logo
Les Cubs frappent deux circuits et battent les Blue Jays

Les Cubs frappent deux circuits et battent les Blue Jays

La Presse10 hours ago
(Toronto) Michael Busch et Matt Shaw ont frappé des circuits en solo, tandis que le lanceur partant Cade Horton a été dominant dans une victoire de 4-1 des Cubs de Chicago contre les Blue Jays de Toronto, mercredi soir.
Gregory Strong
La Presse Canadienne
Busch a claqué sa 23e longue balle de la campagne contre le partant des Jays, Kevin Gausman, en troisième manche. Shaw a enchaîné deux manches plus tard avec son 10e coup de canon de la saison.
Horton (7-3), l'une des meilleures recrues de la Ligue nationale cette saison, a tenu les Blue Jays (70-51) sans coup sûr jusqu'à ce qu'Andres Gimenez frappe un simple avec un retrait en sixième.
Le droitier a retiré les 10 premiers frappeurs des Blue Jays dans l'ordre avant d'accorder un but sur balles à Bo Bichette en quatrième.
Horton a quitté la rencontre après avoir accordé un but sur balles à Bichette avec deux retraits en sixième manche. Le releveur Andrew Kittredge a concédé un double d'un point à Vladimir Guerrero fils avant de retirer Addison Barger sur un ballon.
Le receveur des Cubs, Miguel Amaya, a quitté le terrain en voiturette en huitième manche. Il a subi une entorse à la cheville gauche en s'élançant vers le premier but afin de retirer le frappeur adverse.
« On savait très vite que quelque chose n'allait pas très bien, a indiqué le gérant des Cubs, Craig Counsell, ajoutant que les radiographies n'avaient pas révélé de fracture.
« C'est déjà bien enflé. Il est sur la liste des blessés. C'est une malchance, malheureusement, et il va nous manquer. »
Amaya venait de réintégrer la formation, mardi, après avoir été absent depuis le 25 mai en raison d'une élongation du muscle oblique gauche.
Les Cubs (68-51) ont ajouté deux points d'assurance plus tard dans la manche et Daniel Palencia a réussi une neuvième manche impeccable pour obtenir son 16e sauvetage de la saison.
Gausman (8-9) a accordé trois coups sûrs, un but sur balles et deux points mérités en sept manches. Il a obtenu trois retraits sur trois prises.
« J'ai senti dès la première manche qu'ils allaient attaquer fort, a admis Gausman. Évidemment, je pense que les deux circuits ont fait la différence. »
Les Cubs ont dominé les Jays 6-2 au chapitre des coups sûrs. Une salle comble de 43 120 spectateurs a assisté au match, qui a duré deux heures et 27 minutes, au Rogers Centre.
Le droitier Max Scherzer (2-2) sera le lanceur partant des Blue Jays pour le troisième et dernier match de la série contre les Cubs, jeudi après-midi. Il affrontera le gaucher Matthew Boyd (11-5).
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Dabrowski et Routliffe passent en demi-finales
Dabrowski et Routliffe passent en demi-finales

La Presse

time8 minutes ago

  • La Presse

Dabrowski et Routliffe passent en demi-finales

(Cincinnati) La Canadienne Gabriela Dabrowski et sa partenaire de jeu néo-zélandaise Erin Routliffe se sont qualifiées pour les demi-finales du tournoi de double féminin, jeudi, à l'Omnium de tennis de Cincinnati. La Presse Canadienne Dabrowski et Routliffe, deuxièmes têtes de série du tournoi de la série WTA 1000, ont pris la mesure de l'Américaine Catherine McNally et de la Tchèque Linda Noskova 6-2, 7-6 (3) en une heure et 25 minutes sur le ciment du court Grandstand. Elles affronteront maintenant l'Ukrainienne Lyudmyla Kichenok et sa coéquipière australienne Ellen Perez, sixièmes têtes de série du tournoi. L'Ottavienne âgée de 33 ans tente de remporter un deuxième titre en double féminin cette saison, après celui acquis en avril à Stuttgart, en Allemagne, et un 18e en carrière. Le compatriote de Dabrowski, Félix Auger-Aliassime, aura rendez-vous avec le no 1 mondial Jannik Sinner un peu plus tard cet après-midi, avec à l'enjeu une place en demi-finales du tournoi de simple masculin. Le Québécois, 23e tête de série, tentera alors de porter sa fiche en carrière contre Sinner à 3-0. Il l'avait battu au préalable en huitièmes de finale du Masters de Madrid et au même stade de la compétition à Cincinnati, en 2022. Pour sa part, l'Italien a notamment disposé du Montréalais Gabriel Diallo au troisième tour à Cincinnati, plus tôt cette semaine. Auger-Aliassime convoite son huitième titre en carrière sur le circuit de l'ATP. Le Masters de Cincinnati est le dernier tournoi préparatoire sur le ciment avant les Internationaux des États-Unis, qui se mettront en branle le 24 août.

