Dernières actualités avec #Carcassonne


Le Parisien
14 hours ago
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« Je n'ai pas voulu me faire trop mal aux jambes » : Pogacar insolent de facilité face aux attaques de Vingegaard
Non, la Visma-lease a bike ne s'est pas désunie sur les hauteurs du Ventoux et c'est déjà une première information. 48 heures plus tôt, sur les routes de Carcassonne , l'hypothèse d'un éclatement général avait commencé à prendre de l'épaisseur. Aucun esprit rationnel n'était alors en mesure d'expliquer la stratégie des Frelons sur ce Tour . Van Aert, Campenaerts, Jorgenson… tous ou presque avaient donné l'impression de jouer leur carte. Un joyeux bordel au cœur duquel Vingegaard avait dû se débrouiller tout seul, comme un vulgaire équipier. Tout est rentré dans l'ordre ce mardi. Pour le meilleur et pour le pire. Si le Danois a bien montré qu'il était encore le seul humain à pouvoir attaquer Tadej Pogacar , il n'a en revanche toujours pas trouvé la clé pour le décramponner. Au pied de l'ascension, les deux hommes accusaient plus de six minutes de retard sur le trio de tête, composé d'Enric Mas, Julian Alaphilippe et Thymen Aresman. Kilomètre après kilomètre, l'écart s'est réduit. Il a même carrément fondu dans la touffeur du Vaucluse grâce au travail de Tiesj Benoot et Victor Campenaerts, placés devant et bien utiles pour en remettre une couche. Pour la première fois de ce Tour, Pogacar s'est retrouvé en infériorité numérique. Cependant, leurs montées supersoniques n'ont pas suffi à faire lever le champion du monde de sa selle… et à empêcher le triomphe de Valentin Paret-Peintre . Le Français, qui a franchi la ligne avec 43 secondes d'avance, n'a pas tout bien entendu dans l'oreillette. Heureusement peut-être. Car il aurait pu pâlir face aux trois coups de fouet de Vingegaard. « C'est bon signe. On a vu que Tadej n'avait pas la même explosivité que d'habitude et que Jonas montait en puissance sur ce type d'ascensions », a positivé Sepp Kuss. Certes, son leader a même su répondre cette fois à la giclette finale de Pogacar. La spécialité du Slovène lorsqu'il est en jaune et qu'il possède une marge conséquente. Mais à la fin de l'histoire, c'est encore Pogi qui rigole. Le petit rhume du week-end est visiblement passé. La star d'UAE a réussi à accentuer son avance de deux petites secondes (4'15 minutes désormais). À l'arrivée, face aux micros, il a joué la carte du gestionnaire en total contrôle des événements. « Vingegaard a attaqué à de nombreuses reprises, mais je savais que je pouvais rester dans sa roue, je n'avais pas besoin de me surengager. Je ne voulais pas risquer une contre-attaque de Jonas, je lui ai tenu la roue mais je n'ai pas voulu me faire trop mal aux jambes », a-t-il déclaré sur FranceTV, un poil nonchalant. Un poil sidérant aussi quand on sait que l'intéressé s'adjuge in fine le record de la montée du Ventoux (54'41″). Avec une minute et dix secondes de moins que la précédente marque, réalisée en 2004 mais en contre-la-montre par Iban Mayo, un coureur espagnol condamné pour dopage quatre ans plus tard. Les cyclistes ont changé, les vélos aussi. Le schéma de course n'était pas le même. Mais ce n'est pas forcément le genre d'informations qui risque de calmer le vent du soupçon .


