alan Bates, Marlon Brando, des acteurs. Bien sûr, j'aimais Meryl Streep, comme tout le monde, mais je n'étais pas une cinéphile à cette époque, non. Peut-être parce que mon père était acteur (Jon Voight, 86 ans, Oscar du meilleur acteur en 1979 pour Retour, de Hal Ashby, NDLR) ? Il y avait déjà trop de films dans ma vie… Je voyais bien que tout cela n'était pas réel. Ce qui m'intéressait chez les acteurs, ce n'était pas leurs personnages mais leurs personnalités… Je n'ai pas beaucoup changé d'avis : aux gens connus, je préfère les artistes singuliers. Angelina Jolie a 50 ans : sa vie privée en 40 photos En images Voir les 37 photos Voir les 37 photos Vous avez grandi dans le sérail hollywoodien… Oui, c'est une chose probablement un peu étrange. Ma marraine est Jacqueline Bisset et mon parrain Maximilian Schell. Mais j'ai surtout beaucoup appris de ma mère (Marcheline Bertrand, morte à 56 ans, en 2007, NDLR). Ma mère avait été actrice, elle n'était pas célèbre, mais elle avait étudié le théâtre et continuait de l'aimer : c'est avec elle que j'ai découvert mes premières pièces. Publicité Votre mère a stoppé sa carrière quand elle s'est mariée… Elle était heureuse comme ça, je crois. Comme je vous l'ai dit, elle a continué à fréquenter des gens de théâtre. Ma fille Vivienne lui ressemble énormément – elle n'a pas connu sa grand-mère –, c'est troublant, et je reproduis avec elle ce que ma mère a fait pour moi : je lui fais découvrir des textes. Je l'ai emmenée voir une pièce de Tennessee Williams, qui était un grand ami de ma mère, ce qui a épaté Vivienne. Quand mon père jouait Un tramway nommé désir, elle assistait à toutes les représentations, enceinte, très incommodée, et chaque soir Tennessee était assis à ses côtés pour veiller sur elle. Un grand artiste… Votre mère parlait français… Elle était canadienne et française. C'est peut-être ce qui explique que j'ai un lien très particulier avec la France. Je viens de tourner Coutures, un film d'Alice Winocour, et j'ai quelques scènes en français… Vous verrez… Je n'ai jamais tout pris pour argent comptant : la vie publique comme la célébrité Angelina Jolie Depuis Maria , où vous jouez Maria Callas, votre carrière semble prendre un tour plus auteuriste… J'ai aimé tourner avec Pablo Larraín. Le scénario est brillant. Aujourd'hui, il me plaît de me mettre au service de grands artistes. J'ai vraiment envie de m'éloigner de ce que j'ai déjà fait. Et puis, il y a une chose très nouvelle pour moi dans ma façon de choisir les projets : comme les films occupent quelques mois d'une vie, je veux m'assurer d'intégrer une communauté généreuse, solidaire, créative, bienveillante. Je veux partager des expériences avec des gens bien. Juliette Binoche, Angelina Jolie, Robert De Niro… Notre portfolio exclusif du 78e Festival de Cannes En images Voir les 33 photos Voir les 33 photos Une dernière question. Le monde semble devenir de plus en plus fou. Pouvez-vous partager vos craintes et vos espoirs ? (Elle prend une respiration.) J'essaie de continuer d'apprendre et d'observer. Il est impératif de s'informer, de s'éduquer, afin de comprendre ce qui se passe dans le monde, l'état du monde. Il faut prendre garde aux jugements à l'emporte-pièce. En ce qui me concerne, je travaille avec des gens, je lis, j'assiste à des conférences. Mon souhait ? Que les intentions politiques soient suivies d'effets, qu'elles ne restent pas des annonces politiciennes. Hélas, on voit bien que la folie du pouvoir, du contrôle et du profit prend le pas sur ce qui devrait être un élan solidaire, le développement des nations les plus pauvres. On voit trop de territoires où les conflits et la misère sont source de profits pour certains. Je fonde beaucoup d'espoir sur les économies locales, qui permettent aux habitants d'acquérir une autonomie en se libérant du système dominant. Je sais que cela prend du temps, mais c'est un système vertueux que je suis de très près sur le terrain, au Cambodge par exemple, où ma fondation, conçue en 2003, se concentre sur la stabilité économique d'une communauté, mais aussi sur sa santé et la protection de son environnement. Je pense qu'il y a une piste à suivre : ce genre d'initiatives peut faire boule de neige et bénéficier à des communautés voisines, et ainsi de suite, en permettant aux locaux d'établir et de faire prospérer leurs propres réseaux. Coutures , d'Alice Winocour, avec Angelina Jolie, Louis Garrel, Ella Rumpf… Sortie le 15 octobre.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Elsa Bois, de « Danse avec les stars », rejoint « Ici tout commence » : « Je ne voulais pas jouer une danseuse »
On l'a connue finaliste de « Danse avec les stars » au printemps, au bras du nageur Florent Manaudou. La voici maintenant actrice ! Dès ce vendredi, à 18h20, la danseuse Elsa Bois rejoint le casting du feuilleton quotidien « Ici tout commence » sur TF 1. « Je suis un peu une touche-à-tout », nous confie la jeune femme de 25 ans, entre deux tournages. Pourtant, la comédie est venue à elle pendant la saison écoulée du concours de danse de la Une. « La direction m'a parlé des séries quotidiennes et m'a demandé laquelle je préférais », raconte-t-elle.