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Fin de la grève à Air Canada : « C'était une prise d'otage des voyageurs »

Fin de la grève à Air Canada : « C'était une prise d'otage des voyageurs »

La Presse7 hours ago
Fin de la grève à Air Canada : « C'était une prise d'otage des voyageurs »
À l'occasion de sa revue de presse, mardi, Paul Arcand réagit à la fin de la grève à Air Canada.
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22 min
Le syndicat des agents de bord et le transporteur aérien ont annoncé tôt mardi qu'une entente de principe a été conclue.
Celle-ci doit être présentée aux membres et soumise au vote.
Air Canada indique que les premiers vols vont reprendre en soirée mardi, mais les clients devront toutefois attendre 7 à 10 jours avant un retour à un service complet.
Des annulations de vols sont également possibles au courant des prochains jours pour permettre de stabiliser l'horaire.
C'était une prise d'otage des voyageurs. Ce sont eux qui ont fait les frais de ce conflit. Je voyais le PDG d'Air Canada, le suave Michael Rousseau qui se disait stupéfait hier que le syndicat ne respecte pas les lois. Ce qu'il voulait dire, dans le fond, c'était qu'il était déçu et surpris que son plan, celui de faire faire la job de bras par le gouvernement fédéral, avait échoué...
Paul Arcand
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Le Québec affiche le taux le plus élevé au Canada
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time18 minutes ago

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Le taux d'inflation a reculé à 1,7 % en juillet au Canada, tandis qu'il s'est établi à 2,3 % au Québec. Le Québec affiche le taux d'inflation le plus élevé au Canada en juillet, à 2,3 %, alors que la hausse de l'Indice des prix à la consommation a ralenti de 1,9 % en juin à 1,7 %. Le ralentissement de l'inflation globale s'explique par la baisse du prix de l'essence, indique Statistique Canada. Sans l'essence, l'inflation a progressé de 2,5 % en juillet, soit au même rythme qu'en mai et en juin. À part les dépenses de transport qui ont bénéficié de la baisse du prix du pétrole et de l'élimination de la taxe carbone fédérale, les prix des sept autres composantes de l'Indice des prix à la consommation ont progressé le mois dernier. C'est l'épicerie et les loyers qui ont le plus augmenté. Après avoir augmenté de 2,8 % en juin, les prix à l'épicerie ont bondi de 3,4 % en juillet. La hausse des prix du cacao est responsable d'une augmentation de 11,8 % des prix des confiseries. Le prix du café est en hausse de 28,6 %, principalement en raison de mauvaises récoltes. Même si c'est l'été, le prix des fruits frais affiche une hausse de 3,9 %, principalement à cause d'une augmentation du prix des raisins, qui a augmenté de 29,7 %. Depuis cinq ans, soit entre juillet 2020 et juillet 2025, les prix à l'épicerie ont augmenté de 27,1 %, selon Statistique Canada. Le « duo infernal » Le Québec affiche le taux d'inflation le plus élevé au Canada en juillet, à 2,3 % tandis que la province voisine, le Nouveau-Brunswick a le taux le plus bas, à 1,1 %. L'explication ? La hausse des loyers. « Le marché immobilier en pleine effervescence du Québec est l'un des facteurs à l'origine de la forte inflation dans cette province », souligne l'économiste de la BMO, Doug Porter, dans son commentaire sur les plus récentes statistiques. Selon lui, l'inflation persistante des douze derniers mois est due au « duo infernal du logement, les loyers et l'intérêt hypothécaire ». Même si des rapports indiquent que les loyers baissent dans les grandes villes du pays, les loyers sont en hausse de 5,1 % et les frais d'intérêt hypothécaire augmentent de 4,8 %, ce qui continue d'alimenter l'inflation de base, souligne-t-il. L'impact de la guerre commerciale déclenchée par les États-Unis et des mesures de représailles imposées par le Canada n'est pas encore très perceptible dans les statistiques sur l'inflation. Statistique Canada relève une augmentation des prix des biens durables, dont une hausse de 4,5 % du prix des véhicules, qui pourraient s'expliquer par le contexte commercial. Les mesures de l'inflation de base, expurgées des éléments les plus volatils, ont continué d'augmenter en juillet. L'IPC médian affiche une hausse annuelle de 3,1 % et l'IPC tronqué augmente de 3 %, ce qui reste au-dessus de la cible de 2 % de la Banque du Canada.