Le Parisien
a day ago
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Tour de France : Jordan Jegat élu combatif de la deuxième semaine par le public
Pas encore de victoire française sur le Tour de France 2025 mais une nouvelle distinction. Jordan Jegat (Total Energies) a été élu combatif de la deuxième semaine de la Grande boucle par les internautes. Le coureur de 26 ans, originaire du Morbihan, est le deuxième meilleur français au classement général après 15 étapes. Onzième, aux portes du top 10, il a tenté plusieurs offensives ces derniers jours et s'est offert plusieurs places d'honneur depuis le début du Tour : 11e à Mûr-de-Bretagne (Côtes-d'Armor) en première semaine, 13e à Luchon-Superbagnères (Haute-Garonne) lors de la 14e étape et 8e lors de la 15e étape à Carcassonne (Aude) ce dimanche 20 juillet, à la veille du jour de repos. Le Français fait donc désormais partie des prétendants au titre de « super combatif du Tour », qui sera désigné à la fin de la semaine à Paris. Il sera opposé à Matthieu van der Poel , choisi par les internautes après sept jours de course, et un ultime coureur, qui sera élu à la fin de la semaine. Pour remporter ce « match » du coureur le plus combatif de la deuxième semaine, Jordan Jegat a obtenu le plus grand total de « retweets » sur X, 803. Face à lui, se trouvaient Thymen Arensman (Ineos Grenadiers) et Jonas Abrahamsen (Uno-X Mobility), vainqueurs d'étape ces derniers jours, mais aussi Quinn Simmons (Lidl-Trek), Michael Storer (Tudor) et un autre Français, Bruno Armirail (Decathlon-AG2R La Mondiale). Ce dernier était déjà nommé la semaine dernière dans cette catégorie.

L'Équipe
2 days ago
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Wellens vainqueur, Alaphilippe du bonheur à la désillusion : une folle 15e étape du Tour de France en trompe-l'oeil
C'est un gregario, Tim Wellens, qui s'est imposé depuis l'échappée, mais la victoire du Belge n'a fait que renforcer l'ultra-domination des UAE de Tadej Pogacar, alors que Julian Alaphilippe (3e) pensait avoir gagné, au terme d'une 15e étape du Tour de France furieuse en faux-semblant. Les étapes de transition sont une espèce en danger d'extinction critique, un concept désuet, jauni, qui sera bientôt rangé au fond de nos mémoires, qu'on aura bien du mal à expliquer aux générations suivantes. Des journées qui collaient au rythme des vacances, des siestes à baver comme des gastéropodes sur le canapé, des ravitaillements métronomiques au frigo, un certain éloge de la lenteur, de la paresse, alors que ce dimanche, on a à peine eu le temps de cligner des yeux, la cornée en surchauffe et la gorge sèche devant les attaques qui tombaient au rythme des scintillements d'un stroboscope, en phase avec l'hyperactivité et la frénésie modernes. Depuis le départ de Lille, il n'y a eu que deux journées « tranquilles », vers Dunkerque (étape 3) et vers Laval (étape 8), car il faut bien souffler de temps en temps, et les étapes les plus folles, mais aussi les plus intéressantes, ont été celles ouvertes aux échappées, sur des parcours ondulés juste ce qu'il faut, vers Vire, au Mont-Dore, autour de Toulouse ou ce dimanche entre Muret et Carcassonne donc. La victoire de Wellens ne va pas apaiser le procès en gloutonnerie contre les UAE Les étapes de haute montagne sont cadenassées par Tadej Pogacar, et si Thymen Arensman a levé les bras à Superbagnères samedi, ce fut avec la bénédiction du Maillot Jaune, quand celles avec des arrivées pour puncheurs le sont par Tadej Pogacar et Mathieu Van der Poel. Des cercles ultra élitistes qui, par effet domino, obligent le « tiers-état » à se ruer sur quelques miettes, ces journées plus « faciles », ou qui du moins n'ont pas l'attention de l'aristocratie et qui ont des allures de fête populaire, un bal musette où tout le monde est invité, pour évoquer un autre concept qui a pris une cartouche avec le temps. Eh bien, des foutoirs comme celui de dimanche, on en redemande, bientôt le premier coup partira dans le défilé du fictif. Lors de la traversée de Villefranche-de-Lauragais, km 41, notre compagnon de virée, taquineur