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Incendie dans l'Aude : après avoir parcouru 17 000 hectares, le feu est enfin fixé

Incendie dans l'Aude : après avoir parcouru 17 000 hectares, le feu est enfin fixé

Le Parisien20 hours ago
Incendie dans l'Aude : après avoir parcouru 17 000 hectares, le feu est enfin fixé
Démarré mardi, le plus grand incendie du XXIe siècle qui a ravagé le massif des Corbières entre Carcassonne et Narbonne est désormais fixé. Mais le combat n'est pas terminé, prévient la préfecture de l'Aude.
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Comment ces deux adolescents ont sauvé la maison de leurs voisins de l'incendie dans l'Aude
Comment ces deux adolescents ont sauvé la maison de leurs voisins de l'incendie dans l'Aude

Le HuffPost France

time18 minutes ago

  • Le HuffPost France

Comment ces deux adolescents ont sauvé la maison de leurs voisins de l'incendie dans l'Aude

INCENDIE - Une bravoure exemplaire. Mercredi 6 août, deux adolescents de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse ont sauvé la maison de leurs voisins des flammes qui ravageait le département de l'Aude depuis plusieurs heures, rapporte BFMTV. « Je suis descendu avec Bastien pendant que mon père appelait les pompiers. On a trouvé un tuyau, des seaux, et des arrosoirs, et on a essayé de faire le maximum pour que le feu n'atteigne pas la maison », a raconté l'un d'eux, Robin, auprès de la chaîne. Lire aussi Incendie dans l'Aude : le désespoir de ces habitants qui ont tout perdu dans les flammes « Je n'appellerai pas ça du courage », a complété Bastien, le second jeune homme. « Avec ce qu'il s'est passé, il faut qu'on s'entraide tous dans la région et dans l'Aude parce que c'est quand même du jamais vu. C'est juste du bon sens et on a adopté les bons réflexes pour aider ces personnes âgées qui ne pouvaient pas faire ça toutes seules », a-t-il poursuivi. « Avec l'adrénaline, on n'a pas eu peur. J'ai plus ressenti de la peur pour les personnes âgées », a-t-il encore confié. Grâce à cette intervention, les deux personnes qui se trouvaient à l'intérieur de la maison ont pu sortir. Arrivés quelques minutes plus tard, les secours ont ensuite pris le relais. Les deux voisins « vont bien » désormais, ont confié Robin et Bastien, toujours à BFMTV. 36 habitations endommagées Depuis mardi 5 août, l'incendie dans l'Aude a parcouru 17 000 hectares de végétation, dont 13 000 ont brûlé, selon la sécurité civile. Parti vers 16 heures de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, le sinistre a fait un mort, une femme de 65 ans, et une vingtaine de blessés. Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules. Mais le plus dur semble désormais passé. « Le feu est fixé », a effectivement déclaré Lucie Roesch, la secrétaire générale de la préfecture de l'Aude, à l'AFP jeudi soir. C'est le résultat de « la lutte menée depuis le début », se sont félicités les pompiers du département. « La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir », écrit la préfecture dans un communiqué, ajoutant que « les personnes sinistrées, sauf autorisation des autorités locales sur place, ne peuvent pas encore regagner leur domicile ».

Amiens : un ancien hôtel s'est effondré en plein centre-ville
Amiens : un ancien hôtel s'est effondré en plein centre-ville

Le Figaro

time3 hours ago

  • Le Figaro

Amiens : un ancien hôtel s'est effondré en plein centre-ville

Les secours effectuent ce vendredi des reconnaissances pour déterminer si l'effondrement a fait des victimes. Un ancien hôtel s'est effondré vendredi 8 août en milieu de journée à Amiens, a appris l'AFP auprès des pompiers, qui précisent que «des reconnaissances sont en cours» pour déterminer si l'effondrement a fait des victimes. L'ancien hôtel, situé place-au-Feurre dans le centre-ville d'Amiens, s'est effondré «vers midi», selon le service départemental d'incendie et de secours (Sdis) de la Somme. «Des reconnaissances sont en cours», ont indiqué les pompiers, ajoutant qu'il était trop tôt pour connaître la cause de l'effondrement ou savoir s'il a fait des victimes. En tant qu'immeuble désaffecté, le site était «par principe inoccupé» au moment des faits, a déclaré une porte-parole de la préfecture de la Somme interrogée par l'AFP, mais des vérifications sont menées actuellement pour s'en assurer. Publicité Drones et équipe cynophile Des équipes spécialisées de sauvetage, dont une équipe cynophile et une équipe drones, ont été déployées sur place, selon le Sdis. «Une trentaine de personnes» des habitations voisines ont été évacuées par précaution, a ajouté la porte-parole de la préfecture.