L'autre chemin d'Emrick Fotsing
L'autre chemin d'Emrick Fotsing

La Presse

time6 hours ago

  • La Presse

L'autre chemin d'Emrick Fotsing

« Le jour où j'ai marqué mon premier but chez les pros, Jesse Marsch était au stade », nous raconte le jeune Emrick Fotsing. Et juste comme ça, l'aventure de la pépite québécoise avec le Vancouver FC, en Première Ligue canadienne (PLC), a pris tout son sens. Fotsing, qui a grandi à Mascouche, est un ancien de l'Académie du CF Montréal. Il a été l'un de ses joueurs les plus prometteurs, allant jusqu'à participer à l'un de ses stages à Bologne, l'autre club de Joey Saputo. « On mangeait avec [Riccardo] Calafiori, Thiago Motta, ils nous parlaient ! En termes d'expérience, c'était vraiment top. » Malheureusement, sans contrat professionnel avec la première équipe du CFM – comme son ancien coéquipier Alessandro Biello, par exemple –, sa route avec le Bleu-blanc-noir s'est arrêtée en tant que capitaine chez les U18. Une fin qui s'explique entre autres par la dissolution de l'équipe réserve des moins de 23 ans du CF Montréal, qui évoluait en Ligue1 Québec jusqu'en 2024. PHOTO MICHAEL CHISHOLM, VANCOUVER FC, PREMIÈRE LIGUE CANADIENNE Emrick Fotsing « Quand ils ont enlevé l'équipe réserve, il y avait deux côtés », explique Fotsing en entrevue virtuelle avec La Presse. Il nous parle après l'entraînement du VFC à Langley, en banlieue de Vancouver. « Tu peux te dire que tu manques peut-être un peu d'années de développement avant d'arriver chez les pros. Mais aussi, si tu es prêt, c'est un accès plus rapide pour aller en première équipe. » Moi, j'ai vu ça comme un défi. Je me suis dit : 'Je n'ai pas le temps de me développer plus tard, je dois être prêt maintenant pour aller en équipe pro.' Emrick Fotsing C'est là toute l'ironie de l'état actuel de la structure du développement chez le CF Montréal, une organisation qui veut s'établir comme club formateur. L'absence d'une équipe réserve signifie que ses jeunes talents doivent soit s'en aller vers d'autres cieux avant d'avoir atteint leur plein potentiel, soit se contenter de maigres minutes avec les pros. Ces minutes auront beau être en MLS, tous les formateurs au monde vous le diront : un jeune doit jouer régulièrement pour progresser. « Quand j'ai quitté l'Académie, je me suis dit que j'avais fait un peu tout ça pour rien, souligne Fotsing. Mais après, Vancouver est venu et m'a donné cette opportunité. Au final, je suis content de mon choix parce que j'ai plus d'expérience. J'ai plus de temps de jeu et je peux m'améliorer. […] C'est dommage au début, mais chacun a son parcours. Plusieurs chemins mènent à Rome, comme on dit. » De refusé à capitaine Emrick Fotsing est né à Montréal, avant de déménager à Laval. C'est dans une garderie, avec les enfants du propriétaire de la maison, qu'il a découvert le soccer. « Ils jouaient beaucoup avec moi ! […] Du matin au soir, je jouais tout le temps. » Sa famille prend ensuite racine à