de ballon ovale, s'éveilla : « ça sent la Fédérale 2 ici, ça doit maillocher tous les week-ends ». Il faut croire que la mailloche est contagieuse, que ces terres sont fertiles pour la baston car ce fut une sacrée distribution de caramels dès le départ, dans la traversée des villages, sur les longues lignes droites entourées de champs de tournesols et caressées d'un vent de côté, bien avant les premières difficultés identifiées. Tim Wellens a remporté cet immense combat au bout de 142 km d'échappée. Le champion de Belgique est un gregario, l'histoire aurait pu être belle dans ce Tour cannibalisé, mais il bosse au service de Tadej Pogacar. Les armoiries sur son maillot sont celles d'une grande maison et sa victoire ne va donc pas apaiser le procès en gloutonnerie contre les UAE, ni taire les grincements dans le paddock devant l'ultra-domination de la formation émirienne, le sentiment d'écrasement des manants. Wellens a en tout cas donné une idée du niveau de jeu des équipiers du Maillot Jaune, plus évident quand ils sont libérés de leurs chaînes, car d'ordinaire on les voit forts, mais dans le corset de leurs offices, seulement utilisés à certains moments précis de la course pour leur leader. Les Visma ne sont plus aussi resserrés autour de Vingegaard et dispersent désormais leurs ambitions Là, le Belge a pu se livrer sans calculer, parti dans un bon coup initié par Mathieu Van der Poel, juste après que l'essaim avait été agité par une grosse chute dans Auterive (km 15) dans laquelle furent pris Jonas Vingegaard, Florian Lipowitz, Julian Alaphilippe et Lenny Martinez, notamment. Wellens allait user de son statut pour ne pas donner un coup de pédale, laisser les mouvements se faire et se défaire, mais il était à l'affût comme un setter qui truffe une bécasse. Toujours là au bon moment, avec les costauds (Powless, Storer, Mohoric, Campenaerts, Simmons, Lutsenko) à l'avant dans la côte de Sorèze, en chasse en compagnie de son compatriote et ancien équipier Victor Campenaerts derrière le duo Storer-Simmons dans l'exigeant Pas du Sant et finalement tellement malin quand un quatuor Barguil, Carlos Rodriguez, Vlasov et Lutsenko revint de l'arrière. Wellens jugea qu'il valait mieux flinguer direct, plutôt que de laisser certains récupérer et d'autres se mettre à calculer en vue de l'arrivée. Personne ne fut en mesure de lui résister quand il tourna la poignée à fond, à 44 bornes du but. Une victoire pour un fuyard, pour un nouveau visage, mais c'était un jeu d'ombres, car les deux grosses écuries avaient une nouvelle fois tiré les ficelles en coulisses et cette échappée fut une sorte de nouveau match entre les UAE et les Visma-Lease a Bike, mais à un autre échelon. On ne peut que constater que le résultat fut le même, puisque Campenaerts (2e) et Wout van Aert (4e) sont rentrés bredouille. Pogacar et ses hommes ne donnent pas l'impression de vouloir laisser quoi que ce soit à leurs ennemis, pas même une nouvelle victoire d'étape, alors qu'on sent que cela intéresse désormais les « Frelons » autant que la bataille pour le général. Dimanche, ils ont tout fait pour placer des pions à l'avant, même Matteo Jorgenson, bien loin du niveau qu'on attendait, a tenté de s'y glisser, ce qui a le don d'agacer Tadej Pogacar. Alaphilippe venait de passer d'une joie profonde à une immense désillusion Le champion du monde leur a reproché d'avoir tenté de monter à trois dans le bon wagon, alors qu'il n'était prêt à leur poinçonner qu'un seul ticket de sortie. Surtout, il a souligné qu'ils manoeuvraient à l'avant au moment même où leur leader, Jonas Vingegaard, devait se débrouiller seul plus loin pour tenter de recoller après la chute. On l'a ainsi vu boucher le dernier trou lui-même, avec Ivan Romeo, pour rentrer. La preuve que les Visma ne sont plus aussi resserrés autour du Danois vu l'écart avec Pogacar et qu'ils dispersent désormais leurs ambitions. Van Aert n'a même pas remporté le sprint des poursuivants puisqu'il fut dominé par Julian Alaphilippe, qui courait avec une épaule gauche remise d'une luxation au moment de la chute. Le double champion du