«Chaque été 2600 agents renforcent les zones littorales» : la gendarmerie en première ligne face aux feux de forêt
«Chaque été 2600 agents renforcent les zones littorales» : la gendarmerie en première ligne face aux feux de forêt

Le Figaro

time4 hours ago

  • Le Figaro

«Chaque été 2600 agents renforcent les zones littorales» : la gendarmerie en première ligne face aux feux de forêt

ENTRETIEN - Le lieutenant-colonel Erwan Coiffard détaille auprès du Figaro le rôle déterminant de la gendarmerie dans la lutte contre les incendies. Prévention, sécurisation, contrôle des accès et enquêtes judiciaires... Le lieutenant-colonel Erwan Coiffard, porte-parole de la gendarmerie nationale, détaille auprès du Figaro le rôle clé joué par les gendarmes dans la lutte contre les incendies. Issu d'un solide parcours opérationnel, le militaire a tour à tour commandé un escadron de gendarmerie mobile, une antenne du GIGN en outre-mer, puis une compagnie de gendarmerie départementale. Désormais visage médiatique des 137.000 femmes et hommes de la gendarmerie nationale, il revient, alors que les feux ravagent actuellement le département de l'Aude, sur les missions concrètes menées sur le terrain, les gestes à éviter et les lourdes conséquences des comportements à risque. Le Figaro. - Quel est le rôle de la gendarmerie dans le cas d'incendies forestiers, comme celui que connaît actuellement l'Aude ? Publicité Erwan COIFFARD.-La gendarmerie, c'est une force armée de maillage territorial : nous sommes présents sur 96 % du territoire français. Concrètement, où que vous allez, vous trouverez un gendarme. Cela nous permet d'être présents aux côtés des élus locaux, dans les communes, pour accompagner et sensibiliser. En amont, la gendarmerie agit dans le cadre de la prévention, notamment en lien avec les arrêtés préfectoraux qui interdisent l'accès à certains massifs forestiers. Nous assurons aussi le contrôle des flux, pour éviter que des comportements dangereux ne se produisent. Actuellement, nous sommes engagés dans plusieurs missions à la fois. La première d'entre elles est la protection de la population et des biens. Pour cela, nous appuyons les maires dans l'évacuation de la population dans les communes concernées. Nous protégeons également les biens et les maisons laissées vides, pour éviter qu'elles attirent des pillards. Et, finalement, nous devons évidemment continuer à contrôler les flux : il faut que les colonnes de pompiers puissent accéder aux différents lieux où ils doivent intervenir pour lutter contre les incendies. Cela signifie qu'ils doivent pouvoir circuler sur des axes qui, bien souvent, sont engorgés. Et enfin, l'une des missions les plus importantes concerne les enquêtes : dès mardi matin à l'Aude, les enquêteurs étaient à pied d'œuvre pour établir les circonstances du départ de l'incendie Comment fonctionne la collaboration entre les gendarmes, les pompiers et les autorités locales ? C'est une collaboration qui se fait au quotidien, tout au long de l'année. Pour établir les causes et les circonstances des incendies, on a des équipes RCCI (Recherches des Causes et Circonstances d'Incendie) qui sont pluridisciplinaires. Et il y a des parmi les membres de l'OFB (Office français de la biodiversité), des pompiers et des gendarmes. La gendarmerie a développé depuis quelques années une vraie compétence dans la lutte contre les atteintes à l'environnement. On a créé un commandement de l'environnement et de la santé, car c'est une vraie préoccupation des Français. La gendarmerie a développé depuis quelques années une vraie compétence dans la lutte contre les atteintes à l'environnement Erwan Coiffard Publicité À ce titre, on compte 3500 enquêteurs environnement dans toute la France, dont 600 sont formés pour établir les causes des incendies. Ce sont eux, avec les techniciens en identification criminelle, qui interviennent aux côtés des pompiers et de l'OFB. L'enquête sur l'origine de feu à l'Aude a été confiée à la gendarmerie de Carcassonne, comment vous y prenez-vous dans ce genre de cas? Dès que le lieu du départ de feu a été accessible, les gendarmes se sont rendus sur place dans le cadre des RCCI pour « geler » les lieux, c'est-à-dire sécuriser ce qui semble être le point de départ de l'incendie. Après cela, il faut réaliser des prélèvements et analyser les indices laissés par le feu. Un incendie laisse des traces : le sens de propagation, les résidus de combustion, les objets retrouvés sur place…Par exemple, un simple mégot de cigarette peut être révélateur d'un début d'incendie s'il est retrouvé intact, car il brûle entre 400 et 800 °C. Mais s'il est pris dans un brasier, il peut atteindre 1200 °C et devenir inexploitable. Nous recherchons aussi d'éventuels produits accélérant, grâce à des prélèvements envoyés en analyse dans des délais courts. Comment vous organisez-vous pendant la période estivale ? Tous les étés, 2600 gendarmes sont prélevés des zones où la population est partie en vacances — et donc où il y a moins de monde — pour venir renforcer les zones littorales. Ce sont, pour faire simple, les gendarmes de l'intérieur qui viennent en renfort dans les zones ouest, sud-est et sud-ouest. Entre le 17 juillet et le 24 août, ces hommes et femmes sont présents en plus des effectifs habituels dans les zones de vacances. Avec ce renfort nous pouvons occuper plus largement le terrain, répondre à l'augmentation de la population, et également intervenir dans des zones plus reculées du territoire. Publicité Quels comportements à risque faut-il absolument éviter en zone boisée ? Tout d'abord le manque de civisme. Si les gens jettent des objets par la fenêtre, comme un mégot mal éteint, cela peut entraîner des conséquences dramatiques. Quelles sont les sanctions en cas de comportement négligent ou volontaire ? Les peines sont très lourdes. Pour un départ d'incendie volontaire, sans atteinte à une personne, la peine encourue est de 10 ans de prison et 150.00 euros d'amende. Si une personne est atteinte, la peine peut aller jusqu'à 20 ans. Et si cela a entraîné la mort, il s'agit de la réclusion criminelle à perpétuité. Tout dépend des conséquences, mais la responsabilité est toujours engagée. Il faut rappeler que chaque geste compte, surtout en période de sécheresse et de vigilance maximale.

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