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Angelina Jolie : «Les pires moments de ma vie sont liés à la célébrité »

Angelina Jolie : «Les pires moments de ma vie sont liés à la célébrité »

Le Figaro21 hours ago
INTERVIEW - Au dernier Festival de Cannes, elle était la marraine du prestigieux Trophée Chopard. L'occasion d'une rencontre exclusive avec une héroïne pas comme les autres.
Cannes, 17 mai 2025. Le festival de cinéma est sur les rails et, la veille, Angelina Jolie a remis le prestigieux Trophée Chopard à deux gloires montantes, la Française Marie Colomb et l'Anglais Finn Bennett. La superstar américaine n'est pas exactement au comble de l'aise quand des milliers d'yeux la dévisagent, mais s'acquitte de sa mission avec l'enthousiasme et le professionnalisme afférents à son statut. On la retrouve au septième étage du Martinez, dans les élégants salons de Chopard, la prestigieuse maison de luxe suisse joaillière et horlogère, partenaire fidèle du Festival de Cannes et soutien sans faille du cinéma en général. Elle porte un ensemble crème passe-muraille («Je ne suis pas à la mode», s'amuse-t-elle), et écoute très attentivement les questions qui lui sont posées.
Ce qui frappe chez Angelina Jolie, ce sont ses gestes lents, son regard bienveillant qui vous fixe, sa voix douce, son élocution extrêmement posée. Le visage de la dignité. Il y a de la gravité chez elle, une vibration douloureuse perceptible, une particularité totalement atypique dans le star-système – a fortiori hollywoodien – où n'importe quel débutant prend des airs invulnérables et conquérants. Mais le star-système n'est plus, et n'a sans doute jamais été, sa priorité. Il y a longtemps que le cinéma ne suffit plus à remplir la vie d'Angelina Jolie, superstar, réalisatrice, qui consacre l'essentiel de son temps à ses activités de militante des droits de l'homme, personnalité hors norme qui semble avoir choisi le sacerdoce humanitaire qui la conduit inlassablement sur des zones de guerre.
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Elle se dit «humaniste, mais internationaliste surtout.» Citoyenne du monde, à l'évidence. Angelina Jolie intrigue, fascine, déroute peut-être, mais nul ne peut remettre en cause la sincérité et la constance de ses engagements, femme de terrain qui inspecte les camps de réfugiés, prend la parole à Davos ou interpelle les institutions internationales. Elle est une activiste éminente, qui valorise l'économie locale, mais surtout encourage l'autonomie des femmes des régions défavorisées : ainsi, des ruches ont été installées au Cambodge, son pays de cœur, où elle réside en partie, siège de sa fondation, la Maddox Foundation, qui travaille par ailleurs à la préservation de l'environnement et à l'amélioration des conditions de vie des communautés rurales. Au cinéma, elle tourne peu et semble s'orienter vers des projets singuliers. Après Maria, du très auteuriste Pablo Larraín, elle s'aventure dans un film français d'Alice Winocour, Coutures (sortie le 15 octobre). Elle y joue une réalisatrice de cinéma plongée dans le milieu de la mode à l'occasion d'un tournage publicitaire à Paris, dont les fondamentaux de vie vont être revus lorsqu'un épisode dramatique survient. Elle y croise Ella Rumpf, maquilleuse qui se rêve romancière, et Louis Garrel, son assistant et amant d'un soir.
Madame Figaro. – Qu'est-ce qui vous a convaincue d'accepter d'être la marraine du Trophée Chopard, qui célèbre chaque année un acteur et une actrice au talent prometteur ?
Angelina Jolie. – J'aime l'idée d'un tel dispositif, d'un programme qui vise à encourager, soutenir et accompagner les jeunes. C'est une des belles facettes du Festival de Cannes, et je suis très heureuse d'en être partie prenante cette année. Je me suis entretenue avec les deux lauréats, ils m'ont semblé brillants et déjà entièrement dédiés à leur art. Ils sont équilibrés, ancrés, très conscients de tous les aspects du métier. Par ailleurs, je suis également metteuse en scène : il est très intéressant pour moi de découvrir avec Chopard qui est la nouvelle garde du cinéma, autrement dit les acteurs de demain.
Êtes-vous un modèle pour les jeunes comédiens ?
C'est difficile pour moi de répondre à cette question. Quand j'avais leur âge, il n'était même pas question pour moi d'imaginer qu'un jour je pourrais être inspirante pour qui que ce soit. Si je le suis, peut-être, aujourd'hui, ce pas seulement pour ce que j'ai fait de bien, mais aussi pour mes erreurs…
Vos erreurs ?