Mascouche. Il rejoint successivement l'AS Mascouche, puis l'AS Blainville. Entre-temps, Fotsing tente une première fois de rejoindre l'Académie de l'Impact chez les U11, sans succès. « Je n'avais jamais été refusé par une équipe [jusque-là], j'étais habitué à être dans les meilleurs joueurs de mon âge. Au début, c'était un choc, mais après, je me suis dit qu'il me manquait sûrement quelque chose. Ce n'était pas un hasard. » Il se remet au travail et intègre finalement le club à 14 ans, chez les U15. « Petit à petit, je suis monté en puissance et j'ai pu m'imposer. » Jusqu'à devenir le capitaine des U18, « une fierté ». Ascension rapide à Vancouver Emrick Fotsing se décrit comme un milieu central de type numéro 8, qui fait la navette entre les deux surfaces. C'est ce profil qu'est allé chercher le Vancouver FC lorsque les Britanno-Colombiens lui ont offert un contrat d'Exceptional Young Talent (EYT), ou « jeune talent exceptionnel », en février dernier. Il s'agit d'un mécanisme de la PLC visant à offrir du temps de jeu conséquent et compétitif à des jeunes de moins de 18 ans. Chaque club peut en avoir deux, qui ne sont pas comptabilisés dans l'effectif standard de 23 joueurs. Ce qui a déjà mené, pour le VFC, à un transfert du jeune de 16 ans Grady McDonnell vers le Club Bruges, en Belgique. « Je suis arrivé ici sans aucune attente, dit Fotsing. Je me suis dit que j'allais faire mon maximum, et donner tout ce que je peux. Petit à petit, j'ai commencé à avoir un plus gros statut dans l'équipe. » PHOTO COURTOISIE VANCOUVER FC, PREMIÈRE LIGUE CANADIENNE Emrick Fotsing Un plus gros statut ? Fotsing est déjà un titulaire indiscutable à Vancouver, ayant cumulé 988 minutes en PLC et en Championnat canadien. Ses deux buts en deux matchs, le 30 mai et le 4 juin, ont été les faits saillants d'une première saison en voie d'être très réussie. Cela dit, il n'a pas joué depuis sa sortie du match du 5 juillet, sur civière, après avoir subi une commotion cérébrale qui l'a rendu inconscient pendant quelques instants. Notre discussion, jeudi dernier, a eu lieu après son premier entraînement complet avec l'équipe suivant sa blessure à la tête. Il tenait d'ailleurs à jouer le « gros match important » de son club en demi-finales du Championnat canadien contre l'Atlético Ottawa, mercredi soir, premier de deux qui se jouait en soirée à Vancouver. Il est finalement entré à quelques minutes de la fin du match, alors que son équipe menait 2-1. Le match s'est terminé 3-1. Fotsing garde le cap sur ses objectifs. Dont le premier est « d'aller en Europe ». Et de faire son chemin jusqu'en équipe nationale. Et avec Jesse Marsch, sélectionneur du Canada qui a assisté à son premier but chez les pros le 30 mai, il sait d'ores et déjà que son nom est connu. « Je suis très reconnaissant parce que c'est Vancouver qui m'a permis d'avoir ce genre d'opportunité. »

Maya Labad prête à se battre pour un poste
Maya Labad prête à se battre pour un poste