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Malgré un retour à la normale promis d'ici dix jours, les clients d'Air Canada n'ont pas fini de faire les frais des annulations de vol. Mon vol décollera-t-il ? Les voyageurs n'ont pas fini de se poser cette question malgré la fin de la grève des 10 000 agents de bord d'Air Canada. D'autres annulations sont à prévoir puisque le retour à la normale risque de prendre jusqu'à dix jours. Pourquoi autant de temps ? Les raisons sont nombreuses. Pour des raisons évidentes de sécurité, l'industrie aérienne est fortement réglementée. On ne peut renvoyer dans le ciel simultanément 249 appareils qui sont cloués au sol. Lisez l'article « Le retour à la normale pourrait prendre jusqu'à 10 jours » « Il faut remplir 60 conditions (maintenance, sécurité, personnel disponible) pour qu'un avion puisse décoller à l'heure, souligne le vice-président aux communications d'Air Canada, Christophe Hennebelle. Et c'est un système qui n'est pas fait pour être arrêté. ». La flotte du transporteur à la feuille d'érable s'est retrouvée clouée au sol pendant trois jours complets lorsque les agents de bord, représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), ont opté pour le débrayage, samedi dernier. Il faut toutefois se rappeler qu'Air Canada avait déjà commencé à lever le pied avant. Puisque les négociations piétinaient, le plus important transporteur aérien au pays avait déjà commencé à annuler des vols en prévision d'un conflit de travail. Résultat : des appareils ont par exemple été rapatriés de l'étranger, à l'instar d'équipes de personnel navigant. Cet aspect du redémarrage est particulièrement complexe à court terme. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE Le siège social d'Air Canada à Montréal Pour l'exercice, prenons un exercice fictif. Un appareil gros porteur ne peut faire un aller-retour avec le même équipage. Les règles qui encadrent la gestion de la fatigue dans l'industrie imposent des périodes de repos. À destination, d'autres pilotes et agents de bord prennent la relève, ce qui permet à l'avion de rebrousser chemin avec d'autres passagers. Mais voilà : dans bien des cas, cette machine est loin d'être aussi bien huilée qu'auparavant en raison du conflit de travail. « On ne peut pas envoyer un appareil à Sydney sans avoir l'équipage pour le ramener, explique l'expert en aviation et chargé de cours à l'Université McGill John Gradek. Pour un grand nombre de destinations, Air Canada doit donc trouver ces équipages et s'assurer de les envoyer là où il y a des besoins. Cela prend du temps. » À multiplier L'Europe, Tokyo (Japon), Delhi (Inde), Shanghai (Chine)… Avec un réseau international de 190 destinations réparties sur six continents, le redéploiement de l'équipage de relève à l'étranger ne se fera pas en un claquement de doigts. On devra répéter l'exercice à maintes reprises. D'ici à ce que la situation rentre dans l'ordre, plusieurs voyageurs devront continuer à prendre leur mal en patience. « Air Canada est une compagnie aérienne qui va maintenant partout, observe Robert Kokonis, président de la société de conseil AirTrav, établie à Toronto. Elle ne pouvait pas laisser des équipages et des avions éparpillés un peu partout dans les aéroports du monde entier. Il faudra donc du temps pour tout redémarrer. » PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARHIVES COLLABORATION SPÉCIALE De nombreux passagers ont été contraints de reporter leurs vols. À cela s'ajoute la gestion du personnel qui effectue des tâches au sol – les bagagistes et les agents de rampe par exemple – ainsi que la gestion de la maintenance. Même s'il est cloué au sol et qu'il n'a pas volé, un avion doit être inspecté avant de décoller. « C'est une symphonie minutieusement coordonnée pour un seul vol, rappelle M. Kokonis. Il faut donc répéter l'opération [plus de 1000 fois] par jour. » Néanmoins, l'enjeu est moins délicat ici étant donné que les employés concernés n'étaient pas en grève, mais au travail. Rattrapage ou retour à la normale ? Reste maintenant à voir si les prochains jours s'accompagneront aussi d'un rattrapage des vols annulés depuis une semaine. La firme de données aériennes Cirium a recensé quelque 3115 annulations depuis le 12 août dernier. Plus de 500 000 voyageurs ont été affectés par ces perturbations, selon la compagnie aérienne. Combien de temps faudra-t-il pour combler le retard accumulé ? Air Canada et les experts interrogés par La Presse ne voient pas les choses du même œil. PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE Les manifestants sur place aux abords de l'aéroport Montréal-Trudeau « On peut espérer que cela soit le cas [dans sept à dix jours], affirme le porte-parole du transporteur. Il y a beaucoup de passagers qui ont déplacé leurs vols. Il y a plus de sièges qui seront disponibles. » MM. Gradek et Kokonis croient qu'il faudra plus de temps pour accommoder les voyageurs qui tapent toujours du pied. Les experts rappellent que le mois d'août coïncide avec le cœur de la saison estivale – la plus occupée de l'année dans l'industrie aérienne. La marge de manœuvre est mince. « Si tout cela était arrivé à la fin septembre ou au début du mois d'octobre, Air Canada aurait probablement des avions de réserve à sa disposition, estime M. Gradek. Actuellement, pratiquement tous les avions sont utilisés et la capacité disponible chez d'autres transporteurs reste extrêmement limitée. M. Kokonis abonde dans le même sens. À son avis, il pourrait encore s'écouler « quelques semaines » pour que tous les voyageurs se « retrouvent là où ils devraient être ».