Pas vraiment des erreurs, disons la vie et les fluctuations de la vie. Ce qui est positif, c'est que je suis heureuse de pouvoir mener une vie d'artiste. Pourtant, je n'ai jamais tout pris pour argent comptant, plus exactement la vie publique, la célébrité. Je suis une personne extrêmement privée. Et lorsqu'il m'arrive de fouler un tapis rouge avec mes enfants, l'idée est vraiment de s'amuser tous ensemble. L'art doit être une source de joie.
«Il est très intéressant pour moi de découvrir avec Chopard qui est la nouvelle garde du cinéma, autrement dit les acteurs de demain», Angelina Jolie.
Luc Braquet
Comment faire le distinguo entre vie publique et vie privée quand tout est particulièrement brouillé aujourd'hui ?
Comme je n'ai aucun goût pour la célébrité, il m'est très facile de séparer les territoires. Les pires moments de mon parcours, les moments les plus sombres, ce sont lorsque la célébrité et ses excès sont entrés dans ma vie. Rien n'est moins naturel. Ce que j'aime, c'est l'art, l'engagement, les films, les échanges. C'est très excitant d'être portée par un projet artistique et de le partager avec une équipe, quand tout le monde regarde dans la même direction. Mais tout ce qui relève de la célébrité est non seulement sans intérêt, mais surtout très encombrant.
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Comment concilier tous ces états contradictoires ?
J'essaie comme je peux. Je viens d'une autre génération, une génération où vous pouviez faire un film, disparaître un an et revenir. Dans l'intervalle, il vous était à peu près permis de vivre votre vie comme une personne privée. Aujourd'hui, ce n'est plus vraiment la tendance de disparaître sans donner de nouvelles. Tout est imbriqué et l'air du temps – les réseaux sociaux – vous enjoint de commenter n'importe quelle activité de votre agenda. Si je débutais aujourd'hui, je ne pourrais pas m'adapter. On me trouverait trop «privée», et je serais requalifiée de «non bankable.» Je suis sans doute trop irrégulière pour les réseaux sociaux et pas du tout à l'aise avec la communication continue.
Quelle femme étiez-vous à l'âge des lauréats du Trophée Chopard ?
J'étais déjà mère de famille. J'avais adopté mon fils Maddox et j'effectuais des missions aux Nations unies. J'avais déjà commencé la transition vers une autre vie.
Quel conseil donner à un jeune acteur ou une jeune actrice ?
Mettre l'art au centre de ses préoccupations. Ne pas être timide et intégrer la communauté des artistes. Échanger. Partager.
L'art doit être une source de joie Angelina Jolie
À 20 ans, quelles actrices vous inspiraient ?
Bizarrement, mes modèles étaient des hommes. Alan Bates, Marlon Brando, des acteurs. Bien sûr, j'aimais Meryl Streep, comme tout le monde, mais je n'étais pas une cinéphile à cette époque, non. Peut-être parce que mon père était acteur (Jon Voight, 86 ans, Oscar du meilleur acteur en 1979 pour Retour, de Hal Ashby, NDLR) ? Il y avait déjà trop de films dans ma vie… Je voyais bien que tout cela n'était pas réel. Ce qui m'intéressait chez les acteurs, ce n'était pas leurs personnages mais leurs personnalités… Je n'ai pas beaucoup changé d'avis : aux gens connus, je préfère les artistes singuliers.
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Vous avez grandi dans le sérail hollywoodien…
Oui, c'est une chose probablement un peu étrange. Ma marraine est Jacqueline Bisset et mon parrain Maximilian Schell. Mais j'ai surtout beaucoup appris de ma mère (Marcheline Bertrand, morte à 56 ans, en 2007, NDLR). Ma mère avait été actrice, elle n'était pas célèbre, mais elle avait étudié le théâtre et continuait de l'aimer : c'est avec elle que j'ai découvert mes premières pièces.
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Votre mère a stoppé sa carrière quand elle s'est mariée…
Elle était heureuse comme ça, je crois. Comme je vous l'ai dit, elle a continué à fréquenter des gens de théâtre. Ma fille Vivienne lui ressemble énormément – elle n'a pas connu sa grand-mère –, c'est troublant, et je reproduis avec elle ce que ma mère a fait pour moi : je lui fais découvrir des textes. Je l'ai emmenée voir une pièce de Tennessee Williams, qui était un grand ami de ma mère, ce qui a épaté Vivienne. Quand mon père jouait Un tramway nommé désir, elle assistait à toutes les représentations, enceinte, très incommodée, et chaque soir Tennessee était assis à ses côtés pour veiller sur elle. Un grand artiste…
Votre mère parlait français…
Elle était canadienne et française. C'est peut-être ce qui explique que j'ai un lien très particulier avec la France. Je viens de tourner Coutures, un film d'Alice Winocour, et j'ai quelques scènes en français… Vous verrez…
Je n'ai jamais tout pris pour argent comptant : la vie publique comme la célébrité Angelina Jolie
Depuis Maria , où vous jouez Maria Callas, votre carrière semble prendre un tour plus auteuriste…
J'ai aimé tourner avec Pablo Larraín. Le scénario est brillant. Aujourd'hui, il me plaît de me mettre au service de grands artistes. J'ai vraiment envie de m'éloigner de ce que j'ai déjà fait. Et puis, il y a une chose très nouvelle pour moi dans ma façon de choisir les projets : comme les films occupent quelques mois d'une vie, je veux m'assurer d'intégrer une communauté généreuse, solidaire, créative, bienveillante. Je veux partager des expériences avec des gens bien.