La Presse

time7 hours ago

  • La Presse

Maya Labad prête à se battre pour un poste

Arriver à un camp d'entraînement sans contrat n'est certainement pas une situation idéale. Surtout pas lorsqu'il reste très peu de contrats à distribuer. Maya Labad admet que la perspective de se retrouver dans cette situation avec la Victoire de Montréal peut être « un peu stressante », mais on comprend rapidement qu'elle n'en perd pas le sommeil pour autant. La Mascouchoise de 23 ans a été repêchée au cinquième tour par la Victoire en juin dernier. Une sélection qui s'est accompagnée d'une compréhensible exaltation pour la seule Québécoise à avoir entendu son nom ce jour-là… mais qui vient avec une certaine dose d'inconnu. Le hockey féminin nord-américain, en effet, ne possède pas de système de développement comme chez les hommes. À défaut de se tailler un poste avec le grand club, les plans B ne passent pas par le hockey. On notera que les camps de la LPHF s'ouvrent plus tard en automne que ceux de la LNH, et que de l'eau peut encore couler sous les ponts. Qu'importe, Maya Labad est fin prête à se battre pour un poste. « Ce n'est pas quelque chose de nouveau pour moi », a-t-elle souligné, samedi dernier, en marge de la Classique KR, évènement caritatif dont les profits ont été versés à la Fondation des Canadiens pour l'enfance. « C'est quelque chose que j'ai fait chaque fois que je suis allée aux camps d'Équipe Canada », a rappelé celle qui a gagné une médaille d'argent au Mondial U18 en 2020 et qui a fait partie, au cours des dernières années, du programme national de développement. PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE Maya Labad à la Classique KR, samedi dernier « C'est sûr que c'est un peu stressant de ne pas savoir ce qui va arriver, mais en même temps, je ne suis pas la seule dans cette situation-là. C'est vraiment une fois au camp que je vais pouvoir me prouver et me tailler une place. On est toujours en train de lutter pour un poste, au fond. » Selon un décompte du Hockey News, la Victoire aurait déjà 18 joueuses sous contrat sur une possibilité de 23, et ce, alors qu'aucune des cinq athlètes repêchées en 2025 n'a encore paraphé d'entente. Cela donne une idée de l'ampleur du défi qui attend Maya Labad et ses collègues qui voudront être de la formation 2025-2026. Jeu physique Ce qui est certain, c'est que l'attaquante a « hâte que ça commence ». La phrase peut sembler convenue, mais elle prend tout son sens quand on sait que Labad a disputé son dernier « vrai » match en mars dernier. Les Bobcats de l'Université Quinnipiac, son équipe des quatre dernières saisons, se sont alors inclinés en quarts de finale de la conférence ECAC. Depuis son retour au Québec, elle s'entraîne près de chez elle dans la couronne nord de Montréal et a rejoint, il y a quelques semaines, la ligue Living Sisu, dans laquelle quatre équipes s'affrontent dans un format trois contre trois. Cela lui permet déjà de côtoyer une quinzaine de joueuses de la LPHF, dont de futures coéquipières, qui passent l'été dans la métropole. Toutes l'ont accueillie à bras ouverts. Affronter Marie-Philip Poulin lui a par ailleurs confirmé qu'elle aime mieux « jouer avec elle que contre elle », raconte-t-elle en riant. « C'est une leader incroyable », constate-t-elle, impressionnée de constater à quel point l'attaquante étoile est « complète et humble ». Cette expérience lui donne un avant-goût du calibre de jeu qui l'attend, un atout pour une joueuse qui, comme elle, arrive des rangs universitaires. PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Marie-Philip Poulin (29) et Brianne Jenner (19), de la Charge d'Ottawa, pendant un match de séries éliminatoires de la Victoire de Montréal, en mai dernier Au cours des deux premières saisons de la LPHF, nombreuses ont été celles qui ont été prises de court par le jeu physique. À ce compte, Maya Labad promet qu'elle ne sera pas intimidée. Par le passé, dit-elle, on l'a comparée à Caroline Ouellette – ce qui n'est pas le pire des compliments quand on sait que sa compatriote est aujourd'hui au Temple de la renommée du hockey. « À cause de ma grandeur et de mon jeu physique », explique celle qui, à 5 pi 7 po, est toutefois plus petite que Ouellette. « Notre force, ce n'est pas les habiletés : c'est le tir, le coup de patin et le jeu physique », ce qui tombe plutôt à point dans une ligue qui met autant en valeur cet aspect du jeu. Malgré tout, Maya Labad ne formule pas de promesses et ne met pas la charrue devant les bœufs. Elle sait à quel point le défi qui l'attend est corsé. « Mon but, c'est de faire l'équipe, insiste-t-elle. Après, on verra. »

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store