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La flotte du transporteur à la feuille d'érable s'est retrouvée clouée au sol pendant trois jours complets lorsque les agents de bord, représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), ont opté pour le débrayage, samedi dernier. Il faut toutefois se rappeler qu'Air Canada avait déjà commencé à lever le pied avant. Puisque les négociations piétinaient, le plus important transporteur aérien au pays avait déjà commencé à annuler des vols en prévision d'un conflit de travail. Résultat : des appareils ont par exemple été rapatriés de l'étranger, à l'instar d'équipes de personnel navigant. Cet aspect du redémarrage est particulièrement complexe à court terme. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE Le siège social d'Air Canada à Montréal Pour l'exercice, prenons un exercice fictif. Un appareil gros porteur ne peut faire un aller-retour avec le même équipage. Les règles qui encadrent la gestion de la fatigue dans l'industrie imposent des périodes de repos. À destination, d'autres pilotes et agents de bord prennent la relève, ce qui permet à l'avion de rebrousser chemin avec d'autres passagers. Mais voilà : dans bien des cas, cette machine est loin d'être aussi bien huilée qu'auparavant en raison du conflit de travail. « On ne peut pas envoyer un appareil à Sydney sans avoir l'équipage pour le ramener, explique l'expert en aviation et chargé de cours à l'Université McGill John Gradek. Pour un grand nombre de destinations, Air Canada doit donc trouver ces équipages et s'assurer de les envoyer là où il y a des besoins. Cela prend du temps. » À multiplier L'Europe, Tokyo (Japon), Delhi (Inde), Shanghai (Chine)… Avec un réseau international de 190 destinations réparties sur six continents, le redéploiement de l'équipage de relève à l'étranger ne se fera pas en un claquement de doigts. On devra répéter l'exercice à maintes reprises. D'ici à ce que la situation rentre dans l'ordre, plusieurs voyageurs devront continuer à prendre leur mal en patience. « Air Canada est une compagnie aérienne qui va maintenant partout, observe Robert Kokonis, président de la société de conseil AirTrav, établie à Toronto. Elle ne pouvait pas laisser des équipages et des avions éparpillés un peu partout dans les aéroports du monde entier. Il faudra donc du temps pour tout redémarrer. » PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARHIVES COLLABORATION SPÉCIALE De nombreux passagers ont été contraints de reporter leurs vols. À cela s'ajoute la gestion du personnel qui effectue des tâches au sol – les bagagistes et les agents de rampe par exemple – ainsi que la gestion de la maintenance. Même s'il est cloué au sol et qu'il n'a pas volé, un avion doit être inspecté avant de décoller. « C'est une symphonie minutieusement coordonnée pour un seul vol, rappelle M. Kokonis. 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Il y a plus de sièges qui seront disponibles. » MM. Gradek et Kokonis croient qu'il faudra plus de temps pour accommoder les voyageurs qui tapent toujours du pied. Les experts rappellent que le mois d'août coïncide avec le cœur de la saison estivale – la plus occupée de l'année dans l'industrie aérienne. La marge de manœuvre est mince. « Si tout cela était arrivé à la fin septembre ou au début du mois d'octobre, Air Canada aurait probablement des avions de réserve à sa disposition, estime M. Gradek. Actuellement, pratiquement tous les avions sont utilisés et la capacité disponible chez d'autres transporteurs reste extrêmement limitée. M. Kokonis abonde dans le même sens. À son avis, il pourrait encore s'écouler « quelques semaines » pour que tous les voyageurs se « retrouvent là où ils devraient être ».

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