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Une dernière question. Le monde semble devenir de plus en plus fou. Pouvez-vous partager vos craintes et vos espoirs ?
(Elle prend une respiration.) J'essaie de continuer d'apprendre et d'observer. Il est impératif de s'informer, de s'éduquer, afin de comprendre ce qui se passe dans le monde, l'état du monde. Il faut prendre garde aux jugements à l'emporte-pièce. En ce qui me concerne, je travaille avec des gens, je lis, j'assiste à des conférences. Mon souhait ? Que les intentions politiques soient suivies d'effets, qu'elles ne restent pas des annonces politiciennes. Hélas, on voit bien que la folie du pouvoir, du contrôle et du profit prend le pas sur ce qui devrait être un élan solidaire, le développement des nations les plus pauvres. On voit trop de territoires où les conflits et la misère sont source de profits pour certains. Je fonde beaucoup d'espoir sur les économies locales, qui permettent aux habitants d'acquérir une autonomie en se libérant du système dominant. Je sais que cela prend du temps, mais c'est un système vertueux que je suis de très près sur le terrain, au Cambodge par exemple, où ma fondation, conçue en 2003, se concentre sur la stabilité économique d'une communauté, mais aussi sur sa santé et la protection de son environnement. Je pense qu'il y a une piste à suivre : ce genre d'initiatives peut faire boule de neige et bénéficier à des communautés voisines, et ainsi de suite, en permettant aux locaux d'établir et de faire prospérer leurs propres réseaux.
Coutures , d'Alice Winocour, avec Angelina Jolie, Louis Garrel, Ella Rumpf… Sortie le 15 octobre. chopard.com
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Le Figaro

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  • Le Figaro

Mort de Pierre-Louis Calixte, 524e sociétaire de la Comédie-Française, amoureux de Molière

DISPARITION - Entré dans la Maison de Molière en 2006, il en était devenu sociétaire en 2013. Passionné par le dramaturge, il s'est illustré dans les grands classiques comme dans les pièces contemporaines. Il vient de s'éteindre à 57 ans. Il avait une fervente admiration pour Molière. Une première rencontre avait eu lieu au lycée quand il avait joué L'Avare avec la canne de son grand-père. « Un choc », disait-il. Le second eut lieu à son entrée à la Comédie-Française, en 2006 sous la direction de Muriel Mayette-Holtz, dans le rôle de Cléante du Tartuffe. Pierre-Louis Calixte était le 524e sociétaire du Français depuis 2013. Il s'est éteint le 14 août, à 57 ans, après avoir lutté contre la maladie, qui l'avait éloigné de la scène. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour De Molière, il disait au Figaro en 2023 : « J'admire beaucoup sa force, qui est d'arriver à faire de ses peurs et de ses douleurs des comédies - l'élégance suprême ! Il arrive ainsi à prendre de la distance, avec la peur de la maladie et de la mort, notamment. » Une phrase du Malade imaginaire lui posait toujours question : « N'y a-t-il pas quelque danger à contrefaire le mort ? » On ne sait si Pierre-Louis Calixte avait réussi à prendre de la distance avec le cancer qui le rongeait ni s'il en a eu peur. À lire aussi Clément Hervieu-Léger prend possession de la Comédie-Française avant sa fermeture pour travaux Publicité « S'approcher de Molière comme un acteur » Pour se rapprocher de la figure de Molière, il avait écrit en 2022 un texte, Molière-Matériau(x) (Actes Sud), qu'il avait joué seul sur scène. À l'occasion des 400 ans de la naissance du dramaturge, il voulait s'en rapprocher « non pas comme un biographe, mais comme un acteur ». Une sorte de portrait intime qui lui permettait de revenir sur sa pratique d'acteur, de comprendre la façon dont les comédiens s'approprient les mots des auteurs et comment ces derniers viennent les bousculer jusque dans leur chair. Éternelle figure de jeune homme, avec sa chevelure noir de jais vaporeuse, Pierre-Louis Calixte était de ces acteurs sensibles et discrets. Pourtant, sa carrière a été longue et il laissera une trace. En témoignent les messages laissés sur le compte Facebook de la Comédie-Française à l'annonce de sa mort. L'acteur avait