monde pensait tenir la victoire, il a exulté, mais ce n'était qu'un trompe-l'oeil et il redescendit rapidement dans l'ascenseur émotionnel de sa folle journée. Privé de radio, il n'avait pas de vision de la course et venait de passer d'une joie profonde à une immense désillusion. Après tout, il fallait bien célébrer le premier podium d'un coureur français dans ce Tour de France. Nos voisins belges, eux, comptent désormais cinq victoires avec quatre coureurs différents. Les Bleus sont toujours fanny. Et la troisième semaine est déjà là. À lire aussi Marinette et le Tour, une histoire d'enfance La folle journée d'Alaphilippe Et si la file indienne était une erreur ? «On se bat avec nos armes» : les équipes françaises impuissantes


Le Figaro
3 days ago
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Tour de France : «A la fin, on le sait tous», Quinn Simmons pointe du doigt Tim Wellens qui aurait été aidé par une moto
Le coureur de Lidl-Trek a accusé Tim Wellens au micro d'ITV Sport, vainqueur de la 15e étape ce dimanche, d'avoir été aidé par une moto lors de son attaque à 44 kilomètres de l'arrivée. Quinn Simmons ne décolère pas. Au micro d'ITV Sport à l'issue de la 15e étape du Tour de France entre Muret et Carcassonne, le coureur de la formation Lidl-Trek n'a pas mâché ses mots et a pointé du doigt la victoire du Belge d'UAE Tim Wellens. Simmons accuse le coéquipier de Tadej Pogacar d'avoir été aidé par la moto de la télévision à 44 kilomètres de l'arrivée, au moment de son attaque foudroyante. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 L'Américain reproche à Wellens d'avoir profité de l'aspiration de la moto. «Vous n'avez pas vu la retransmission?», a-t-il amorcé, un brin agacé. Avant de poursuivre : «C'était le meilleur, au bon moment et avec la moto. Vous n'avez pas vu la retransmission? C'est comme ça. On a vu ça quelques fois sur ce Tour de France». Publicité Le souvenir de la polémique Pogacar Simmons nuance : «Parfois, c'est toi qui prends cet avantage, mais la plupart du temps, c'est quelqu'un d'autre. Mais à la fin, on le sait tous. Si on est le premier à faire l'écart, on ne peut plus être rattrapé. On sait que ça va arriver, il faut juste choisir le bon moment. Il faut toujours être très fort, mais c'est vraiment un facteur qui montre qu'il faut partir tôt dans la course», a poursuivi le coureur de Lidl-Trek. Pour rappel, en avril 2023 lors de l'Amstel Gold Race, le directeur de course avait été accusé d'avoir aidé Tadej Pogacar alors qu'il se trouvait en voiture, juste devant le Slovène à vélo. «Oui, la voiture était vraiment proche. Ce n'est vraiment pas bien comme situation. Ce sont des choses qui arrivent et ne devraient pas arriver. Mais cela n'a pas duré longtemps», s'était défendu le phénomène.


Le Parisien
3 days ago
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Tour de France : un coureur reproche à Wellens d'avoir profité de l'aspiration d'une moto pour remporter la 15e étape
« C'est le plus fort qui a gagné aujourd'hui ? » La question du journaliste d'ITV, dont l'extrait a été partagé sur le réseau social X, est simple. La réponse de Quinn Simmons tout aussi limpide. « C'était le meilleur, au bon moment et avec la moto. Vous n'avez pas vu la retransmission », interrogeait en retour le coureur de Lidl-Trek, mi-souriant mi-blasé au moment de revenir sur la victoire en solitaire de Tim Wellens dimanche à l'occasion de la 15e étape du Tour de France. Le Belge s'était extirpé d'une échappée de 8 coureurs, dont Simmons, à 43 km de l'arrivée. « On a vu ça quelques fois sur ce Tour de France. Parfois, c'est toi qui prends cet avantage, parfois c'est quelqu'un d'autre. On le sait tous. On sait que ça va arriver, il faut juste choisir le bon moment (…) Il faut toujours être très fort, mais c'est vraiment un facteur qui montre qu'il faut partir tôt dans la course », insiste-t-il. Si s'engouffrer dans l'aspiration d'une moto n'a, de l'aveu de l'Américain de 24 ans rien d'inhabituel, il n'empêche qu'elle nourrit la frustration de celui qui a dû se contenter d'une 21e place à l'arrivée à Carcassonne.