été formé à l'École-théâtre de la Belle de Mai à Marseille, et il avait débuté avec la Compagnie Carcara. Il y avait interprété des auteurs tels que Michel Vinaver, Louis Calaferte, Lothar Trolle ou Heiner Müller. En 2001, Sylvain Maurice le dirige dans le rôle-titre de Macbeth de Shakespeare, et Nicolas Fleury dans Pinocchio d'après Carlo Collodi. J'admire beaucoup la force de Molière, qui est d'arriver à faire de ses peurs et de ses douleurs des comédies - l'élégance suprême ! Il arrive ainsi à prendre de la distance, avec la peur de la maladie et de la mort, notamment Pierre-Louis Calixte Une fois entré à la Comédie-Française, on le verra dans de nombreuses mises en scène du répertoire classique. Le Bret dans Cyrano de Bergerac, de Rostand, et Jeppo Liveretto, dans Lucrèce Borgia, mis en scène par Denis Podalydès. Il joue Tranio dans La Mégère apprivoisée par Oskaras Korsunovas, Pistolet dans Les Joyeuses Commères de Windsor par Andrés Lima, et Macduff dans Macbeth par Silvia Costa. Éric Ruf le mettra aussi en scène en Mercutio dans Roméo et Juliette. L'administrateur général lui offrira aussi les rôle du Cardinal Bellarmin et celui du Mathématicien, entre autres, dans La Vie de Galilée, de Brecht. Mais le théâtre contemporain ne lui était pas étranger. Dans La Conférence des objets, pièce écrite pour la Troupe et mise en scène par l'auteur Christine Montalbetti, il était un parapluie. De cette dramaturge, il crée Le Bruiteur au Studio-Théâtre, en 2017. Équipé d'une boîte à outils, de cloches ou de poireaux, il parvient à faire entendre le bruit des mouettes et celui de la mer. Christine Montalbetti l'avait repéré dans Juste la fin du monde, mis en scène par Michel Laskine en 2008. Elle avait été bouleversée par son interprétation et avait eu envie de lui confier sa pièce. On l'a vu également dans Je reviens de loin, de Claudine Galea, L'Ordinaire, de Michel Vinaver, La Maladie de la famille M., de Fausto Paravidino, La Mer, d'Edward Bond, ou encore Construire un feu, de Jack London ou Haute surveillance, de Jean Genet. À l'inverse d'autres comédiens du Français, on l'a peu vu au cinéma, mais il a tourné sous la direction de Patrick Mille, François Ozon et d'Alain Guiraudie. 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Une expérience traumatisante. Diane Leyre, Miss France 2022, a pris la parole sur son compte Instagram mercredi 13 août pour témoigner de la très mauvaise expérience dont elle a été victime en gare lors d'un voyage dans un train reliant Lyon (Rhône) à Montpellier (Hérault) mercredi. Dans sa publication, la jeune femme de 28 ans affirme avoir « rarement eu aussi peur », elle qui se décrit pourtant comme quelqu'un qui n'est « pas du genre à paniquer facilement ». « J'ai senti à la gare qu'un homme me suivait, j'ai essayé de le semer, il m'attendait partout », raconte en story la Parisienne suivie par plus de 550 000 personnes sur le réseau social. Diane Leyre explique même avoir dû faire semble de changer de train pour semer cet homme qui le collait dans les escalators, ce qui n'a pas été suffisant. « J'ai fait semblant de rentrer dans un wagon, il est allé dedans puis m'a cherchée jusqu'à mon wagon », poursuit l'ancienne Miss France. « Merci à la police » « Il s'est approché de mes valises mais je me suis levée, donc il est parti et il est retourné dans un autre wagon. Il est sorti ensuite au premier arrêt et a attendu sur le quai en guettant », a-t-elle ajouté. À voir aussi Alors qu'elle se sentait « en insécurité », et en l'absence de contrôleurs dans son wagon, elle raconte ne pas avoir osé bouger de son siège pour chercher quelqu'un. En revanche, elle a « tout de suite appelé la police pendant le trajet pour les prévenir et qu'ils (les agents) puissent intervenir ». Instagram/ @dianeleyreoff Prise en charge au téléphone par la police, Diane Leyre leur a adressé un message de remerciement. « Merci à la police de Valence et de Montpellier pour la réactivité et la gentillesse. Ils ont tout de suite fait en sorte de me rassurer. J'ai pris une très grosse frayeur, je suis encore en stress de la situation », a-t-elle écrit dans sa story.

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